A nos forces vives de la nation (Momar Mbengue)


A nos forces vives de la nation (Momar Mbengue)
Depuis l’indépendance du Sénégal en 1960, nous confions les reines de notre cher pays aux politiciens professionnels sous la bannière de PS ou PDS. Le résultat est aujourd’hui tout simplement catastrophique. La corruption à tous les niveaux de la société, à commencer par le Président lui-même (Affaire Alex Segura), un gouvernement qui méprise les populations en leurs laissant dans les eaux stagnantes toute l’année. L’accès aux soins de santé est devenu un luxe, et quand on y a accès très souvent le service est redoutable par faute de moyens. L’électricité est devenue une denrée rare. D’ailleurs le président aimerait nous retourner aux bougies, alors qu’on est au 21e siècle.
Le pouvoir est devenu facteur de promotion sociale, on passe de chômeur à milliardaire en quelques années voire des mois. Surtout quand on contrôle ce qu’ils appellent dans leur jargon : Fonds politiques. Idrissa Seck nous l’a démontré d’ailleurs, en nous disant qu’il s’en est servi et qu’il est devenu très riche. Pire encore il nous a enseigné, avec une bonne pédagogie, qu’en ce qui concerne ces fonds politiques, celui qui en ait le contrôle pouvait tout simplement brûler cet argent selon son humeur du jour. Alors que c’est tout bonnement l’argent du contribuable qui doit servir à des actions concrètes et rapides pour le compte du peuple. Il est communément appelé « Fonds secrets » dans d’autres pays.

On assiste à une panoplie de Ministres aussi arrogants que incompétents. L’auteur de ‘Fantômas’, Aida Mbodj dicte sa propre loi à Bambey. Quand il y a eu bavure à Sangalkam, entraînant la mort d’un jeune père de famille, le Ministre responsable de cette honte a osé regarder les Sénégalais, les yeux dans les yeux pour dire qu’il ne regrettait rien. La semaine d’après sa femme fut épinglée dans la gestion de la case des tout-petits, le dit Ministre, Alioune Sow menaça celui qui toucherait un seul cheveu de sa femme, j’espère que c’est un cheveu naturel!

Je ne parlerai pas de Monsieur Karim Wade puisqu’il ne représente que lui-même sur le champ politique. Il sait déjà que la monarchie installée au Sénégal sera dissoute. Oui dissoute, parce qu’il y a déjà monarchie, quand on confie plus de 40% du budget d’un pays à un gamin, comme dirait Mr. Gadio, sans contrôle, une audite n’est même pas envisageable, Macky Sall ne me démentira pas. On reste toujours sur notre faim sur le cas de l’Anoci. Et même pire, il s’est permis de demander l’intervention de l’armée française au Sénégal, pour certainement mieux assœire la suprématie des Français, dont lui-même, sur le peuple Sénégalais.
Les émigrés sont laissés à eux-mêmes. Nous assistons aujourd’hui à un coût exorbitant des tarifs de communication envers le Sénégal, une surtaxe sur les billets d’avion. Le ministre de l’environnement, Mr Djibo Ka vient de refuser l’extension de l’âge limite de 7 ans des voitures exportées vers le Sénégal. Parce que ça pollue, parait-il. Alors qu’il n’a pas daigné à nous faire une seule usine de transformation des déchets. Depuis des décennies, l’entreprise ICS-Senchim sise au Km 14 Route de Rufisque pollue et tue les populations à compte goutte. Rien n’est encore fait, et ne se fera très probablement. Juste ne pour citer que quelques exemples.

Nos choix se limitent-ils entre le PS (40 ans de pouvoir), le PDS (qui fait encore parler lui, scandale après scandale) ou PDS-Bis (Le fils d’emprunt, que j’appellerai plutôt le vrai fils politique). Non ! Les Sénégalais mériteraient mieux que ça.

Ne serait il pas le moment de prendre notre destinée en main? N’avons-nous pas droit à une vraie alternative?

