A quelques jours de sa passation de pouvoir en faveur de Donald Trump, Barack Obama commence à faire le bilan de ses huit années de présidence. Interrogé sur la chaîne de télévision américaine ABC ce dimanche, il s’est livré sur ce qui constitue la décision la plus difficile qu’il a dû prendre. Celle-ci a eu lieu deux ans après le début de son premier mandat, quand il lui a fallu envoyer 30 000 soldats supplémentaires en Afghanistan, en renfort des troupes déjà déployées à l’époque (le contingent allait alors atteindre le chiffre de 100 000 hommes et femmes).
Une décision compliquée alors qu’il avait "fait campagne pour mettre fin aux déploiements massifs de troupes à l’étranger", a-t-il expliqué. "Je pense que c’était la bonne décision", précise-t-il malgré tout, "car les talibans étaient alors sur la pente ascendante, avant que je ne prenne mes fonctions, en partie car nous ne faisions pas attention à l’Afghanistan autant que nous aurions dû le faire".
Il reste des gens qui ont l'envie et la capacité de frapper les Etats-Unis si nous ne restons pas vigilantsBarack Obama
Est-il déçu, alors, que des soldats américains soient toujours présents en Afghanistan, mais aussi en Irak ? "Oui", a-t-il reconnu. "Mais j'ai appris que dans la guerre contre le terrorisme, nous n'aurions jamais le même genre de victoires décisives et permanentes que nous obtenions dans les guerres contre des pays. Par définition, même après avoir décimé Al-Qaïda dans les Fata (zones tribales pakistanaises), même après avoir tué Ben Laden, il reste des gens qui ont l'envie et la capacité de frapper les Etats-Unis si nous ne restons pas vigilants".
Aujourd’hui, environ 8 400 soldats sont encore présents en Afghanistan et plus de 5 000 conseillers militaires américains sont déployés en Irak. Une présence nécessaire selon Obama, du fait de la fragilité de ces pays. "Mais nous n’avons plus cette présence énorme et nous risquons moins d’être attaqués en tant que puissance occupante", se satisfait celui qui laissera la main à Donald Trump le 20 janvier.
Ce dimanche, les Etats-Unis ont par ailleurs indiqué que 300 Marines allaient être redéployés dans une province du sud de l'Afghanistan, pour venir en aide aux forces de sécurité locales face aux insurgés.
Une décision compliquée alors qu’il avait "fait campagne pour mettre fin aux déploiements massifs de troupes à l’étranger", a-t-il expliqué. "Je pense que c’était la bonne décision", précise-t-il malgré tout, "car les talibans étaient alors sur la pente ascendante, avant que je ne prenne mes fonctions, en partie car nous ne faisions pas attention à l’Afghanistan autant que nous aurions dû le faire".
Il reste des gens qui ont l'envie et la capacité de frapper les Etats-Unis si nous ne restons pas vigilantsBarack Obama
Est-il déçu, alors, que des soldats américains soient toujours présents en Afghanistan, mais aussi en Irak ? "Oui", a-t-il reconnu. "Mais j'ai appris que dans la guerre contre le terrorisme, nous n'aurions jamais le même genre de victoires décisives et permanentes que nous obtenions dans les guerres contre des pays. Par définition, même après avoir décimé Al-Qaïda dans les Fata (zones tribales pakistanaises), même après avoir tué Ben Laden, il reste des gens qui ont l'envie et la capacité de frapper les Etats-Unis si nous ne restons pas vigilants".
Aujourd’hui, environ 8 400 soldats sont encore présents en Afghanistan et plus de 5 000 conseillers militaires américains sont déployés en Irak. Une présence nécessaire selon Obama, du fait de la fragilité de ces pays. "Mais nous n’avons plus cette présence énorme et nous risquons moins d’être attaqués en tant que puissance occupante", se satisfait celui qui laissera la main à Donald Trump le 20 janvier.
Ce dimanche, les Etats-Unis ont par ailleurs indiqué que 300 Marines allaient être redéployés dans une province du sud de l'Afghanistan, pour venir en aide aux forces de sécurité locales face aux insurgés.
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