Le parquet a requis ce mardi des peines allant de six à douze mois de prison avec sursis contre quatre Britanniques, supporters du club de football de Chelsea, jugés à Paris pour un incident raciste dans le métro parisien en février 2015.
La vidéo de la scène, montrant des supporters du club de football de Chelsea empêchant un homme noir de monter dans une rame du métro parisien début 2015, avait suscité l'indignation.
Le procès s'est ouvert en début d'après-midi devant le tribunal correctionnel de Paris. Deux des quatre prévenus étaient présents. Ils étaient poursuivis pour violences aggravées notamment par leur caractère raciste et encouraient jusqu'à sept ans de prison et 100.000 euros d'amende.
"Je ne pardonnerai jamais"
L'incident, survenu le 17 février 2015, avait été filmé par un témoin et publié sur le site du quotidien britannique The Guardian. On pouvait y voir la victime, un Franco-mauritanien d'une trentaine d'années, qui tentait de monter dans un wagon du métro, se faire repousser à deux reprises par des supporters anglais. "Je ne pardonne pas", "je ne pardonnerai jamais", a déclaré à la presse Souleymane Sylla. L'homme se dit traumatisé.
"C'est quelque chose qui me fait mal, a-t-il déclaré ce mardi avant l'audience à BFMTV. Je me retrouve avec des médicaments, des rendez-vous chez le psychologue, ça a bouleversé ma vie professionnelle. Tout ça, c'est à cause d'eux."
Trois des quatre prévenus ont déjà été condamnés le 22 juillet 2015 à Londres à des interdictions de stade de cinq ans: Richard Barklie, un ancien policier en Irlande du Nord âgé de 52 ans et directeur d'une association travaillant en Afrique, Josh Parsons, un ancien employé d'une compagnie financière âgé de 22 ans et William Simpson, 27 ans, qui avaient été condamnés à cinq ans d'interdiction de stade au Royaume-Uni et à l'étranger.
"Nous sommes racistes et on aime ça"
À Londres, un quatrième supporter avait été condamné à trois ans d'interdiction de match pour avoir notamment chanté avec ses camarades: "Nous sommes racistes, nous sommes racistes et on aime ça". Un cinquième avait également écopé de cinq ans d'interdiction de stade pour cet acte et d'autres altercations violentes.
Le club londonien avait alors annoncé que les cinq hommes allaient être, en plus, interdits à vie d'entrer dans son stade de Stamford Bridge. Les faits s'étaient déroulés alors que les supporteurs étaient en route pour le match opposant Chelsea au PSG en 8e de finale aller de la Ligue des champions qui s'était soldé par un match nul (1-1).
bfmtv.com
La vidéo de la scène, montrant des supporters du club de football de Chelsea empêchant un homme noir de monter dans une rame du métro parisien début 2015, avait suscité l'indignation.
Le procès s'est ouvert en début d'après-midi devant le tribunal correctionnel de Paris. Deux des quatre prévenus étaient présents. Ils étaient poursuivis pour violences aggravées notamment par leur caractère raciste et encouraient jusqu'à sept ans de prison et 100.000 euros d'amende.
"Je ne pardonnerai jamais"
L'incident, survenu le 17 février 2015, avait été filmé par un témoin et publié sur le site du quotidien britannique The Guardian. On pouvait y voir la victime, un Franco-mauritanien d'une trentaine d'années, qui tentait de monter dans un wagon du métro, se faire repousser à deux reprises par des supporters anglais. "Je ne pardonne pas", "je ne pardonnerai jamais", a déclaré à la presse Souleymane Sylla. L'homme se dit traumatisé.
"C'est quelque chose qui me fait mal, a-t-il déclaré ce mardi avant l'audience à BFMTV. Je me retrouve avec des médicaments, des rendez-vous chez le psychologue, ça a bouleversé ma vie professionnelle. Tout ça, c'est à cause d'eux."
Trois des quatre prévenus ont déjà été condamnés le 22 juillet 2015 à Londres à des interdictions de stade de cinq ans: Richard Barklie, un ancien policier en Irlande du Nord âgé de 52 ans et directeur d'une association travaillant en Afrique, Josh Parsons, un ancien employé d'une compagnie financière âgé de 22 ans et William Simpson, 27 ans, qui avaient été condamnés à cinq ans d'interdiction de stade au Royaume-Uni et à l'étranger.
"Nous sommes racistes et on aime ça"
À Londres, un quatrième supporter avait été condamné à trois ans d'interdiction de match pour avoir notamment chanté avec ses camarades: "Nous sommes racistes, nous sommes racistes et on aime ça". Un cinquième avait également écopé de cinq ans d'interdiction de stade pour cet acte et d'autres altercations violentes.
Le club londonien avait alors annoncé que les cinq hommes allaient être, en plus, interdits à vie d'entrer dans son stade de Stamford Bridge. Les faits s'étaient déroulés alors que les supporteurs étaient en route pour le match opposant Chelsea au PSG en 8e de finale aller de la Ligue des champions qui s'était soldé par un match nul (1-1).
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