Depuis l’indépendance du Sénégal, du Président Léopold Sédar Senghor jusqu’au Président Macky Sall les différents Gouvernement pour assurer la visibilité des actions de l’Etat, ont toujours emprunté le même canevas en nommant un Ministère chargé de la Communication et une équipe de communication rattachée à la présidence. Depuis lors, le peuple sénégalais n’a jamais cessé de dire que l’information ne passe ou qu’il n’est pas bien informé des actes posés par l’Etat. Pourquoi ? Parce que les ressources humaines employées pour la communication gouvernementale ont toujours été des journalistes. Ne devrait-on pas changer de démarche ou de méthode ? Au lieu de confier cette communication gouvernementale à des journalistes qui ont toujours accompagné le Gouvernement dans ses actions, peut être y a-t-il nécessité à défaut d’une équipe de Marketeur communicateur seule mettre en place un pool mixte Marketeur communicateur/ journaliste.
Car :
- Le journaliste est spécialisé dans le traitement et la diffusion de l’information
- le Marketeur communicateur dans la conception et l’élaboration des stratégies de communication
Le journaliste ne crée pas l’information, il relate les faits et tente de suivre les différentes étapes s’il s’agit de projets ou d’une affirmation soutenue à travers les supports courants tels que les médias.
Le Marketeur communicateur gère la stratégie avant même qu’elle ne soit dévoilée au grand public et met en œuvre tout le processus de communication jusqu’à la cible finale.
Vu la faiblesse de communication de la présidence, des Ministères et les démembrements de l’Etat, une autre démarche dans la communication n’est elle pas possible : s’inspirer de la communication des entreprises.
Si l’on considère aujourd’hui l’Etat comme une entreprise privée, la communication pourrait elle correspondre aux mêmes supports de communications utilisées par cette dernière ? Des entreprises de la place communiquent sur leurs produits ou services et beaucoup d’entre- elles gagnent en notoriété chaque jour et la cible réagit à ses offres et maitrisent l’information. Par conséquent l’Etat devrait s’inspirer de ce modèle pour accroitre son positionnement et développer sa notoriété. Ce travail de fond nécessite la touche d’un expert en stratégie de communication très différend du métier de journaliste.
Le Président Macky Sall a un triple objectif dans sa communication gouvernementale : d’abord de faire connaitre ses actions ensuite de les faire aimer à la population cible et enfin de susciter l’esprit d’adhésion aux projets proposés.
Aissatou Dieye, membre de la COJER, responsable de l'APR
Car :
- Le journaliste est spécialisé dans le traitement et la diffusion de l’information
- le Marketeur communicateur dans la conception et l’élaboration des stratégies de communication
Le journaliste ne crée pas l’information, il relate les faits et tente de suivre les différentes étapes s’il s’agit de projets ou d’une affirmation soutenue à travers les supports courants tels que les médias.
Le Marketeur communicateur gère la stratégie avant même qu’elle ne soit dévoilée au grand public et met en œuvre tout le processus de communication jusqu’à la cible finale.
Vu la faiblesse de communication de la présidence, des Ministères et les démembrements de l’Etat, une autre démarche dans la communication n’est elle pas possible : s’inspirer de la communication des entreprises.
Si l’on considère aujourd’hui l’Etat comme une entreprise privée, la communication pourrait elle correspondre aux mêmes supports de communications utilisées par cette dernière ? Des entreprises de la place communiquent sur leurs produits ou services et beaucoup d’entre- elles gagnent en notoriété chaque jour et la cible réagit à ses offres et maitrisent l’information. Par conséquent l’Etat devrait s’inspirer de ce modèle pour accroitre son positionnement et développer sa notoriété. Ce travail de fond nécessite la touche d’un expert en stratégie de communication très différend du métier de journaliste.
Le Président Macky Sall a un triple objectif dans sa communication gouvernementale : d’abord de faire connaitre ses actions ensuite de les faire aimer à la population cible et enfin de susciter l’esprit d’adhésion aux projets proposés.
Aissatou Dieye, membre de la COJER, responsable de l'APR
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