Arrêtons de parler de patrie avant le parti, ce réaménagement du gouvernement n’a-t-il pas prouvé que Macky Sall est toujours à la recherche de sa dream-team ? (Par Aminata Ndiaye)

La patrie avant le parti, voila l’expression qui nous pollue les oreilles depuis le remaniement du gouvernement Abdoul 1. Les changements constatés ça et là sont diversement appréciés par l’opinion et chacun, selon la position actuelle, tente de donner les raisons d’un remaniement précoce et force est de constater que ce réaménagement prouve au moins une chose : le tâtonnement au sommet de l’Etat.


Arrêtons de parler de patrie avant le parti, ce réaménagement du gouvernement n’a-t-il pas prouvé que Macky Sall est toujours à la recherche de sa dream-team ? (Par Aminata Ndiaye)
Après l’éclatante victoire du président Macky Sall et après les nombreuses supputations sur l’identité de celui qui deviendrait son premier ministre, le président Macky sall, comme nous l’avait habitué son mentor, avait signalé à gauche pour bifurquer à droite. La nomination de Monsieur Abdoul Mbaye, un banquier et technocrate à la tête du gouvernement avait surpris plus d’un. Les politiques comme les journalistes ont tous été pris de court. Mais, l’annonce du fils de Kéba Mbaye à la primature avait aussi suscité de l’espoir, un espoir de voir enfin la rupture tant annoncée, un espoir de voir naitre un nouveau régime fort, bien organisé et travailleur. Cependant, la publication de la liste des membres du gouvernement tant attendu avait provoqué une très grande déception. Dans la formation de ce premier gouvernement, Macky a fait comme wade à ses débuts, en servant ses alliés et en gratifiant ses compagnons des périodes de déche. Ce fut les partis avant la patrie. Les sénégalaise ont été quelques peu déçus de ne pas voir les hommes qu’il faut aux places qu’il faut. Beaucoup de nominations ont été contestées et aujourd’hui, sept mois plus tard, le temps a jugé. Le masque est tombé pour dévoiler au public les lacunes du nouveau régime.
Ce réaménagement constitue un aveu. Ce réaménagement prouve que les choix du départ n’étaient pas bien considérés. On pourrait noter trois éventualités qui prouveront tous que le président et son PM se cherchent encore.
1. Ceux qui sont exclus n’ont pas été à la hauteur de leurs charges, donc leurs compétences étaient surévaluées
2. Ceux qui ont été amputés ont prouvé leurs insuffisances dans certains domaines, donc ou ils étaient aussi sur évalués ou bien la fusion des départements impliquées n’a pas été bien pensée
3. Quant à ceux qui ont été déplacés ailleurs, c’est soit par ce qu’ils n’étaient pas à leur place et que leurs compétences étaient attendues ailleurs, soit parce que le président s’est enfin rendu compte que les ministères qu’occupaient certains partis alliés représentaient un réel danger pour lui du fait de la proximité avec le peuple qu’offraient ces ministères.
Dans tous les cas, un tâtonnement est aperçu et une déficience est notée. Si c’est le cas, fort sera de constater que nous nous sommes mis dans de beaux draps et que le Sénégal ne sait toujours pas ou il va atterir dans 5 ou 7 ans.
Dans l’état actuel du pays avec la crise qui sévit dans tous les secteurs, la résolution de nos problèmes viendra plus d’un changement de politique gouvernemental qu’un remaniement. Ce n’est pas une question de personne mais plutôt de système. Ce n’est pas non plus une question de parti ou de patrie, mais plutôt une question de COMPETENCE
Mercredi 31 Octobre 2012
Aminata Ndiaye




1.Posté par DOUDOU le 31/10/2012 12:37
AMINATA TU FERAIS MIEUX DE T'OCCUPER DE TES FOURNEAUX. AU MOINS MACKY A LE COURAGE DE SE SÉPARER DE CERTAINS DE SES PROCHES POUR PROMOUVOIR DES COMPÉTENCES INDÉPENDANTES. QUI CHERCHE TROUVE, AIDONS LE A METTRE EN PLACE LA MEILLEURE EQUIPE PAR DES SUGGESTIONS PLUTÔT DE PASSER NOTRE TEMPS A CRITIQUER POUR RIEN. AMINATA, DONNE DES PROPOSITIONS, ON EST A L'ECOUTE.

2.Posté par baba le 31/10/2012 13:04
elle s'est meme pas ce qu'elle dit celle là! c'est pour des COMPETENCES que macky a fait appel à d'autres!

