Président, pour reprendre le terme usité par vos employés, vous revenez fraichement de la Section Recherches où vous étiez convoqués par les gendarmes. Quel sentiment vous anime présentement ?
Je garde le même état d’esprit : je suis quitte avec la conscience. Je n’ai absolument rien à me reprocher et je persiste et signe, je détiens les preuves de ce que j’avance. Ce n’est pas ma nature de hâbler, encore moins de dire des choses que je ne maîtrise pas. Jusque là, je ne me souviens pas avoir dit ou fait quelque chose de grave à même de motiver une convocation à la gendarmerie. Je n’ai fait qu’exprimer mon droit, celui que me confère comme tout citoyen Sénégalais, l’article 8 de la Constitution, qui stipule que chaque citoyen a le droit d’exprimer librement ses idées. Et puis, j’ai des preuves de ce que j’avance. En me convoquant, ils n’avaient qu’à aller au bout de leur logique. Ils, je fais allusion à Macky Sall , Moustapha Niasse entre autres, n’ont qu’à justifier leurs biens avant de s’attaquer aux autres. Ils n’ont qu’à édifier les Sénégalais sur l’origine de leur fortune.
Justement, quelle est la notification, je veux dire le motif de votre convocation chez les pandores ?
Je crois savoir que cette convocation est relative à l’émission «Sortie » qui est diffusée tous les dimanches sur Walf, plus précisément la dernière que j’ai enregistrée avec Ndèye Astou Guèye. D’ailleurs, elle a également été convoquée. Il s’agit de mon point de vue qui les dérange et je continuerais à être une sentinelle de la République. Cela dit, d’autres personnalités sont passés à « Sortie » et ont exprimé leurs idées librement. Je peux citer, à titre illustratif, des proches du Président de la République, en l’occurrence Moustapha Cissé Lô, l’autre chanteur, l’interprète de « Boum Boum » et j’en passe. Lesquels, ont défendu bec et ongles leur mentor, par le biais de «Sortie ». Alors, pourquoi, suis-je convoqué ?
Les langues se délient grave depuis votre convocation et d’aucuns croient savoir qu’il y aurait une intervention venue au sommet de l’Etat, ou une instruction qui aurait demandé aux pandores de passer l’éponge. Selon vous qu’est ce qui explique cette volte-face des gendarmes ?
En tout cas, la convocation émane du sommet de l’Etat parce que le Procureur de la République dépend du ministre de la Justice, lequel dépend d’une hiérarchie et ainsi de suite. Quoi qu’il en soit, je vous le ressasse, je suis quitte avec ma conscience. Je n’ai pas fait de boucan encore moins chercher une intervention, je n’ai pas tenté une médiation. Je n’ai appelé personne, ni mes proches, encore moins une quelconque connaissance. Je vous dis, lorsque l’information a été relayée, j’étais déjà en cours de route. Comme je vous l’ai dit tantôt, je suis quitte avec ma conscience d’autant que je n’ai absolument rien à me reprocher. D’ailleurs en déférant à la convocation, j’ai moi-même conduit mon véhicule, une manière de rassurer mes collaborateurs qui ont tenu à m’accompagner. Je veux nommer les Abdourahmane Camara, le comptable Faye entre autres qui ont tenu à m’accompagner.
Pourquoi avez-vous assimilé cette convocation à celle du colon français Faidherbe à l’illustre Cheikh Ahmadou Bamba ?
C’est une manière de faire montre de ma détermination à toute épreuve. Mon combat est celui de Cheikh Ahmadou Bamba qui reste une de nos références au Sénégal. Cheikhoul Khadim est dans le présent et y restera jusqu’à l’éternité. Le fondateur du mouridisme demeure un personnage historique auquel nous, Sénégalais, je dirais même nous autres africains, devons nous identifier. C’est pourquoi je surnomme Macky, Faidherbe. Je le répète, j’assimile cette convocation à celle que le colon Faidherbe avait adressée à Cheikh Ahmadou Bamba, avant d'être exilé au Gabon. J’ai répondu à Faidherbe Sall avec la même détermination que le fondateur du mouridisme.
Pour vous prendre au mot, vous déclarez détenir les preuves de ce que vous avancez, est ce qu’on peut avoir la primeur ?
J’ai déféré à leur convocation avec des preuves à l’appui. Et, j’étais prêt à les remettre au Procureur de la République. La suite est connue, ceux d’en face ont fait volte-face.
Tout à l’heure, Mbaye Ndiaye, ci-devant Directeur des structures de l’APR a fait une sortie au vitriol contre vous. L’ex ministre de l’Intérieur vous demande de tomber le masque si et seulement si vous êtes tenté par la politique ?
(Rires) Celui là souffle le chaud et le froid. Ce qu’il dit n’engage que lui. Si je voulais faire de la politique, ils ne seraient pas aujourd’hui au pouvoir. Pour ainsi dire que N occasions se sont présentées mais j’ai de tout temps refusé de me lancer dans la jungle politique.
