L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye n’est pas pour le moins adepte du Conseil constitutionnel sous sa forme actuelle. Abdoul Mbaye juge que l’institution est budgétivore et ne répond pratiquement pas à l’attente des citoyens dans les décisions qu’il est appelé à prononcer.
« Pour une institution dotée d’un budget de plus d’un milliard de nos francs, j’estime que c’est cher payé pour l’Etat et les contribuables », a-t-il soutenu en réponse à la décision d’incompétence prise à la suite de la saisine sur la loi instituant le parrainage le 19 avril dernier.
« C’est une institution qui est compétente que quand elle est incompétente », a raillé le premier chef de gouvernement de l’ère Macky Sall en faisant le parallèle avec la décision d’utiliser d’autres pièces d’identification pour les élections législatives.
Selon lui, les Sénégalais se sont habitués à des rendez-vous ratés avec cette juridiction. Pour autant, il ne compte pas accepter fatalement l’application de la loi précitée. Au sein de la nouvelle plateforme de l’opposition, ils ont prévu d’internationaliser la lutte au niveau régional et à l’international.
Abdoul Mbaye est aussi contre le principe d’une coalition au premier tour de la présidentielle. Il l’envisage au second, autour du candidat le mieux placé de l’opposition, en soulignant que la multiplicité des candidatures se fait contre le pouvoir. Ce qui justifie l’instauration du système de parrainage.
Le président de l’ACT était venu officialiser l’arrivée dans ses rangs de Bicharra Thiam, un ancien du cabinet de la ministre Ndèye Khady Diop et qui était le secrétaire politique de l’Union Démocratique et Républicaine (UDR) de Mohamed Rajab. Un responsable politique dont la capacité de mobilisation va désormais profiter à l’ancien premier ministre et son parti auxquels il s’est engagé à donner le contrôle politique de la capitale du Saloum.
« Pour une institution dotée d’un budget de plus d’un milliard de nos francs, j’estime que c’est cher payé pour l’Etat et les contribuables », a-t-il soutenu en réponse à la décision d’incompétence prise à la suite de la saisine sur la loi instituant le parrainage le 19 avril dernier.
« C’est une institution qui est compétente que quand elle est incompétente », a raillé le premier chef de gouvernement de l’ère Macky Sall en faisant le parallèle avec la décision d’utiliser d’autres pièces d’identification pour les élections législatives.
Selon lui, les Sénégalais se sont habitués à des rendez-vous ratés avec cette juridiction. Pour autant, il ne compte pas accepter fatalement l’application de la loi précitée. Au sein de la nouvelle plateforme de l’opposition, ils ont prévu d’internationaliser la lutte au niveau régional et à l’international.
Abdoul Mbaye est aussi contre le principe d’une coalition au premier tour de la présidentielle. Il l’envisage au second, autour du candidat le mieux placé de l’opposition, en soulignant que la multiplicité des candidatures se fait contre le pouvoir. Ce qui justifie l’instauration du système de parrainage.
Le président de l’ACT était venu officialiser l’arrivée dans ses rangs de Bicharra Thiam, un ancien du cabinet de la ministre Ndèye Khady Diop et qui était le secrétaire politique de l’Union Démocratique et Républicaine (UDR) de Mohamed Rajab. Un responsable politique dont la capacité de mobilisation va désormais profiter à l’ancien premier ministre et son parti auxquels il s’est engagé à donner le contrôle politique de la capitale du Saloum.
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