Tribune de la Coordination Diaspora du FSDBJ
Quelle serait la crédibilité d’un candidat de l’unité et du rassemblement qui, au lieu d’incarner la rupture avec la gestion post indépendance puis libérale, convoquerait dans l’esprit des sénégalais un traumatisme profond de 40 ans de pouvoir infructueux, de complot contre la démocratie et le peuple sénégalais, de promotion des médiocres et d’absence de démocratie vivante ? Qui pourrait croire en une volonté de rompre avec les habitudes du passé si, au lieu de chercher à renouveler les hommes, à préparer décemment l’avenir de ce pays, tout est mis en œuvre pour concilier des ambitions personnelles ?
Il va de soi que nous n’abandonnerons aucune de nos convictions. Aussi, nous demeurons convaincus que pour sauver le Sénégal nous devons faire preuve de patriotisme, de probité et de transparence dans la gestion des affaires publiques. Cette exigence est un minima. Il n’est pas vrai qu’un « homme d’Etat », si tant est qu’on puisse circonscrire ce que ce terme veut dire, suffit à faire un bon Etat. Notre pays n’a jamais manqué d’hommes d’Etat et plus généralement nous avons jamais manqué de ressources humaines, pas plus que d’une administration de qualité. En revanche, il est évident que la probité, la moralité, l’intégrité ont cruellement fait défaut à ceux qui nous ont dirigés jusque là. Serait-il crédible d’établir des critères pour un éventuel futur président de la république sans se fonder essentiellement sur ces valeurs ? Nous ne le pensons pas.
Aujourd’hui l’Etat est bafoué, les institutions affaiblis, les fondements de la république démocratique foulés aux pieds. Tout ce qui jadis faisait la fierté et la grandeur de la nation Sénégalaise se meurt. Et par qui ? Hélas, par des hommes à qui, le certificat « d’homme d’Etat » avait été décerné. Il est donc de notre devoir de rompre avec cette théorie vaseuse. Le Sénégal a besoin d’homme de rupture qui sache s’engager dans des réformes audacieuses et fructueuses, d’homme résolument tourné vers l’avenir et surtout, d’homme complètement déconnecté des pratiques post indépendance.
Ces 12 dernières années, notre formation politique a pris ses responsabilités à chaque fois que la situation l’exigeait. Nous avons participé activement à l’avènement de l’alternance en 2000. Nous avons dénoncé le régime libéral dès ses premières turpitudes ; Nous avons soutenu qu’il n’était pas responsable de boycotter les élections législatives de 2007 ; Nous avons initié un rassemblement, celui de Benno en l’occurrence, pour remporter les élections locales de 2009 ; Nous avons pris part activement aux assises nationales ; Nous avons joué pleinement notre rôle lors de la tentative d’assassinat de notre démocratie le 23 juin dernier. Nous avons été les premiers à dénoncer l’absurdité d’une transition de 3 ans après Wade.
Jusque là les faits et notre constance nous ont tout le temps donné raison. Nous entendons œuvrer dans la même lignée. C’est dans cet esprit que nous, les membres de FSD/BJ Diaspora, demandons à notre secrétaire général Cheikh Bamba Dièye, le moment venu, de prendre toutes ses responsabilités car il y va de notre crédibilité mais surtout, il y va de l’intérêt et de l’avenir du Sénégal.
FSD Benno Jubël
Coordination Diaspora
diaspora@fsdbj.com
www.fsdbj.com
Il va de soi que nous n’abandonnerons aucune de nos convictions. Aussi, nous demeurons convaincus que pour sauver le Sénégal nous devons faire preuve de patriotisme, de probité et de transparence dans la gestion des affaires publiques. Cette exigence est un minima. Il n’est pas vrai qu’un « homme d’Etat », si tant est qu’on puisse circonscrire ce que ce terme veut dire, suffit à faire un bon Etat. Notre pays n’a jamais manqué d’hommes d’Etat et plus généralement nous avons jamais manqué de ressources humaines, pas plus que d’une administration de qualité. En revanche, il est évident que la probité, la moralité, l’intégrité ont cruellement fait défaut à ceux qui nous ont dirigés jusque là. Serait-il crédible d’établir des critères pour un éventuel futur président de la république sans se fonder essentiellement sur ces valeurs ? Nous ne le pensons pas.
Aujourd’hui l’Etat est bafoué, les institutions affaiblis, les fondements de la république démocratique foulés aux pieds. Tout ce qui jadis faisait la fierté et la grandeur de la nation Sénégalaise se meurt. Et par qui ? Hélas, par des hommes à qui, le certificat « d’homme d’Etat » avait été décerné. Il est donc de notre devoir de rompre avec cette théorie vaseuse. Le Sénégal a besoin d’homme de rupture qui sache s’engager dans des réformes audacieuses et fructueuses, d’homme résolument tourné vers l’avenir et surtout, d’homme complètement déconnecté des pratiques post indépendance.
Ces 12 dernières années, notre formation politique a pris ses responsabilités à chaque fois que la situation l’exigeait. Nous avons participé activement à l’avènement de l’alternance en 2000. Nous avons dénoncé le régime libéral dès ses premières turpitudes ; Nous avons soutenu qu’il n’était pas responsable de boycotter les élections législatives de 2007 ; Nous avons initié un rassemblement, celui de Benno en l’occurrence, pour remporter les élections locales de 2009 ; Nous avons pris part activement aux assises nationales ; Nous avons joué pleinement notre rôle lors de la tentative d’assassinat de notre démocratie le 23 juin dernier. Nous avons été les premiers à dénoncer l’absurdité d’une transition de 3 ans après Wade.
Jusque là les faits et notre constance nous ont tout le temps donné raison. Nous entendons œuvrer dans la même lignée. C’est dans cet esprit que nous, les membres de FSD/BJ Diaspora, demandons à notre secrétaire général Cheikh Bamba Dièye, le moment venu, de prendre toutes ses responsabilités car il y va de notre crédibilité mais surtout, il y va de l’intérêt et de l’avenir du Sénégal.
FSD Benno Jubël
Coordination Diaspora
diaspora@fsdbj.com
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