Je garde le même état d’esprit : je suis quitte avec la conscience. Je n’ai absolument rien à me reprocher et je persiste et signe, je détiens les preuves de ce que j’avance. Ce n’est pas ma nature de hâbler, encore moins de dire des choses que je ne maîtrise pas. Jusque là, je ne me souviens pas avoir dit ou fait quelque chose de grave à même de motiver une convocation à la gendarmerie. Je n’ai fait qu’exprimer mon droit, celui que me confère comme tout citoyen Sénégalais, l’article 8 de la Constitution, qui stipule que chaque citoyen a le droit d’exprimer librement ses idées. Et puis, j’ai des preuves de ce que j’avance. En me convoquant, ils n’avaient qu’à aller au bout de leur logique. Ils, je fais allusion à Macky Sall , Moustapha Niasse entre autres, n’ont qu’à justifier leurs biens avant de s’attaquer aux autres. Ils n’ont qu’à édifier les Sénégalais sur l’origine de leur fortune.
Justement, quelle est la notification, je veux dire le motif de votre convocation chez les pandores ?
Je crois savoir que cette convocation est relative à l’émission «Sortie » qui est diffusée tous les dimanches sur Walf, plus précisément la dernière que j’ai enregistrée avec Ndèye Astou Guèye. D’ailleurs, elle a également été convoquée. Il s’agit de mon point de vue qui les dérange et je continuerais à être une sentinelle de la République. Cela dit, d’autres personnalités sont passés à « Sortie » et ont exprimé leurs idées librement. Je peux citer, à titre illustratif, des proches du Président de la République, en l’occurrence Moustapha Cissé Lô, l’autre chanteur, l’interprète de « Boum Boum » et j’en passe. Lesquels, ont défendu bec et ongles leur mentor, par le biais de «Sortie ». Alors, pourquoi, suis-je convoqué ?
Les langues se délient grave depuis votre convocation et d’aucuns croient savoir qu’il y aurait une intervention venue au sommet de l’Etat, ou une instruction qui aurait demandé aux pandores de passer l’éponge. Selon vous qu’est ce qui explique cette volte-face des gendarmes ?
En tout cas, la convocation émane du sommet de l’Etat parce que le Procureur de la République dépend du ministre de la Justice, lequel dépend d’une hiérarchie et ainsi de suite. Quoi qu’il en soit, je vous le ressasse, je suis quitte avec ma conscience. Je n’ai pas fait de boucan encore moins chercher une intervention, je n’ai pas tenté une médiation. Je n’ai appelé personne, ni mes proches, encore moins une quelconque connaissance. Je vous dis, lorsque l’information a été relayée, j’étais déjà en cours de route. Comme je vous l’ai dit tantôt, je suis quitte avec ma conscience d’autant que je n’ai absolument rien à me reprocher. D’ailleurs en déférant à la convocation, j’ai moi-même conduit mon véhicule, une manière de rassurer mes collaborateurs qui ont tenu à m’accompagner. Je veux nommer les Abdourahmane Camara, le comptable Faye entre autres qui ont tenu à m’accompagner.
Pourquoi avez-vous assimilé cette convocation à celle du colon français Faidherbe à l’illustre Cheikh Ahmadou Bamba ?
C’est une manière de faire montre de ma détermination à toute épreuve. Mon combat est celui de Cheikh Ahmadou Bamba qui reste une de nos références au Sénégal. Cheikhoul Khadim est dans le présent et y restera jusqu’à l’éternité. Le fondateur du mouridisme demeure un personnage historique auquel nous, Sénégalais, je dirais même nous autres africains, devons nous identifier. C’est pourquoi je surnomme Macky, Faidherbe. Je le répète, j’assimile cette convocation à celle que le colon Faidherbe avait adressée à Cheikh Ahmadou Bamba, avant d'être exilé au Gabon. J’ai répondu à Faidherbe Sall avec la même détermination que le fondateur du mouridisme.
Pour vous prendre au mot, vous déclarez détenir les preuves de ce que vous avancez, est ce qu’on peut avoir la primeur ?
J’ai déféré à leur convocation avec des preuves à l’appui. Et, j’étais prêt à les remettre au Procureur de la République. La suite est connue, ceux d’en face ont fait volte-face.
Tout à l’heure, Mbaye Ndiaye, ci-devant Directeur des structures de l’APR a fait une sortie au vitriol contre vous. L’ex ministre de l’Intérieur vous demande de tomber le masque si et seulement si vous êtes tenté par la politique ?
(Rires) Celui là souffle le chaud et le froid. Ce qu’il dit n’engage que lui. Si je voulais faire de la politique, ils ne seraient pas aujourd’hui au pouvoir. Pour ainsi dire que N occasions se sont présentées mais j’ai de tout temps refusé de me lancer dans la jungle politique.
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