Cette question mérite vraiment d’être posée car depuis l’accession du professeur Saliou NDIAYE à la tête de l’UCAD, des gens tapis dans l’ombre veulent toujours lui mettre des bâtons dans les roues.
Nul n’ignore qu’il y a certes des manquements dans la gestion universitaire car aucune œuvre humaine n’est parfaite. Mais exposer des audits dans la presse, de permettre à des journalistes d’en commenter (qui du reste font leur travail) mais ne maitrisant pas certaines rouages du fonctionnement de l’administration universitaire et cela peut induire parfois à des erreurs. Donc, il est bon en tant que chercheur et d’avoir bénéficié d’une expérience dans l’administration universitaire, je me dois d’apporter quelques analyses et éclaircissements.
Je me permettrais de ne pas trop entrain dans le fond des choses surtout en ce qui concerne l’aspect finance, mais certaines questions méritent d’être posées : « qui a » ou « qui ont » donné l’autorisation de faire cette publication dans la presse ? À quel but ? Et qui a intérêt ?
Ces audits, commandés par la Banque Mondiale ou l’Etat du Sénégal avait un but bien déterminé à savoir faire l’état des lieux…. Si maintenant ces audits se trouvent entre les mains des médias, on se tenterait de connaitre qui a donné une telle instruction ?
Deux possibilités se dégagent :
- Soit c’est au niveau de la Banque Mondiale ou bien,
- Soit au niveau de la direction de l’enseignement supérieur
Quant au ministère de l’enseignement supérieur, je pense jusqu’à preuve du contraire ; l’autorisation de divulguer ces infos dans la presse ne provient pas d’eux.
En tout état de cause, une chose est sûre ces documents sont tombés entre une main invisible ou visible d’un potentiel ou potentielle candidat ou candidate au poste de recteur de l’UCAD.
Comme nous l’avions dit au-dessus, la personne visée n’est rien personne d’autre que le recteur Saliou NDIAYE. Car la gestion de l’administration et des établissements qui la compose ou en dépendent sont assurées sous son autorité suivant les dispositions arrêtées à l’initiative du gouvernement de la République du Sénégal.
- Vu qu’il est nommé recteur depuis 2010 ; et que son premier mandat doit en principe prendre fin d’ici quelques mois. Pour rappel, le mandat du recteur ne dure que 3 ans et est susceptible de renouvellement.
- Vu aussi que les audits ont pris en compte la gestion de 2008, cela signifie que la gestion de l’ex-recteur le professeur Abdou Salam SALL est impliquée. C’est aussi une manière de l’écarter et de le faire taire. Car on a noté depuis un certain temps que l’ex-recteur fait des sorties médiatiques, s’exprime librement sur des questions liées à l’enseignement supérieur. Pour eux c’est un potentiel candidat pour un retour à la tête de l’UCAD.
Pour rappel, le recteur qui est un professeur titulaire est nommé par décret présidentiel et est choisi parmi ces pairs.
Le professeur Saliou NDIAYE est un homme du sérail comme on dit dans le langage populaire. C’est un intellectuel hors paire qui a fait ses preuves à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines où il a gravi tous les échelons en passant par assistant jusqu’à devenir professeur titulaire.
Il a aussi eu à occuper les postes de chef de département d’histoire, assesseur et doyen avant de devenir recteur de l’UCAD. Un homme de cette dimension mérite des encouragements et félicitations. Nous disons qu’il est temps d’arrêter cette cabale contre le recteur Saliou NDIAYE et ses employés proches notamment Assane SALL de la Direction des Finances au rectorat qui ne veulent et ne font que travailler pour la bonne marche de l’institution universitaire.
Cette cabale a trop duré et constitue une indignation et si c’est cela qui fait avancer l’UCAD, le chemin est encore loin.
L’université doit avancer mais avec des gens qui ont de la décence et de la vision de la trempe du professeur Saliou NDIAYE qui a fait l’unanimité depuis son accession à la tête de l’UCAD : respecté par ses collègues universitaires, adulé par ses étudiants et écouté par son personnel.
Tenez bon Monsieur le recteur, les universitaires vous connaissent et ne laisseront jamais les détracteurs vous abattre !
Oumar TRAORE
Doctorant en droit privé à la FSJP de l’UCAD
Autres articles