J’ai entendu le professeur Souleymane Bachir Diagne dire que : « il est arrivé que des présidences à un seul mandat soient considérées comme plus importantes que celles à deux ou trois mandats «. Cette allégation n’a surement pas été entendue par Maitre Wade. Car en réalité, le véritable combat de la vie n’est pas d’avoir des actes physiques éternels, mais de laisser des traces qui marqueront tout un peuple.
Nelson Mandela, est un exemple très édifiant, car il a mené un combat hors du pouvoir et une fois qu’il a été élu, il a juste montré à son peuple à travers ses actes le sens de son combat et s’est retiré. Il a posé les bases de la démocratie dans son pays et a passé le flambeau à la volonté du peuple.
Abdoulaye Wade, à travers son long combat de 26 ans d’opposition d’avant 2000 avait prouvé au monde que l’alternance en Afrique était possible dans la paix et dans l’intelligence.
Saupoudré par les effets du pouvoir, qui demandent certes une forte capacité de résistance aux émotions et aux sentiments, il s’éloigne de ses convictions avec le temps, en oubliant le long combat qu’il avait porté pendant ces longues dernières années. Et pourtant, tout le peuple Sénégalais, était convaincu que le futur Mandela pourrait être d’origine Sénégalaise.
Vu son âge, ce n’est pas le peuple qui lui apprendra que chaque individu a une courte partition à apporter dans la société et doit savoir partir au bon moment.
Risque t-il de rater l’histoire ? Oh, ce serait dommage ! Vu le long combat qu’il avait porté pendant un demi siècle.
C’est encore une fois l’occasion de demander à tous ses proches collaborateurs et principalement à son fils de ne pas gâcher l’œuvre immense de cet homme, car on est tous persuadé qu’il lui reste une part de raison et de responsabilité.
Prions encore une fois, pour que la paix perdure au Sénégal, pendant et après ces élections de 2012.
Ousmane Gueye, Etudiant à Paris.
Militant de Rewmi France
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