Inculpé et placé sous mandat de dépôt à la prison du Cap Manuel de Dakar, l’homme d’affaires Zoheir Wazni n’est en réalité que le petit arbre qui cache la grande forêt sur laquelle s’étale la saignée financière subie par la Société générale de banque du Sénégal (Sgbs).
En effet, c’est suite à la plainte de la Sgbs qui lui réclame 8 milliards de F Cfa que le patron des sociétés Atol Sa, Semco, Siparco ou Siplast a été écroué par le doyen des juges. Cette somme constitue une miette par rapport à l’argent qui se trouve entre les mains de mauvais créanciers de ladite banque.
Selon les informations de Libération, 119 milliards de F Cfa de la Société Générale sont dans la nature par la faute de mauvais payeurs. Cette créance non recouvrée est d’ailleurs à l’origine de la baisse du chiffre d’affaires 2004 de la banque, marqué par une perte de 36,4 milliards de F Cfa même si la Sgbs dispose de fonds propres qui lui permettent une bonne assise financière. En rendant publique cette perte, son Directeur général, Yann de Nanteuil, avait indexé le défaut de remboursement des prêts mais aussi une absence de rigueur dans le respect des procédures en matière de prêts bancaires. Une manière très diplomatique pour aborder les facilités suspectes que ses prédécesseurs avaient accordé à certains opérateurs économiques dont Wazni et deux autres ressortissants libanais qui, à trois, doivent plus de 50 milliards de F Cfa à la banque.
N’empêche, Yann de Nanteuil est décidé à recouvrer ces fonds. Ce qui ne semble pas être une tache facile d’autant que certains mauvais payeurs se sont lancés dans un dilatoire qui ne dit pas son nom à travers des procédures abusives et abusées. Si Wazni, par exemple, a fait des propositions de paiement à la banque - il a mis 5 milliards sur la table - d’autres font dans la mauvaise foi manifeste en allant jusqu’à porter plainte contre la...Sgbs. Ce, alors que la commission bancaire a formellement attesté de l’existence des créances en cause.
En effet, c’est suite à la plainte de la Sgbs qui lui réclame 8 milliards de F Cfa que le patron des sociétés Atol Sa, Semco, Siparco ou Siplast a été écroué par le doyen des juges. Cette somme constitue une miette par rapport à l’argent qui se trouve entre les mains de mauvais créanciers de ladite banque.
Selon les informations de Libération, 119 milliards de F Cfa de la Société Générale sont dans la nature par la faute de mauvais payeurs. Cette créance non recouvrée est d’ailleurs à l’origine de la baisse du chiffre d’affaires 2004 de la banque, marqué par une perte de 36,4 milliards de F Cfa même si la Sgbs dispose de fonds propres qui lui permettent une bonne assise financière. En rendant publique cette perte, son Directeur général, Yann de Nanteuil, avait indexé le défaut de remboursement des prêts mais aussi une absence de rigueur dans le respect des procédures en matière de prêts bancaires. Une manière très diplomatique pour aborder les facilités suspectes que ses prédécesseurs avaient accordé à certains opérateurs économiques dont Wazni et deux autres ressortissants libanais qui, à trois, doivent plus de 50 milliards de F Cfa à la banque.
N’empêche, Yann de Nanteuil est décidé à recouvrer ces fonds. Ce qui ne semble pas être une tache facile d’autant que certains mauvais payeurs se sont lancés dans un dilatoire qui ne dit pas son nom à travers des procédures abusives et abusées. Si Wazni, par exemple, a fait des propositions de paiement à la banque - il a mis 5 milliards sur la table - d’autres font dans la mauvaise foi manifeste en allant jusqu’à porter plainte contre la...Sgbs. Ce, alors que la commission bancaire a formellement attesté de l’existence des créances en cause.
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