«Il y a des périodes dans l'Histoire ou tout peut basculer, nous en vivons une.» C'est sans doute la phrase qui résume au mieux les derniers voeux adressés par François Hollande aux Français, ce samedi. Aucun président sortant avant lui n'ayant pris la décision de ne pas rempiler pour un second mandat, le moment avait forcément un caractère historique, et était l'occasion pour le chef de l'Etat de soigner sa sortie.
Filmée juste avant sa diffusion depuis le salon Napoléon III de l'Elysée, l'allocution, retouchée par le chef de l'Etat jusqu'au dernier moment, était particulièrement grave.
« Vous pouvez être fiers de vous»»
«C'est la dernière fois que je vous présente mes voeux comme président. C'est un moment d'émotion et de gravité» a-t-il démarré, avant de revenir immédiatement sur les épreuves qui ont émaillé l'année, et notamment les «terribles attentats de Nice, Magnanville, et Saint-Etienne-du-Rouvray». «Les terroristes voulaient vous diviser, a-t-il lancé aux Français, mais vous avez continué à chérir la liberté, vous pouvez être fiers de vous». «Notre démocratie sortira victorieuse» a-t-il assenné, après avoir annoncé qu'il se rendrait en Irak lundi.
Climat : un avertissement pour Trump
C'est en France, «pays admiré, attendu et respecté partout dans le monde», qu' a été «conclu l'accord historique sur le changement climatique», a enchaîné le chef de l'Etat. Avant de lancer une pique à peine voilée à Donald Trump : «La France ne laissera aucun Etat, fut-il le plus grand, remettre en cause cet acquis».
Le chef de l'Etat a également appelé la France a «réaffirmer son indépendance dans un environnement plein d'incertitude», et dans ce «climat de guerre froide». «Peu de pays ont la capacité de décider souverainement, nous l'avons», a-t-il ajouté, en référence aux capacités de projection militaires de l'armée.
Une victoire du FN, «ce ne serait plus la France»
Sur le plan économique, le président a dit «revendiquer» toute son action, et s'est félicité que la courbe du chômage s'inverse enfin, sans que «le progrès social n'ait arrêté sa course».
«Il y a des périodes dans l'Histoire ou tout peut basculer, nous en vivons une» a ensuite déclaré François Hollande, en référence au Brexit et à l'élection de Donald Trump, avant d'évoquer directement l'échéance électorale de mai 2017. Et d'appeler à la «protection de notre modèle social, qui garantir l'accès aux soins de tous» -une pique adressée à François Fillon- et à ne pas vivre dans un pays recroquevillé. Evoquant clairement la perspective d'une victoire du FN, il a estimé que «ce ne serait plus la France». Appelant les forces politiques à leurs responsabilités, le chef de l'Etat a également dénoncé «la dispersion dans certaines de nos forces politiques», une flèche décochée en direction cette fois d'Emmanuel Macron.
«Pour ma part, jusqu'au dernier jour, je serais pleinement à ma tâche, a conclu le chef de l'Etat, «fier d'avoir été à la tête d'un peuple debout», avant d'adresser ses «voeux les plus chaleureux pour cette nouvelle année».
Filmée juste avant sa diffusion depuis le salon Napoléon III de l'Elysée, l'allocution, retouchée par le chef de l'Etat jusqu'au dernier moment, était particulièrement grave.
« Vous pouvez être fiers de vous»»
«C'est la dernière fois que je vous présente mes voeux comme président. C'est un moment d'émotion et de gravité» a-t-il démarré, avant de revenir immédiatement sur les épreuves qui ont émaillé l'année, et notamment les «terribles attentats de Nice, Magnanville, et Saint-Etienne-du-Rouvray». «Les terroristes voulaient vous diviser, a-t-il lancé aux Français, mais vous avez continué à chérir la liberté, vous pouvez être fiers de vous». «Notre démocratie sortira victorieuse» a-t-il assenné, après avoir annoncé qu'il se rendrait en Irak lundi.
Climat : un avertissement pour Trump
C'est en France, «pays admiré, attendu et respecté partout dans le monde», qu' a été «conclu l'accord historique sur le changement climatique», a enchaîné le chef de l'Etat. Avant de lancer une pique à peine voilée à Donald Trump : «La France ne laissera aucun Etat, fut-il le plus grand, remettre en cause cet acquis».
Le chef de l'Etat a également appelé la France a «réaffirmer son indépendance dans un environnement plein d'incertitude», et dans ce «climat de guerre froide». «Peu de pays ont la capacité de décider souverainement, nous l'avons», a-t-il ajouté, en référence aux capacités de projection militaires de l'armée.
Une victoire du FN, «ce ne serait plus la France»
Sur le plan économique, le président a dit «revendiquer» toute son action, et s'est félicité que la courbe du chômage s'inverse enfin, sans que «le progrès social n'ait arrêté sa course».
«Il y a des périodes dans l'Histoire ou tout peut basculer, nous en vivons une» a ensuite déclaré François Hollande, en référence au Brexit et à l'élection de Donald Trump, avant d'évoquer directement l'échéance électorale de mai 2017. Et d'appeler à la «protection de notre modèle social, qui garantir l'accès aux soins de tous» -une pique adressée à François Fillon- et à ne pas vivre dans un pays recroquevillé. Evoquant clairement la perspective d'une victoire du FN, il a estimé que «ce ne serait plus la France». Appelant les forces politiques à leurs responsabilités, le chef de l'Etat a également dénoncé «la dispersion dans certaines de nos forces politiques», une flèche décochée en direction cette fois d'Emmanuel Macron.
«Pour ma part, jusqu'au dernier jour, je serais pleinement à ma tâche, a conclu le chef de l'Etat, «fier d'avoir été à la tête d'un peuple debout», avant d'adresser ses «voeux les plus chaleureux pour cette nouvelle année».
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