Il n’y a pas que la diplomatie qui fait des vagues à l’ambassade du Sénégal au Canada. Une enquête de l’Inspection générale d’État (IGE) a révélé un scandale financier d’une ampleur ahurissante, où des milliards de francs ont disparu dans les limbes de la corruption et de la mauvaise gestion. Le pire ? Les preuves comptables ont littéralement disparu dans des circonstances pour le moins… suspectes.
L’affaire éclate avec une plainte déposée par l’agent judiciaire de l’État, à la suite de graves irrégularités constatées à l’ambassade sénégalaise d’Ottawa. Selon Libération, l’Inspection générale d’État (IGE) a mis en lumière une série d’opérations financières suspectes et, plus alarmant encore, la destruction systématique des documents comptables, rendant toute enquête ultérieure encore plus complexe.
Le cœur du scandale réside dans les relations troubles entre l’ambassade et une société nommée « Ace Building. ». En 2019, cette entreprise a été sélectionnée, de manière illégale et sans contrôle préalable, pour rénover l’ancien siège de l’ambassade, un marché d’une valeur de 3,5 milliards de francs CFA. En plus de cette réfection, la société aurait facturé des travaux d’architecture à hauteur de 36,9 millions de FCFA.
Mais les choses prennent une tournure encore plus obscure lorsqu’on apprend que la même société aurait également fourni à l’ambassade un hangar pour stocker son matériel. Le montant des loyers versés par l’ambassade pour ce service ? Un chèque complet et versé intégralement, sans sourciller. Toutefois, après enquête, l’adresse indiquée pour le hangar s’est avérée inexistante. L’IGÉ a aussi découvert que les loyers avaient été réglés malgré l’absence totale de toute infrastructure.
Pour couronner le tout, aucun document comptable n’a pu être retrouvé pour justifier ces dépenses faramineuses. L’argument des anciens responsables ? Une excuse pour le moins rocambolesque : les documents de 2019 auraient été détruits par l’amiante lors des travaux. Et pour ceux des années suivantes (2020-2023), il n’en reste aucune trace. La nouvelle équipe en place, à la recherche de preuves, n’a trouvé rien d’autre que du vide.
Face à cette situation surréaliste, l’agent judiciaire de l’État a porté plainte pour détournement de fonds publics et escroquerie, un scandale qui ne fait qu’enfler à mesure que l’enquête se poursuit. La question qui se pose désormais est de savoir comment une telle situation a pu prospérer au sein de l’une des institutions diplomatiques les plus importantes du pays, loin des regards du contrôle public.
Les autorités sénégalaises vont-elles réussir à démêler cette affaire avant que l’ombre de la corruption ne ternisse davantage l’image de l’État à l’étranger ? Libération nous avertit que ce carnage financier pourrait n’être que la partie émergée d’un iceberg bien plus vaste.
L’affaire éclate avec une plainte déposée par l’agent judiciaire de l’État, à la suite de graves irrégularités constatées à l’ambassade sénégalaise d’Ottawa. Selon Libération, l’Inspection générale d’État (IGE) a mis en lumière une série d’opérations financières suspectes et, plus alarmant encore, la destruction systématique des documents comptables, rendant toute enquête ultérieure encore plus complexe.
Le cœur du scandale réside dans les relations troubles entre l’ambassade et une société nommée « Ace Building. ». En 2019, cette entreprise a été sélectionnée, de manière illégale et sans contrôle préalable, pour rénover l’ancien siège de l’ambassade, un marché d’une valeur de 3,5 milliards de francs CFA. En plus de cette réfection, la société aurait facturé des travaux d’architecture à hauteur de 36,9 millions de FCFA.
Mais les choses prennent une tournure encore plus obscure lorsqu’on apprend que la même société aurait également fourni à l’ambassade un hangar pour stocker son matériel. Le montant des loyers versés par l’ambassade pour ce service ? Un chèque complet et versé intégralement, sans sourciller. Toutefois, après enquête, l’adresse indiquée pour le hangar s’est avérée inexistante. L’IGÉ a aussi découvert que les loyers avaient été réglés malgré l’absence totale de toute infrastructure.
Pour couronner le tout, aucun document comptable n’a pu être retrouvé pour justifier ces dépenses faramineuses. L’argument des anciens responsables ? Une excuse pour le moins rocambolesque : les documents de 2019 auraient été détruits par l’amiante lors des travaux. Et pour ceux des années suivantes (2020-2023), il n’en reste aucune trace. La nouvelle équipe en place, à la recherche de preuves, n’a trouvé rien d’autre que du vide.
Face à cette situation surréaliste, l’agent judiciaire de l’État a porté plainte pour détournement de fonds publics et escroquerie, un scandale qui ne fait qu’enfler à mesure que l’enquête se poursuit. La question qui se pose désormais est de savoir comment une telle situation a pu prospérer au sein de l’une des institutions diplomatiques les plus importantes du pays, loin des regards du contrôle public.
Les autorités sénégalaises vont-elles réussir à démêler cette affaire avant que l’ombre de la corruption ne ternisse davantage l’image de l’État à l’étranger ? Libération nous avertit que ce carnage financier pourrait n’être que la partie émergée d’un iceberg bien plus vaste.
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