La police canadienne fait face à des accusations de "brutalité policière" après qu'un agent a fait usage de son Taser de service pour immobiliser un adolescent, protagoniste d'une violente bagarre d'écoliers dans la petite ville de London (province de l'Ontario).
L'adolescent était agressé par des écoliers d'une autre école lorsque les forces de l'ordre ont été contactées par la petite amie de celui-ci. Mais à l'arrivée des policiers, l'adolescent se défendait violemment, une chaise dans les mains et une ceinture au poing, contre ses agresseurs. A la vue de son accès de brutalité, un agent a fait usage de son Taser pour arrêter le jeune.
Pas d'avertissement
Mais la procédure en vigueur avant le recours au Taser est de prévenir le suspect et de le sommer de s'arrêter, chose que l'agent n'a pas pris la peine de faire. L'agent a, qui plus est, touché l'écolier en pleine tête et dans la poitrine et une broche du taser est restée bloquée dans son crâne.
Les témoins, choqués par le geste, ont décrié le réflexe de l'agent. Un des témoins a par ailleurs filmé toute la scène et la vidéo circule désormais sur YouTube, remettant en question l'attitude policière. On y entend un ami du jeune crier: "Tu ne l'as même pas prévenu avant de tirer, tu ne l'as même pas prévenu".
Légitime?
La mère du garçon est choquée par la réaction - demesurée à ses yeux - du policier. Trois chirurgiens ont en effet dû opérer le jeune homme pour lui enlever la broche du Taser. Et les conséquences auraient pu être bien plus sérieuses. "Quelques centimètres plus loin et on risquait la paralysie faciale totale", s'insurge la maman scandalisée.
La police, elle, se défend de tout abus, expliquant qu'au moment du tir, l'adolescent était clairement l'agresseur et non l'agressé. Il avait de surcroît des "armes" avec lesquelles il aurait pu gravement blesser autrui, argumente-t-on côté forces de l'ordre. Une manifestation a été organisée pour protester contre la "brutalité policière" dans la commune de London.
( 7SUR 7.BE )
L'adolescent était agressé par des écoliers d'une autre école lorsque les forces de l'ordre ont été contactées par la petite amie de celui-ci. Mais à l'arrivée des policiers, l'adolescent se défendait violemment, une chaise dans les mains et une ceinture au poing, contre ses agresseurs. A la vue de son accès de brutalité, un agent a fait usage de son Taser pour arrêter le jeune.
Pas d'avertissement
Mais la procédure en vigueur avant le recours au Taser est de prévenir le suspect et de le sommer de s'arrêter, chose que l'agent n'a pas pris la peine de faire. L'agent a, qui plus est, touché l'écolier en pleine tête et dans la poitrine et une broche du taser est restée bloquée dans son crâne.
Les témoins, choqués par le geste, ont décrié le réflexe de l'agent. Un des témoins a par ailleurs filmé toute la scène et la vidéo circule désormais sur YouTube, remettant en question l'attitude policière. On y entend un ami du jeune crier: "Tu ne l'as même pas prévenu avant de tirer, tu ne l'as même pas prévenu".
Légitime?
La mère du garçon est choquée par la réaction - demesurée à ses yeux - du policier. Trois chirurgiens ont en effet dû opérer le jeune homme pour lui enlever la broche du Taser. Et les conséquences auraient pu être bien plus sérieuses. "Quelques centimètres plus loin et on risquait la paralysie faciale totale", s'insurge la maman scandalisée.
La police, elle, se défend de tout abus, expliquant qu'au moment du tir, l'adolescent était clairement l'agresseur et non l'agressé. Il avait de surcroît des "armes" avec lesquelles il aurait pu gravement blesser autrui, argumente-t-on côté forces de l'ordre. Une manifestation a été organisée pour protester contre la "brutalité policière" dans la commune de London.
( 7SUR 7.BE )
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