Barack Hussein OBAMA : un intégriste musulman caché ? (Mamadou Seck)

Lors de la campagne électorale qui devait le porter a la tête des Etats - Unis d`Amérique, Barack OBAMA avait été traité de suppôt caché de l`islamisme par le camp républicain. S `il a été aisé, a l`époque, de balayer d`un revers de main cette accusation qui, apparemment, ne relevait que de propos de politiciens de mauvaise foi, la vulgarisation progressive des liens de l’actuel Chef de l’Exécutif américain avec l`Islam, la révélation de son second prénom (Hussein), l’éventement du secret dont il avait entouré ses relations avec des musulmans, grands théoriciens et prosélytes invétérés de l`Islam et surtout son lapsus devenu célèbre devant le journaliste George Stephanopoulos de la chaine ABC ("My muslim faith" : Ma foi musulmane), avait quelque peu entamé la crédulité de nombre d’observateurs et d’électeurs.
Mais au fil du temps, toute crainte sembla se dissiper et la confiance qu`un peuple doit « normalement » placer en son nouveau chef rendit évanescente toute appréhension.
Pourtant, sans chercher à forcer l`analyse, et en s`en tenant au simple constat de certains actes majeurs de sa politique, notamment dans le monde arabe, il semble qu`il faille s`interroger sur les desseins politiques cachés de OBAMA.
C`est d`abord le discours du Caire du 4 juin 2009 qui a « mis en garde les régimes dictatoriaux » et a incité, de manière a peine voilée, les jeunesses du monde arabe à se révolter contre ceux qui les dirigent. Ce discours a été le déclencheur du long processus, plus que jamais en cours du reste, qui a conduit, avec l`appui massif des forces de l`Otan, a renverser Ben Ali en Tunisie, Moubarak en Egypte et Kadhafi en Lybie.
Il convient de porter notre attention sur le fait que, dans ces trois pays, en Tunisie et en Libye tout au moins, des régimes laïcs ont été destitués avec l’aide sans équivoque des Etats Unis et de la France, pour être remplacés par des régimes intégristes.
Sans aller jusqu`a affirmer que la Tunisie de Ben Ali et la Lybie de Kadhafi ont été des Etats de droit, force est de reconnaitre que dans ces pays, outre la relative stabilité économique, prévalaient des principes de vie, qui ont constitué d`efficaces barrières sociales au développement de l`islamisme. Un exemple : l`interdiction de la polygamie ‘Tunisie et Lybie) et du voile ostentatoire (Tunisie). Un autre exemple : l`obligation faite aux parents d`inscrire leurs enfants, filles et garçons, a l`école.
Que voit-on maintenant à la place de ces régimes ? Un Conseil National de Transition libyen (CNT) dont le président, pour son discours de proclamation de l`indépendance du pays après a la mort de Kadhafi, n`a trouvé rien d`autre a faire que de proclamer urbi et orbi l`instauration de la charia avec, en prime, le recul de la condition de la femme (levée de l`interdiction de la polygamie, procédure de divorce fondé sur la charia, c'est-à-dire la répudiation etc.). Un CNT qui autorise les badauds libyens à massacrer des êtres humains, fussent ils des dictateurs, pour ensuite profaner leurs cadavres, tels des charognards qui se repaissent de dépouilles.
En Tunisie, nous voyons un parti islamiste, longtemps interdit par Ben Ali à cause de son caractère imprévisible et périlleux pour les droits et libertés des citoyens remporter les élections. Ce parti, évidemment, va gouverner le pays selon les principes de l’intégrisme islamique dont chacun, les américains en premiers, connaissent les dangers potentiels ou actuels.
Et dans cette recherche effrénée de certitudes réconfortantes après la déstabilisation de son vécu et le doute jeté sur les fondements de sa vision du monde, il est logique de prévoir que le peuple d`Egypte ne sera pas en rade, et se blottira dans la certitude réconfortante d’un régime intégriste censé rassurer les cœurs et les esprits égarés.
Chacun sait que la déstabilisation orchestrée dans ces pays par l’occident avait pour objectif de mettre la main sur leurs richesses. Mais cette cupidité peut elle pousser les chefs d`Etat Occidentaux à favoriser l`instauration, contre les principes et aspirations démocratiques de leurs peuples, de régimes islamistes auxquels, depuis le 11 septembre 2001 au moins, ils ont déclaré une guerre sans merci?
Quoiqu`il en soit, OBAMA, SARKOZY et les autres Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`OTAN ont travaillé d`arrache - pied pour aider l`islamisme à se développer en Afrique du Nord. Et ils font de même dans d’autres pays du monde arabe, en prenant bien soin de ne pas toucher aux régimes de dictature intégristes déjà implantés et pourtant contestés, comme en Arabie Saoudite, au Qatar, au Koweït etc.
S`agit il la d`un acte volontaire mais enrobée ? On ne pourrait le dire pour le cas de SARKOZY et des autres dirigeants occidentaux, probablement manipulées Barack Hussein OBAMA qui, au regard de tout ce qui précède, ressemble fort a un agent double dont la mission, a la tête des puissants Etats- Unis d’Amérique, est de cultiver l’islamisme de par le monde.
Les allégations de campagne avancées par les républicains seraient elles donc fondées ? Le peuple américain se serait il laissé manipulé en choisissant Hussein OBAMA ? Je ne peux m’empêcher de me poser cette question.
En tout état de cause, l`Histoire nous édifiera. Tout comme, nous l`espérons, elle nous offrira l`occasion d`être témoins de la déchéance inéluctable de trois « gosses » (OBAMA, SARKOZY ET CAMERON) qui dirigent le monde et prennent des Etats et des peuples souverains pour autant des jouets qu`on peut casser et déchiqueter dès qu`on s`en est lassé.
Mamadou SECK
Medina
Dakar