Je pense que si, Cette alternative, nous la voulons, le peuple sénégalais le veut. D’ailleurs des jeunes comme Fou Malade, Fadel Baro et Thiat autour de « Y EN A MARE » que je salue au passage et remercie pour leur courage, ont déjà montré le chemin avec la collaboration des populations. Ils sont entrains de forger le type de peuple voulu par Thomas Sankara pour le sien. Il disait : il nous faut un peuple de convaincus et non de vaincus qui subissent les conséquences d’un régime totalitaire et hasardeux.

Cependant, un changement à la base (N.T.S.) devrait s’accompagner d’une vraie alternative au sommet de l’état. Pour cela, le slogan « Wade Dégage » ne suffira pas. Parce qu’en 2000, « Diouf Dégage » nous a ramené pire que Diouf (Wax Waxeet). Enfin nous sénégalais, devons aspirer à une vraie alternative, une nouvelle ère qui va fermer celle de la politique politicienne, dont feu Me Kéba Mbaye (Paix à son âme) qualifiait de métier le plus facile au monde.

C’est pour cela que je lance un appel solennel à toutes les forces vives de la nation, à toutes nos élites intègres de se réunir autour d’une coalition pour les prochaines échéances électorales. Afin d’assurer une victoire sur les forces rétrogrades obscurantistes et ténébreuses pour la société sénégalaise.

Je pense naturellement à une coalition composée par Ibrahima Fall, Cheikh Bamba Dièye, Mamadou Lamine Diallo, Latif Koulibaly, Mame Adama Gueye, Mansour Sy Djamil, Talla Sylla, Jacques Diouf, Alioune Tine, Eva Marie Cole Seck, Moussa Touré, Amsata Sow Sidibé, Lamine Diack et pourquoi pas quelques doyens qui ont toujours les mains propres, mes pensées vont à Abdoulaye Bathily et j’en passe. D'autres personnalités patriotes auront leur place dans une telle équipe dont la mission fondamentale sera celle de rupture et de refondation des bases de notre république. Certainement on fera appel à la leçon inaugurale de Feu Kéba Mbaye sur l’éthique pour nous accompagner dans notre démarche.

L’idéal serait que cette coalition s’appuie sur les conclusions des assises nationales, pour en faire une base de son programme d’action une fois élue pour servir les sénégalais. Cette coalition devrait inviter le peuple des assises, dans sa globalité, pour son processus de sélection. Ces derniers devront se ranger derrière le candidat choisi pour les prochaines échéances électorales. Aujourd’hui, Benno Alternative 2012 (BA 2012) est bien placée pour jouer ce rôle.
Cependant certains auraient de l’avance sur les autres, du moins d’après l’opinion. Une équipe avec comme duo de tête Ibrahima Fall et Cheikh Bamba Dièye me semble évident. Le premier a une expérience nationale et internationale. Il a tous les critères pour assurer un mandat de transition. Le deuxième est jeune et dynamique, il a une base politique et de l’expérience en matière d’élection. En cheminant avec Ibrahima Fall, Il pourra se préparer pour la relève de 2017. Leur intégrité n’est pas en doute, contrairement aux leaders de PS, PDS et PDS-Bis.
Chers compatriotes, l’heure est cruciale, l’urgence de la situation devrait nous faire enterrer tous les intérêts partisans pour que afin l’intérêt de la nation prime sur tout. Vous n’avez pas le droit de nous refuser une ultime demande pour sauver les générations à venir, et pourquoi pas donner l’exemple à suivre pour toute la sous-région.


Momar Mbengue

Email : momarmbengue@hotmail.fr

Toronto, Canada
Samedi 19 Novembre 2011




1.Posté par Idy mytho le 19/11/2011 12:22
Très belle analyse Monsieur Mbengue.

2.Posté par soso le 19/11/2011 15:24
Franchement, l'analyse est pertinente!



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