Tentative de rapt d'enfant au Rond-point « Case bi » : L'accusée rétablit les faits en racontant le calvaire d’une agression qui a failli virer au drame

La population dakaroise a eu écho hier d’une tentative de vol d’enfant à hauteur du rond-point Case bi des Parcelles assainies, qu'une dame aurait perpétré. Cette dernière, se disant totalement innocente, a raconté aujourd’hui le calvaire dont elle fut victime hier. Visez la suite.
Au volant de sa voiture, elle s'adonnait à une distribution de sucre en guise d'aumône aux talibés qui lui tendaient la main.A la fin de la distribution, un talibé frustré de ne pas avoir eu sa part, l'insultera quand elle lui fit savoir que son stock était épuisé. 
Pire, tout un groupe de talibés va littéralement l’agresser en tapant très fort sur sa voiture jusqu’à ce qu’elle en sorte. Elle parviendra à prendre celui qui se montrait le plus virulent, et là encore, un autre se jeta littéralement sur elle…
Mais le calvaire ne faisait que commencer, car s’en retournant à sa voiture, elle constata que son portable avait disparu, et au même moment, le groupe de talibés criait à tue- tête  « au voleur d’enfant » ; un des garçons, âgé de 15 ans (le plus récalcitrant), se trouvait en effet dans la voiture, d’où on l'extirpa…
Et là débuta un méli-mélo indescriptible, la foule assaillant rapidement la dame qui n’y comprenait plus rien, et se fera même battre jusqu’à ce qu’un élément des sapeurs-pompiers intervint et lui demanda de se remettre au volant, pendant qu’il montait derrière en compagnie de l’enfant soit-disant victime.
Quand la dame stationna quelques mètres plus loin à hauteur du marché limitrophe, sur demande toujours du sapeur-pompier, la foule enragée se mit à caillasser la voiture, à son grand dam, avec comme seule arme, ses yeux pour pleurer.
Au bout du calvaire, elle se fit escorter par deux éléments de la police nationale jusqu’au commissariat le plus proche, où elle fit une relation de sa mésaventure. 
Après une nuit passée entre les mains des limiers, elle a été libérée ce matin, pendant que l’enquête suit son cours...