La nuit a été courte, mais la « machine à négocier » s'est peu à peu remise en marche ce samedi. L’activité diplomatique est intense dans les couloirs de l’hôtel Laïco de Ouaga, où Macky Sall est installé. Thomas Boni Yayi est arrivé à l’hôtel à la mi-journée ce samedi. Le visage fermé, il est monté directement dans la suite de son homologue sénégalais. Les deux chefs d’Etat devaient ensuite rejoindre la grande salle de conférence de l’hôtel, où sont installés depuis 9h30 les poids lourds de la classe politique, précisément de l’opposition à Blaise Compaoré.
Sont notamment présents Ablassé Ouedraogo, Benewende Sankara, Roch Marc Christian Kaboré, Saran Sérémé et Zéphirin Diabré. Tous étaient candidats à l’élection présidentielle prévue à l’origine début octobre. « Etaient », car il y a peu de chances que ce scrutin ait désormais lieu. Ces hommes politiques ont tous condamné le coup d’Etat, et vont sans doute le répéter à la médiation.
Dans les couloirs de l’hôtel, nombre d’acteurs de la société civile estimaient ce samedi matin que pour le moment, les pourparlers se trouvaient dans une impasse, ces acteurs refusant toute négociation avec le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et son organe politique, le Conseil national pour la démocratie (CND) dirigé par le général Diendéré, l’homme fort du Burkina Faso en ce moment.
Depuis vendredi, Macky Sall n’a cessé d’appeler au dialogue. Pour le moment sans résultat concret. Cette nouvelle réunion permettra de voir si la classe politique reste sur sa position ou accepte un début de compromis, par exemple en se mettant autour d’une table avec les partis politiques proches de l'ancien président Blaise Compaoré. Les prémisses d’une sortie de crise sont en tout cas encore loin.
Sont notamment présents Ablassé Ouedraogo, Benewende Sankara, Roch Marc Christian Kaboré, Saran Sérémé et Zéphirin Diabré. Tous étaient candidats à l’élection présidentielle prévue à l’origine début octobre. « Etaient », car il y a peu de chances que ce scrutin ait désormais lieu. Ces hommes politiques ont tous condamné le coup d’Etat, et vont sans doute le répéter à la médiation.
Dans les couloirs de l’hôtel, nombre d’acteurs de la société civile estimaient ce samedi matin que pour le moment, les pourparlers se trouvaient dans une impasse, ces acteurs refusant toute négociation avec le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et son organe politique, le Conseil national pour la démocratie (CND) dirigé par le général Diendéré, l’homme fort du Burkina Faso en ce moment.
Depuis vendredi, Macky Sall n’a cessé d’appeler au dialogue. Pour le moment sans résultat concret. Cette nouvelle réunion permettra de voir si la classe politique reste sur sa position ou accepte un début de compromis, par exemple en se mettant autour d’une table avec les partis politiques proches de l'ancien président Blaise Compaoré. Les prémisses d’une sortie de crise sont en tout cas encore loin.
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