Le scénario fait rêver ses opposants. Après les citoyens américains le 8 novembre, c'est ce lundi au tour du collège des grands électeurs de désigner, dans chacun des 50 Etats, le président et le vice-président des Etats-Unis. En effet, lorsqu'ils se sont rendus aux urnes le 8 novembre, les Américains n'ont en réalité pas directement élu le prochain locataire de la Maison Blanche, mais 538 grands électeurs chargés de le faire.
Mais si les anti-Trump les plus farouches rêvent d'une révolte de dernière minute, le collège électoral, singularité américaine, devrait de manière quasi-certaine désigner ce lundi l'homme d'affaires septuagénaire comme 45e président des Etats-Unis.
Une pétition aux 5 millions de signatures
A l'issue du scrutin du 8 novembre, Donald Trump avait emporté une nette majorité de ces derniers (306) même si sa rivale démocrate Hillary Clinton a engrangé plus de voix. La situation n'est pas inédite: ce fut déjà le cas notamment en 2000 lors de la victoire de George W. Bush face à Al Gore.
Une partie du camp démocrate, qui voit dans une présidence Trump un danger pour la démocratie, s'accroche à l'espoir que plusieurs grands électeurs républicains lâchent in extremis le milliardaire. Si le cas venait à se présenter, il reviendrait à la Chambre des représentants de désigner le successeur de Barack Obama.
Une pétition lancée sur Internet intitulée "Collège électoral: élisez Hillary Clinton" a recueilli près de cinq millions de signatures, un record.
Des stars d'Hollywood ont également diffusé cette semaine une vidéo appelant au sursaut. "Vous avez le pouvoir et l'occasion de devenir, dans les livres, des héros américains qui ont changé le cours de l'histoire", lancent-ils face à la caméra à l'adresse des grands électeurs républicains, d'illustres inconnus devenant objets de toutes les attentions.
Le vote contraire, un fait rarissime
Mais l'entreprise a peu de chances d'aboutir: rien n'indique que le Grand Old Party compte 37 "électeurs infidèles" (le nombre de désistements nécessaires pour faire perdre sa majorité de grands électeurs à Donald Trump) se tenant prêts à abandonner leur candidat. A ce jour, seul un d'entre eux, Christopher Suprun (Texas), a publiquement annoncé qu'il suivrait cet appel à la révolte. Son revirement sera bien évidemment insuffisant pour changer la donne de la présidentielle.
L'histoire des Etats-Unis l'a de toute façon prouvé: il est rarissime que les grands électeurs ne suivent pas les résultats des urnes. Dans les quelques cas constatés, cela n'a pas suffi à modifier le nom du futur occupant du Bureau ovale.
Le résultat final pourrait ne pas être connu dès lundi, les Etats disposant d'un délai de plusieurs jours pour communiquer leurs chiffres. Le Congrès annoncera quoi qu'il arrive le nom du président élu le 6 janvier, à l'issue d'un décompte officiel des votes.
bfmtv.com
Mais si les anti-Trump les plus farouches rêvent d'une révolte de dernière minute, le collège électoral, singularité américaine, devrait de manière quasi-certaine désigner ce lundi l'homme d'affaires septuagénaire comme 45e président des Etats-Unis.
Une pétition aux 5 millions de signatures
A l'issue du scrutin du 8 novembre, Donald Trump avait emporté une nette majorité de ces derniers (306) même si sa rivale démocrate Hillary Clinton a engrangé plus de voix. La situation n'est pas inédite: ce fut déjà le cas notamment en 2000 lors de la victoire de George W. Bush face à Al Gore.
Une partie du camp démocrate, qui voit dans une présidence Trump un danger pour la démocratie, s'accroche à l'espoir que plusieurs grands électeurs républicains lâchent in extremis le milliardaire. Si le cas venait à se présenter, il reviendrait à la Chambre des représentants de désigner le successeur de Barack Obama.
Une pétition lancée sur Internet intitulée "Collège électoral: élisez Hillary Clinton" a recueilli près de cinq millions de signatures, un record.
Des stars d'Hollywood ont également diffusé cette semaine une vidéo appelant au sursaut. "Vous avez le pouvoir et l'occasion de devenir, dans les livres, des héros américains qui ont changé le cours de l'histoire", lancent-ils face à la caméra à l'adresse des grands électeurs républicains, d'illustres inconnus devenant objets de toutes les attentions.
Le vote contraire, un fait rarissime
Mais l'entreprise a peu de chances d'aboutir: rien n'indique que le Grand Old Party compte 37 "électeurs infidèles" (le nombre de désistements nécessaires pour faire perdre sa majorité de grands électeurs à Donald Trump) se tenant prêts à abandonner leur candidat. A ce jour, seul un d'entre eux, Christopher Suprun (Texas), a publiquement annoncé qu'il suivrait cet appel à la révolte. Son revirement sera bien évidemment insuffisant pour changer la donne de la présidentielle.
L'histoire des Etats-Unis l'a de toute façon prouvé: il est rarissime que les grands électeurs ne suivent pas les résultats des urnes. Dans les quelques cas constatés, cela n'a pas suffi à modifier le nom du futur occupant du Bureau ovale.
Le résultat final pourrait ne pas être connu dès lundi, les Etats disposant d'un délai de plusieurs jours pour communiquer leurs chiffres. Le Congrès annoncera quoi qu'il arrive le nom du président élu le 6 janvier, à l'issue d'un décompte officiel des votes.
bfmtv.com
Autres articles
-
Haro contre l’impunité amnistiante : abrogation de l’amnistie de 2024 et réforme des modalités d’adoption d’une loi d’amnistie
-
Kataba 1/Kafountine : la gendarmerie déjoue le départ des candidats à l’immigration
-
Législatives à Guediawaye: Néné Fatoumata Tall, candidate titulaire, vote et appelle les alliés à voter Amadou Bâ
-
Adji Mbergane Kanouté dépose ses baluchons au Pastef : « une décision actée suite à une rencontre avec le Doyen Alla Kane, président de Maggi Pastef » (communiqué)
-
La promesse brisée / Un vélo contre le silence: un chauffeur malien en procès pour avoir abusé d’un adolescent de 15 ans