La fin d’une impunité longue de deux ans. À Sandiara, un réseau criminel spécialisé dans le vol et la transformation de motos Jakarta a été démantelé, laissant derrière lui un soupir de soulagement chez les victimes. La bande, dirigée par I. Camara, un mécanicien à la double casquette, était une véritable machine bien huilée qui opérait avec une précision redoutable sur plusieurs régions, de Keur Ayib à Mbour, en passant par Fatick et Nioro.
Un Garage… et un atelier de recyclage criminel
Derrière les apparences anodines d’un garage mécanique à Sandiara, se cachait un centre de transformation illicite. Une fois volées, les motos Jakarta étaient transportées dans ce garage où elles subissaient une transformation complète. Les numéros de châssis étaient modifiés, les pièces remplacées, et les motos se voyaient attribuer de faux Certificats de Mise en Consommation (CMC). Ce stratagème permettait aux voleurs de revendre les engins comme neufs, sans éveiller les soupçons.
Un Modus Operandi Rodé / Un réseau bien organisé mis à nu.
Le gang, composé de quatre membres principaux – I. Camara, A. Diakité, G. Ndiaye et M. Ndiaye – fonctionnait en symbiose. Tandis que G. Ndiaye et M. Ndiaye sillonnaient les localités pour voler les motos, I. Camara et son acolyte mécanicien A. Diakité se chargeaient de les maquiller. Leur réseau s’étendait jusqu’à Mbour, où une mystérieuse complicité leur fournissait des documents falsifiés.
Ce système semblait infaillible, jusqu’au jour où M. Ndiaye fit une erreur fatale : voler la moto de S. Mbaye, un habitant de Sandiara. Celui-ci déposa une plainte contre X auprès de la Gendarmerie, déclenchant une enquête méticuleuse.
Le Début de la Fin : une erreur fatale pour le gang
L’enquête, menée avec détermination par la Brigade de Sandiara, porta rapidement ses fruits. Les gendarmes surprirent I. Camara et A. Diakité en pleine transformation de la moto volée de S. Mbaye, dont le châssis n’avait pas encore été modifié. Sur place, la victime reconnut formellement son bien, scellant le sort des deux mécaniciens.
Poursuivant leurs investigations, les forces de l’ordre appréhendèrent G. Ndiaye dans un village voisin, tandis que M. Ndiaye fut intercepté à Keur Ayib, en possession d’une autre moto volée.
Des aveux sans équivoque
Interrogés, les quatre malfaiteurs passèrent rapidement aux aveux, détaillant leur mode opératoire et avouant leur implication dans le vol de centaines de motos, un chiffre qu’ils étaient eux-mêmes incapables de préciser. Leur leader, I. Camara, révéla également le rôle crucial de leur complice à Mbour, qui fabriquait les faux documents facilitant l’écoulement des engins.
Un signal fort pour les victimes
Déférés au parquet de Mbour le 20 novembre 2024, les membres du gang sont désormais sous les verrous, un mandat de dépôt ayant été décerné contre eux. Pour les propriétaires de motos Jakarta, souvent laissés sans recours face à ces vols, cette arrestation marque un tournant.
Selon L’Observateur, cette opération met en lumière l’urgence de renforcer les dispositifs de sécurité autour des engins à deux roues, devenus des cibles privilégiées pour les criminels.
À Sandiara et ailleurs, les habitants espèrent que ce coup de filet servira de leçon et dissuadera d’autres groupes tentés par ce type de délinquance organisée. Pour l’heure, la communauté savoure cette victoire : la fin du règne des « fantômes de Jakarta ».
Un Garage… et un atelier de recyclage criminel
Derrière les apparences anodines d’un garage mécanique à Sandiara, se cachait un centre de transformation illicite. Une fois volées, les motos Jakarta étaient transportées dans ce garage où elles subissaient une transformation complète. Les numéros de châssis étaient modifiés, les pièces remplacées, et les motos se voyaient attribuer de faux Certificats de Mise en Consommation (CMC). Ce stratagème permettait aux voleurs de revendre les engins comme neufs, sans éveiller les soupçons.
Un Modus Operandi Rodé / Un réseau bien organisé mis à nu.
Le gang, composé de quatre membres principaux – I. Camara, A. Diakité, G. Ndiaye et M. Ndiaye – fonctionnait en symbiose. Tandis que G. Ndiaye et M. Ndiaye sillonnaient les localités pour voler les motos, I. Camara et son acolyte mécanicien A. Diakité se chargeaient de les maquiller. Leur réseau s’étendait jusqu’à Mbour, où une mystérieuse complicité leur fournissait des documents falsifiés.
Ce système semblait infaillible, jusqu’au jour où M. Ndiaye fit une erreur fatale : voler la moto de S. Mbaye, un habitant de Sandiara. Celui-ci déposa une plainte contre X auprès de la Gendarmerie, déclenchant une enquête méticuleuse.
Le Début de la Fin : une erreur fatale pour le gang
L’enquête, menée avec détermination par la Brigade de Sandiara, porta rapidement ses fruits. Les gendarmes surprirent I. Camara et A. Diakité en pleine transformation de la moto volée de S. Mbaye, dont le châssis n’avait pas encore été modifié. Sur place, la victime reconnut formellement son bien, scellant le sort des deux mécaniciens.
Poursuivant leurs investigations, les forces de l’ordre appréhendèrent G. Ndiaye dans un village voisin, tandis que M. Ndiaye fut intercepté à Keur Ayib, en possession d’une autre moto volée.
Des aveux sans équivoque
Interrogés, les quatre malfaiteurs passèrent rapidement aux aveux, détaillant leur mode opératoire et avouant leur implication dans le vol de centaines de motos, un chiffre qu’ils étaient eux-mêmes incapables de préciser. Leur leader, I. Camara, révéla également le rôle crucial de leur complice à Mbour, qui fabriquait les faux documents facilitant l’écoulement des engins.
Un signal fort pour les victimes
Déférés au parquet de Mbour le 20 novembre 2024, les membres du gang sont désormais sous les verrous, un mandat de dépôt ayant été décerné contre eux. Pour les propriétaires de motos Jakarta, souvent laissés sans recours face à ces vols, cette arrestation marque un tournant.
Selon L’Observateur, cette opération met en lumière l’urgence de renforcer les dispositifs de sécurité autour des engins à deux roues, devenus des cibles privilégiées pour les criminels.
À Sandiara et ailleurs, les habitants espèrent que ce coup de filet servira de leçon et dissuadera d’autres groupes tentés par ce type de délinquance organisée. Pour l’heure, la communauté savoure cette victoire : la fin du règne des « fantômes de Jakarta ».
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