Grand-père,
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose toi.
Tu nous as guidé si longtemps
Dans la joie et dans les tourments
Tu nous as fais rêver aussi
Sans jamais nous demander merci
Grand-père,
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose toi.
Il est temps que juste avant l’orage
Tu nous ouvres la barrière du péage
Il est temps que ta parole politique
Passe au patrimoine historique
Grand-père,
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose-toi.
Tu as souvent décidé pour nous
Comme le chef d’un troupeau de gnous
Tu as parfois tremblé sur tes bases
Sans jamais oublier le chemin de ta case
Grand-père,
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose-toi.
Tu as encore ce soir soif de ton pouvoir
Entre Popenguine et Dakar
Tu n’es pas prêt à lâcher les rênes
Même si tu nous fais beaucoup de peine
Grand-père,
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose-toi.
Senghor et Diouf sont dans nos mémoires
Ne crains pas le jugement de l’histoire
Seule la dignité de ton départ
Sonnera le glas de ton retard
Grand-père,
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose-toi.
Regarde-les chercher le chemin
Pour ton peuple qui tend les mains
A la recherche d’un nouveau destin
Que tu devines avec dédain
Grand-père,
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose-toi.
Regarde-les emporter ton pays
Dans un tourbillon de folie
A la recherche d’une nouvelle vie
Dont tu ne fais déjà plus partie
Grand-père,
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose-toi.
Abdoul Aziz Ndiaye Ecrivain
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose toi.
Tu nous as guidé si longtemps
Dans la joie et dans les tourments
Tu nous as fais rêver aussi
Sans jamais nous demander merci
Grand-père,
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose toi.
Il est temps que juste avant l’orage
Tu nous ouvres la barrière du péage
Il est temps que ta parole politique
Passe au patrimoine historique
Grand-père,
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose-toi.
Tu as souvent décidé pour nous
Comme le chef d’un troupeau de gnous
Tu as parfois tremblé sur tes bases
Sans jamais oublier le chemin de ta case
Grand-père,
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose-toi.
Tu as encore ce soir soif de ton pouvoir
Entre Popenguine et Dakar
Tu n’es pas prêt à lâcher les rênes
Même si tu nous fais beaucoup de peine
Grand-père,
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose-toi.
Senghor et Diouf sont dans nos mémoires
Ne crains pas le jugement de l’histoire
Seule la dignité de ton départ
Sonnera le glas de ton retard
Grand-père,
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose-toi.
Regarde-les chercher le chemin
Pour ton peuple qui tend les mains
A la recherche d’un nouveau destin
Que tu devines avec dédain
Grand-père,
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose-toi.
Regarde-les emporter ton pays
Dans un tourbillon de folie
A la recherche d’une nouvelle vie
Dont tu ne fais déjà plus partie
Grand-père,
Viens t’assoir à l’ombre de l’acacia
Repose-toi.
Abdoul Aziz Ndiaye Ecrivain
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