Ce fut l'exaspération dans le camp du maire de Ziguinchor. Ses partisans étaient dans une colère acide, au premier tour de la Présidentielle, contre le "pape du Sopi". A quelques jours de l'ultime face-à-face Wade-Sall, et après le passage de Goorgi à Ziguinchor, le bastion libéral de la partie méridionale du Sénégal retrouve le sourire avec l'honneur et la dignité - d'hiérarque du Pds - restaurés à Abdoulaye Baldé.
Une alliance avec Macky Sall - vainqueur du Nord au premier tour - aurait fait basculer le score, au second round de la Présidentielle, en faveur du leader de la nouvelle coalition "Bennoo Bokk Yaakaar". Mais Abdoulaye Baldé, qui contrôle le Sud, s'est gardé d'accepter la main tendue du challenger de Goorgi. Par fidélité d'abord à "celui qui l'a fait" et par respect à l'éthique en pays diola qui n'accepte que le jeune trahisse plus âgé que lui.
De bonne source, Macky Sall a essayé d'attirer Baldé dans ses filets sur le ton que voici : "J'ai le Nord, tu as le Sud, rejoins-moi".
Abdoulaye Baldé jouit d'une grande popularité à Ziguinchor et dans plusieurs contrées de la Casamance. Produit d'un brassage ethnique - son père est peul, sa mère diola -, le maire de Ziguinchor est polyglotte. Il manie parfaitement le mandingue, sa langue maternelle et les autres parlers du terroir.
Récemment, le départ de son attachée de cabinet Marie Bineta Badji pour Macky avait été interprété comme une grosse perte. Ses proches relativisent : "Nos adversaires croient avoir pêché un gros poisson, mais leur hameçon a pris une arête de poisson". Réagissant à cette défection, Baldé aurait lâché : "C'est une épine qu'on m'a enlevé du pied".
Des informations en notre possession indiquent que la collaboratrice de M. Baldé aurait été renvoyée avant même qu'elle n'ait rendu publique sa démission des FAL. "Elle a été limogée quand on a senti qu'elle avait à coeur de quitter le navire, pensant sans doute que nous allions couler", rapporte un proche du ministre d'Etat ministre des Mines et de l'Industrie.
Conscient sans doute de l'erreur commise au premier tour, en n'affectant pas au maire de Ziguinchor les fonds nécessaires à sa campagne électorale, Me Wade s'est rattrapé en disant que c'est Baldé son dauphin. Une déclaration fortement appréciée par les partisans de l'ex-Directeur exécutif de l'Anoci donnée naguère pour le frère "siamois" du fils biologique du Président.
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Une alliance avec Macky Sall - vainqueur du Nord au premier tour - aurait fait basculer le score, au second round de la Présidentielle, en faveur du leader de la nouvelle coalition "Bennoo Bokk Yaakaar". Mais Abdoulaye Baldé, qui contrôle le Sud, s'est gardé d'accepter la main tendue du challenger de Goorgi. Par fidélité d'abord à "celui qui l'a fait" et par respect à l'éthique en pays diola qui n'accepte que le jeune trahisse plus âgé que lui.
De bonne source, Macky Sall a essayé d'attirer Baldé dans ses filets sur le ton que voici : "J'ai le Nord, tu as le Sud, rejoins-moi".
Abdoulaye Baldé jouit d'une grande popularité à Ziguinchor et dans plusieurs contrées de la Casamance. Produit d'un brassage ethnique - son père est peul, sa mère diola -, le maire de Ziguinchor est polyglotte. Il manie parfaitement le mandingue, sa langue maternelle et les autres parlers du terroir.
Récemment, le départ de son attachée de cabinet Marie Bineta Badji pour Macky avait été interprété comme une grosse perte. Ses proches relativisent : "Nos adversaires croient avoir pêché un gros poisson, mais leur hameçon a pris une arête de poisson". Réagissant à cette défection, Baldé aurait lâché : "C'est une épine qu'on m'a enlevé du pied".
Des informations en notre possession indiquent que la collaboratrice de M. Baldé aurait été renvoyée avant même qu'elle n'ait rendu publique sa démission des FAL. "Elle a été limogée quand on a senti qu'elle avait à coeur de quitter le navire, pensant sans doute que nous allions couler", rapporte un proche du ministre d'Etat ministre des Mines et de l'Industrie.
Conscient sans doute de l'erreur commise au premier tour, en n'affectant pas au maire de Ziguinchor les fonds nécessaires à sa campagne électorale, Me Wade s'est rattrapé en disant que c'est Baldé son dauphin. Une déclaration fortement appréciée par les partisans de l'ex-Directeur exécutif de l'Anoci donnée naguère pour le frère "siamois" du fils biologique du Président.
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