Pour avoir réussi à mobiliser un nombre important de chefs d’entreprise à travers le monde, Macky Sall a mené la campagne électorale la plus coûteuse de l’histoire politique du Sénégal tout en restant encore riche à la fin. En face, ses adversaires étaient lessivés.
Grâce à cet argent tombé du ciel, Macky Sall a pu ainsi prendre en charge sa campagne durant tout le premier tour puis celle de la coalition qui l’a accompagné au second. Il a été tellement « liquide » qu’il proposait entre 10 et quinze millions voire plus à tous ceux qui lui assuraient un soutien. Sans oublier les voitures soit un à deux 4X4 par responsable. D’où lui est venu tout cet argent ? Cette question mérite d’être étudiée maintenant même si Macky Sall est actuellement intouchable. Son pouvoir n’étant pas éternel, on se la posera bien dans six ou treize ans. Autant disposer des réponses dont nous aurons besoin plus tard pendant qu’il est encore temps.
Il faut différencier Macky Sall dans ses fonctions de chef d’Etat et Macky Sall candidat à l’élection présidentielle. S’il est protégé par la loi le temps de sa mandature, il n’en est rien lorsqu’il commet un délit en tant que chef de parti et futur président de la république. Macky Sall peut être poursuivi pour avoir reçu de l’argent pour sa campagne électorale venant de sources non identifiées. Comme dans le cas de Nicolas Sarkozy dans le cadre du financement de sa campagne par la famille Béthencourt.
Que vient faire Aïdara Sylla dans cet imbroglio financier ? Macky Sall avait fait appel à Aïdara Sylla comme à d’autres pour le soutenir financièrement pour battre Abdoulaye Wade. L’homme d’affaires Sylla avait opposé un refus poli mais ferme en affirmant qu’il restait fidèle au président Abdoulaye Wade. Cette réponse est restée dans la mémoire de Macky Sall qui, par cette arrestation, vient la rappeler à son auteur, montrant par là même occasion sa nature rancunière.
Mais en capturant Aïdara Sylla, Macky Sall fait d’une pierre deux coups. Conscient de la capacité de mobilisation du Pds qui a prévu d’organiser une marche le 12 janvier 2013, il a saisi cette occasion pour couper les fonds à ce parti. C’est la lutte qu’il mène depuis le début : appauvrir les responsables libéraux capables de financer les activités de leur parti dans l’objectif d’éliminer toute opposition à sa politique. Même au sein de ses rangs, tout le monde est sous surveillance étroite pour empêcher toute possibilité de refaire du « mackysme », l’art de gagner 1,6 milliards par an en étant directeur de société, ministre, premier ministre et président de l’assemblée nationale.
Quand en même temps, Macky Sall et son épouse distribuent des sommes astronomiques aux responsables et militants de son parti l’APR, les autres formations politiques sont privées de tout financement au motif qu’il s’agit d’argent mal acquis.
Si Macky Sall peut, en six ans de responsabilités professionnelles et étatiques, détenir huit milliards de FCFA dans ses comptes bancaires (une goutte d’eau dans l’océan de sa richesse), qu’en est-il d’Abdoulaye Wade qui a occupé pendant 60 ans de hautes responsabilités dont douze en tant que président de la république. Si Abdoulaye Wade a été capable de mobiliser autant d’argent pour réaliser tous les projets au Sénégal qu’est-ce qui l’empêche de le faire pour lui même en tant que personne privée. Ce qu’il a fait pendant cinquante ans comme avocat et expert international. Quand on a pu pendant vingt-six ans financer les activités de son parti, il serait surprenant qu’on ne puisse plus le faire après avoir occupé le poste de président de la république.
Il existe maintenant dans notre code pénal le délit de richesse. Les coupables sont toujours convoqués, s’ils ont des relations avec les libéraux, ils sont emprisonnés. Les investisseurs le savent tellement qu’ils se sont détournés vers d’autres destinations de peur d’être inquiétés pour ce même motif.
Grâce à cet argent tombé du ciel, Macky Sall a pu ainsi prendre en charge sa campagne durant tout le premier tour puis celle de la coalition qui l’a accompagné au second. Il a été tellement « liquide » qu’il proposait entre 10 et quinze millions voire plus à tous ceux qui lui assuraient un soutien. Sans oublier les voitures soit un à deux 4X4 par responsable. D’où lui est venu tout cet argent ? Cette question mérite d’être étudiée maintenant même si Macky Sall est actuellement intouchable. Son pouvoir n’étant pas éternel, on se la posera bien dans six ou treize ans. Autant disposer des réponses dont nous aurons besoin plus tard pendant qu’il est encore temps.
Il faut différencier Macky Sall dans ses fonctions de chef d’Etat et Macky Sall candidat à l’élection présidentielle. S’il est protégé par la loi le temps de sa mandature, il n’en est rien lorsqu’il commet un délit en tant que chef de parti et futur président de la république. Macky Sall peut être poursuivi pour avoir reçu de l’argent pour sa campagne électorale venant de sources non identifiées. Comme dans le cas de Nicolas Sarkozy dans le cadre du financement de sa campagne par la famille Béthencourt.
Que vient faire Aïdara Sylla dans cet imbroglio financier ? Macky Sall avait fait appel à Aïdara Sylla comme à d’autres pour le soutenir financièrement pour battre Abdoulaye Wade. L’homme d’affaires Sylla avait opposé un refus poli mais ferme en affirmant qu’il restait fidèle au président Abdoulaye Wade. Cette réponse est restée dans la mémoire de Macky Sall qui, par cette arrestation, vient la rappeler à son auteur, montrant par là même occasion sa nature rancunière.
Mais en capturant Aïdara Sylla, Macky Sall fait d’une pierre deux coups. Conscient de la capacité de mobilisation du Pds qui a prévu d’organiser une marche le 12 janvier 2013, il a saisi cette occasion pour couper les fonds à ce parti. C’est la lutte qu’il mène depuis le début : appauvrir les responsables libéraux capables de financer les activités de leur parti dans l’objectif d’éliminer toute opposition à sa politique. Même au sein de ses rangs, tout le monde est sous surveillance étroite pour empêcher toute possibilité de refaire du « mackysme », l’art de gagner 1,6 milliards par an en étant directeur de société, ministre, premier ministre et président de l’assemblée nationale.
Quand en même temps, Macky Sall et son épouse distribuent des sommes astronomiques aux responsables et militants de son parti l’APR, les autres formations politiques sont privées de tout financement au motif qu’il s’agit d’argent mal acquis.
Si Macky Sall peut, en six ans de responsabilités professionnelles et étatiques, détenir huit milliards de FCFA dans ses comptes bancaires (une goutte d’eau dans l’océan de sa richesse), qu’en est-il d’Abdoulaye Wade qui a occupé pendant 60 ans de hautes responsabilités dont douze en tant que président de la république. Si Abdoulaye Wade a été capable de mobiliser autant d’argent pour réaliser tous les projets au Sénégal qu’est-ce qui l’empêche de le faire pour lui même en tant que personne privée. Ce qu’il a fait pendant cinquante ans comme avocat et expert international. Quand on a pu pendant vingt-six ans financer les activités de son parti, il serait surprenant qu’on ne puisse plus le faire après avoir occupé le poste de président de la république.
Il existe maintenant dans notre code pénal le délit de richesse. Les coupables sont toujours convoqués, s’ils ont des relations avec les libéraux, ils sont emprisonnés. Les investisseurs le savent tellement qu’ils se sont détournés vers d’autres destinations de peur d’être inquiétés pour ce même motif.
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