3.Posté par Djine moussa le 31/10/2012 13:19
@doudou et toi ,tu doit uccuper de tes khoure you teigne,khana aminata dou senegalaise

shut up fuck up

4.Posté par Bouna KOITA le 31/10/2012 13:20
Bonjour Madame,

J'ai lu et relu votre article. Permettez-moi à on tour d'y apporter quelques commentaires.

1- Macky SALL a fini de se chercher. Il est le Président de la république . Il s'est entouré d'une équipe qui a travaillé pendant un semestre. il s'est aperçu que pour des raisons d'efficacité qu'il fallait revoir l'architecture et les hommes . Il la fait. fallait -il qu'il s'entetât? c'est au moins une preuve de lucidité.On ne conduit aveuglement les destinées d'un peuple. Macky a fait preuve de mesure et de réalisme précoces.
2-Il est vrai que les ministeres en nombre restreint ( 25), ont produit un effet de concentration, ce qui à terme aurait produit l'effet inverse de l'effet recherché : SOUPLESSE- RAPIDITE- EFFICACITE
3- souvenez vous Madame, le précédent pouvoir avait fini par traumatiser les sénégalais sur la (les) grandes taille(s), Macky sans doute a voulu aussi prendre en compte la dimension humaine des choses la notion de petite (s) taille (s)
4- Enfin ce qui importe pour nous sénégalais, c'est la gestion axée sur les résulats. Nous avons au moins une raison d'esperer que ce nouveau gouvernement fonctionne vite et mieux. Le programme "YY" existe , allons- y. le gouvernement n'est qu'un ensemble de moyens pour atteindre les objectifs et réaliser le chemin du véritable développement. Réaménager le gouvernement n'est pas un mauvais signe, bien au contraire une redistribution des cartes.

bonne lecture à tous

5.Posté par BATIKOULEUR le 31/10/2012 15:07
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6.Posté par toto le 31/10/2012 15:30
Ne vous fatiguez pas cette dame n'a même pas compris ce qu'elle a écrit. Cet article est très médiocre, Mme vous n'êtes pas à la hauteur du débat auquel vous voulez vous embarquer. S'il vous plait occupez vous des problèmes de votre niveau. Merci

7.Posté par Remani le 31/10/2012 16:47
Le Président de la république n’a pas encore pris la pleine mesure du chômage des jeunes. Aucune politique de l’emploi ne peut prospérer sans les PME. Si on met des fonds de financement et de garantie c’est pour inciter les entrepreneurs potentiels à créer des PME. Alors comment comprendre la création du « ministère du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel ». Déjà l’informel est occupé à 90% par le secteur commercial. Il aurait fallu l’appeler « Ministère du commerce, de l’industrie et des PME », l’informel est déjà dans le volet commercial. Les petites et moyennes entreprises (PME) représentent sans doute la source d'emplois la plus importante dans de nombreux pays en développement et sont souvent le fondement même du secteur privé local. Dans la sous – région beaucoup de pays ont compris le rôle des PME dans la création d’emploi et ont créé des départements spécifiques aux PME. La Cote d’Ivoire post crise mise sur les PME, pour résoudre les problèmes de l’emploi, en créant le Ministère de l’Artisanat et de la Promotion des PME.

8.Posté par IBOU DIAO le 31/10/2012 17:08
Cette Aminata,décidément n'a rien compris oubien elle feint ne rien comprendre. Remanier ou réajuster un gouvernement est il un aveu d'échec ? Bien au contraire,le Président a eu le courage de faire un bilan à mi parcours et de se rendre compte qu'il ya quelque chose qui cloche. Il fait fi de ses amitiés et décide de mettre les hommes qu'il faut à la place qu'il faut. Madame, qu'as tu dit alors de Wade qui a changé cinq fois de premier ministre ? Arréte de raconter des bétises.

9.Posté par KOITA BOUNA le 31/10/2012 17:29

Monsieur Remani

La problématique de l'emploi des jeunes est trés complexe. l'expérience des emplois-jeunes avec Jospin a été une réussite vous le savez. j'ai plaidé aussi pour la creation d'emploi des jeunes dans le domaine de l'économie sociale et solidaire. regardez lees gisements d'emplois qui ne demandent quà e^tre exploité dans le secteur non marchand: services aux personnes en situation de handicap, l'insertion des enfants de la rue, les TIC par le solaire dans le milieu rural, les sports comme moyen d'éducation populaire en ville et en milieur rural, l'informatisation des données dans toutes les collectivités de notre pays...... j'ai un document écrit.
oui il faut doper les PME/PMI et explorerle sectuer non marchand aussi je suis d'accord.
pour conclure, ne soyons pas dogmatique en terme de théories ibérable, socialiste ou .... la question de l'emploi des jeunes doit être traitée sans prétention mais avec INNOVATION;

MERCI

10.Posté par Citoyen le 01/11/2012 00:09
Sauvons nos universités publiques du naufrage.

