Ils sont dans le flou total. La dernière information qu’ils ont reçue remonte à samedi dernier. Ce jour-là, l’adjoint du commissaire au pèlerinage, en compagnie du directeur de Cabinet du ministre des Affaires étrangères, avait assuré que «92 passeports ont été visés et le reste va être réglé», informe le journaliste Hameth Ly de la 2Stv repris par Le Quotidien.
Il fait partie des candidats au pèlerinage bloqués à Dakar, faute de visa. «Et pourtant, ils avaient promis de régler la situation sous peu, mais rien n’a été fait jusqu’ici», dit-il. Ils se posent une question sans en connaître la réponse : «Est-ce que nous irons à la Mecque ? Que les autorités nous disent la vérité !»
Assise sur une chaise, foulard blanc sur la tête, une sexagénaire, entourée d’un groupe de femmes venues la consoler, ne peut plus retenir ses larmes : «Je n’ai plus d’espoir, il me sera difficile de retourner à la maison sans le titre de Adja après avoir dit au revoir à tout le monde.» Elle est consolée par une dame qui se nourrit aussi de promesses. «On vient de m’appeler de la Mecque, un vol spécial viendra nous prendre», dit-elle. Sans donner de date.
Cette situation résume le quotidien de ces Sénégalais qui rêvent de Mecque, mais traumatisés par le prolongement de ce cauchemar. L’ambiance au hangar des pèlerins ressemble à une cérémonie de deuil. Figés dans leur amertume, les fidèles condamnent «l’absence de soutien de l’Etat dans ces moments difficiles. Et jusque-là, aucune autorité n’a effectué le déplacement à part la délégation envoyée par le khalife général des mourides». D’autres, épuisés par la « fatigue, la faim, le stress», à l’image d’une dame de 68 ans venue de Linguère, dorment sur des chaises. Faute de matelas pour se reposer. L’ambiance est glaciale. Les bagages sont rangés à côté. Alors que des vendeurs d’arachide se frottent les mains grâce à cette situation. Sous une bâche, un restaurant est improvisé pour permettre aux pèlerins de se nourrir avec leurs propres moyens. Suffoquant sous la chaleur, des candidats au pèlerinage se promènent hors de l’aire du hangar pour chercher un bol d’air frais.
Aujourd’hui, ils passent la nuit dans l’insécurité, car la gendarmerie n’intervient que le jour. Au service de l’antenne médicale, des sources sous couvert de l’anonymat informent qu’une quinzaine de personnes ont été reçues. «Elles souffrent toutes de la même maladie : La tension provoquée par le stress.»
Il fait partie des candidats au pèlerinage bloqués à Dakar, faute de visa. «Et pourtant, ils avaient promis de régler la situation sous peu, mais rien n’a été fait jusqu’ici», dit-il. Ils se posent une question sans en connaître la réponse : «Est-ce que nous irons à la Mecque ? Que les autorités nous disent la vérité !»
Assise sur une chaise, foulard blanc sur la tête, une sexagénaire, entourée d’un groupe de femmes venues la consoler, ne peut plus retenir ses larmes : «Je n’ai plus d’espoir, il me sera difficile de retourner à la maison sans le titre de Adja après avoir dit au revoir à tout le monde.» Elle est consolée par une dame qui se nourrit aussi de promesses. «On vient de m’appeler de la Mecque, un vol spécial viendra nous prendre», dit-elle. Sans donner de date.
Cette situation résume le quotidien de ces Sénégalais qui rêvent de Mecque, mais traumatisés par le prolongement de ce cauchemar. L’ambiance au hangar des pèlerins ressemble à une cérémonie de deuil. Figés dans leur amertume, les fidèles condamnent «l’absence de soutien de l’Etat dans ces moments difficiles. Et jusque-là, aucune autorité n’a effectué le déplacement à part la délégation envoyée par le khalife général des mourides». D’autres, épuisés par la « fatigue, la faim, le stress», à l’image d’une dame de 68 ans venue de Linguère, dorment sur des chaises. Faute de matelas pour se reposer. L’ambiance est glaciale. Les bagages sont rangés à côté. Alors que des vendeurs d’arachide se frottent les mains grâce à cette situation. Sous une bâche, un restaurant est improvisé pour permettre aux pèlerins de se nourrir avec leurs propres moyens. Suffoquant sous la chaleur, des candidats au pèlerinage se promènent hors de l’aire du hangar pour chercher un bol d’air frais.
Aujourd’hui, ils passent la nuit dans l’insécurité, car la gendarmerie n’intervient que le jour. Au service de l’antenne médicale, des sources sous couvert de l’anonymat informent qu’une quinzaine de personnes ont été reçues. «Elles souffrent toutes de la même maladie : La tension provoquée par le stress.»
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