C’est une affaire rocambolesque qui a agité les couloirs des tribunaux sénégalais et défrayé la chronique, relayée par L'AS. Deux employés de la Société africaine d’Entreprise (SAE), I. Ndiaye, chef de chantier, et B. Ndiaye, maçon coffreur, ont été accusés de vol en réunion et abus de confiance pour avoir détourné du matériel d’une valeur de 2,7 millions de francs. Retour sur un scénario mêlant tromperie, maladresse et imprudence.
Tout a commencé en plein jour, sur un chantier de la SAE. Prétextant un besoin urgent, les deux hommes ont réussi à soustraire 750 kg de fer à béton en usant de faux bons de commande. L’alerte a été donnée par un employé vigilant, et le pot aux roses a été découvert par la direction. Cependant, le pire était à venir : une enquête a révélé que 700 kg supplémentaires, ainsi que d’autres matériaux (tiges métalliques, poutrelles, et même une motopompe), avaient déjà été détournés et déposés à Keur Massar.
Face à ces faits accablants, la SAE n’a pas hésité à engager une procédure judiciaire contre ses deux employés. Dos au mur, ces derniers ont tenté une ultime manœuvre en restituant une partie des biens volés, à hauteur de 2,7 millions de francs, espérant ainsi amadouer leur employeur. Mais la justice a suivi son cours.
Le tribunal de Dakar a entendu des justifications aussi maladroites qu’invraisemblables : les prévenus affirmaient qu’ils stockaient ces matériaux "au cas où" pour des besoins futurs. Une défense que L'AS qualifie de "pathétique tentative d’esquive". Pire encore, I. Ndiaye a affirmé avoir signé un protocole de remboursement sur injonction de son grand-frère, un argument qui n’a pas pesé lourd dans la balance judiciaire.
Le verdict est tombé : condamnation à deux ans de prison avec sursis et une amende de 1,6 million de francs. Une sentence qui, selon le substitut du procureur, reflète la gravité des faits tout en laissant une chance aux coupables de se racheter.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels font face les entreprises dans la gestion des fraudes internes. Comme le souligne L'AS, "la confiance est un luxe que la SAE ne peut plus se permettre". La morale de l’histoire ? Le fer, aussi solide soit-il, ne résiste pas à l’avidité humaine.
Tout a commencé en plein jour, sur un chantier de la SAE. Prétextant un besoin urgent, les deux hommes ont réussi à soustraire 750 kg de fer à béton en usant de faux bons de commande. L’alerte a été donnée par un employé vigilant, et le pot aux roses a été découvert par la direction. Cependant, le pire était à venir : une enquête a révélé que 700 kg supplémentaires, ainsi que d’autres matériaux (tiges métalliques, poutrelles, et même une motopompe), avaient déjà été détournés et déposés à Keur Massar.
Face à ces faits accablants, la SAE n’a pas hésité à engager une procédure judiciaire contre ses deux employés. Dos au mur, ces derniers ont tenté une ultime manœuvre en restituant une partie des biens volés, à hauteur de 2,7 millions de francs, espérant ainsi amadouer leur employeur. Mais la justice a suivi son cours.
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Le verdict est tombé : condamnation à deux ans de prison avec sursis et une amende de 1,6 million de francs. Une sentence qui, selon le substitut du procureur, reflète la gravité des faits tout en laissant une chance aux coupables de se racheter.
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