(sans universités performantes, point de développement).

Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l'enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l'UNESCO. Nos instituions d'enseignement supérieur ont surtout un problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu'à présent, feignent de ne rien savoir (n'ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques!) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s'évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d'existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l'inaction de l’État.

En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c'est le début du CHAOS.

A l’État de faire l'état de la gestion de ceux qu'il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d'étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d'enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.

Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je propose des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d'être juge et parti.

Il n'est jamais trop tard pour bien faire un devoir citoyen.

11.Posté par faye magueye le 01/11/2012 04:24
la patrie avant le parti , macky a tenu parole.


Lorsque les politiciens de la pure race

Savouraient la belle vie des chics palaces,

Entourés d’imposteurs qui bernent amadouent

Pour décrocher un poste ou soutirer de sous ;

Concoctaient des stratagèmes pour abuser la confiance

Du peuple toujours charmé par les promesses mirages ;

Le président Macky sillonnait les artères de petits villages.

Ses poignets de mains chaudes énergiques données

Aux pauvres des régions et localités les plus éloignées

Faisaient l’espoir d’une autre forme de gouvernance.

Lorsque les losers encombraient la place de l’indépendance

Pour faire de la révolte une nouvelle politique de roublardise

Afin de pouvoir lancer leur dernier filet de pêche,

Se faire brutaliser, se faire victime ; susciter pitié

Et capter quelques poissons au choix indécisif,

Macky avait dégagé un plan plus offensif

Conte la volonté du pape du sopi de mourir au trône.

Il s’agissait d’accoupler contestations et campagne.

Il avait osé braver les critiques de ces Co-opposants.

A la main un programme de campagne convainquant

Macky était allé révéler au public son projet de développement.

Car disait-il même si Wade avait était écarté aux échéances

Il fallait que les autres candidats présentent quelque chose.

Un programme de changement et de prospérité faisable.

Ce que *les croyant plus rusés* disaient à huis-clos

Sous une intention cachée derrière un non-dit complot,

Le président le disait ouvertement en public.

Il avait clairement confirmé sa position politique.

Macky ne comptait pas uniquement d’un Benno contestateur

Et d’un jeu en cache-cache pour accéder au pouvoir.

Il avait la ferme volonté de par son superbe profile

Gagner la confiance du peuple et diriger le Sénégal.

Apres sa victoire écrasante aux votes,

Le peuple jubilait, surtout ses fideles potes.

Le discours du président tenu lors de l’investiture

Qui montre par elle-même une volonté ferme de rupture

D’une démarcation de la propagande inutile et du gaspillage

Avait brisé tout penchant d’abus de pouvoir, par quiconque.

Macky ne protège pas les détourneurs des deniers publics

Il l’a éclairci lors de son discours de l’avènement de l’indépendance

N’a-t-il pas la volonté de promouvoir la bonne gouvernance ?

Lors de l’investiture mémorable de son prédécesseur

Un stade rempli de gens payés était venu célébrer

Le glissement de l’Etat dans les griffes de faucons

Qui l’ont démoli et lui ont fait porté une autre peau.

Tous les moyens nécessaires étaient déployés,

On jubilait chantait le nom du pape, festoyait.

Quant à Macky attentif aux doléances préélectorales du peuple

Recadre son investiture dans le cercle de l’essentiel.

Il opère une forme de gouvernance plus sobre

Et intime une gestion indemne de zone sombre.

Même si s’est imposée la nomination injustifiée

Des ministres délégués ainsi que celle des conseillés,

Macky a essayé de se conformer à sa promesse politique,

Diminuer le nombre de ministres de la république.

Diriger un pays n’est pas une piètre affaire.

En gouvernance volonté et réalité du terrain diffèrent.

Si c’est dans le souci de mieux servir le peuple

Une trentaine de ministres est compréhensible.

Le remaniement d’hier a réconforté notre choix.

Macky a toujours le profile de surchoix.

Il a choisi la patrie

Au détriment de son parti.

Le technocrate contre le politique.

Quelle décision courageuse et patriotique.

Quand l’économie stagne et l’investissement se raréfie

Le président a osé démettre Badara cissé et placer Mankeur Ndiaye

Avide de servir la patrie il méprise la prochaine élection.

Macky s’est sacrifié politiquement pour la nation

Et toi peuple quelle est ta contribution ?

Quelle est ta partition de la construction du Sénégal ?

Travaillons tous et Soutenons président Sall.

Pas parce qu’il est secrétaire général de L’APR

Mais parce qu’il travaille et porte notre espoir.



Faye Magueye Changchun 30 oct. 2012



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