Ramatoulaye Dieng Ndiaye, experte en environnement a relancé le débat sur l’application de la loi contre l’utilisation des sachets plastiques. Mme Ndiaye qui était la marraine de la journée mondiale de l’environnement célébrée par la 40ème promo de l’Institut des Sciences de l’Environnement (ISE) a rappelé l’adoption par le Sénégal de la loi n°2015-09 du 04 mai 2015 relative à l’interdiction de la production, de l’importation, de la détention, de la distribution et de l’utilisation des sachets plastiques de faible micronnage et à la gestion rationnelle des déchets plastiques.
Cependant force est de constater a-t-elle indiqué, que promulguée le 4 mai 2015 et entrée en vigueur le 4 janvier 2016, la loi interdisant le plastique peine encore à être appliquée et le Sénégal est toujours en proie au fléau des déchets plastiques.
« Loin de moi l’idée de remettre en question les multiples actions faites, mais tout de même, il est devient opportun de se poser la question suivante : Pourquoi l’éradication de l’utilisation d’un certain type de plastique a marché chez nos proches voisins de la sous-région et dans certains pays africains et pourquoi pas ici au Sénégal ? » s’est elle intérrogée. Avant de poursuivre en indiquant que la réponse n’est pas du tout simple « en raison des nombreuses imbrications de cette question au plan socio-économique ». Tout de même, a poursuivi l’actuel Directeur des Affaires générales à la Direction générale de l’Administration territoriale du Ministère de l’Intérieur, « il demeure constant que l’absence de textes d’application de cette loi, demeure un écueil de taille à la mise en application effective de cette loi ».
Pour rappel, la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement est sur le
thème : « Combattre la pollution plastique ».
Pour finir, Mme Ramatoulaye Ndiaye Dieng a rappelé la nécessité dans la mise en œuvre de l’acte trois de la décentralisation de donner aux collectivités territoriales la place qui doit leur revenir dans ce combat contre la pollution. Un appel qui elle espère, sera entendu « avec le transfert de compétences aux collectivités territoriales qui donnent aux exécutifs locaux les pleines prérogatives en matière de police administrative en général et de préservation de la salubrité publique en particulier »
Cependant force est de constater a-t-elle indiqué, que promulguée le 4 mai 2015 et entrée en vigueur le 4 janvier 2016, la loi interdisant le plastique peine encore à être appliquée et le Sénégal est toujours en proie au fléau des déchets plastiques.
« Loin de moi l’idée de remettre en question les multiples actions faites, mais tout de même, il est devient opportun de se poser la question suivante : Pourquoi l’éradication de l’utilisation d’un certain type de plastique a marché chez nos proches voisins de la sous-région et dans certains pays africains et pourquoi pas ici au Sénégal ? » s’est elle intérrogée. Avant de poursuivre en indiquant que la réponse n’est pas du tout simple « en raison des nombreuses imbrications de cette question au plan socio-économique ». Tout de même, a poursuivi l’actuel Directeur des Affaires générales à la Direction générale de l’Administration territoriale du Ministère de l’Intérieur, « il demeure constant que l’absence de textes d’application de cette loi, demeure un écueil de taille à la mise en application effective de cette loi ».
Pour rappel, la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement est sur le
thème : « Combattre la pollution plastique ».
Pour finir, Mme Ramatoulaye Ndiaye Dieng a rappelé la nécessité dans la mise en œuvre de l’acte trois de la décentralisation de donner aux collectivités territoriales la place qui doit leur revenir dans ce combat contre la pollution. Un appel qui elle espère, sera entendu « avec le transfert de compétences aux collectivités territoriales qui donnent aux exécutifs locaux les pleines prérogatives en matière de police administrative en général et de préservation de la salubrité publique en particulier »
Autres articles
-
TOUBA - Mafary Ndiaye accepte « la main tendue » de Déthié Fall et rejoint la coalition Pastef
-
L'armée tchadienne accusée d'avoir tué par erreur des "dizaines" de pêcheurs au Nigeria, selon des sources locales
-
TOUBA- Abdoulaye Niane ( Dekkal - Téranga): « Écueils à éviter : Des députés qui se comportent comme des enfants et un pouvoir exécutif qui contrôle le législatif »
-
Élections 2024 : L’Intelligence Émotionnelle, l’Arme Secrète des Candidats
-
KOLDA : Tidiane Tamba (ex PDS) rejoint le Pastef et soutient sa liste pour les législatives...