Le procureur de la République botte en touche les arguments de la défense. Serigne Bassirou Gueye a requis l’irrecevabilité des exceptions soulevées par les avocats de Khalifa Sall et Cie.
« J’ai souffert trois jours au cours desquels on a déconstruit le droit dans ce pays », a d’emblée déclaré le maitre des poursuites qui, estime que les exceptions sont soulevées pour empêcher d’aller au fond du dossier. Mais, à son avis, elles sont toutes irrecevables.
Selon le maitre des poursuites, la défense s’est beaucoup trompée en soulevant les exceptions. Il a évoqué l’article 373 du Code de procédure qui stipule que les exceptions sont discutées avant toute défense au fond. Or, la défense a déjà abordé le fond de ce procès.
D’après lui, la défense a fait des contradictions dans ses plaidoiries. Comme par exemple la thèse demandant l’annulation du rapport de l’IGE.
« Le droit, c’est qu’au Sénégal, aucun juge ne peut annuler une pièce de procédure. Seuls des actes de procédure peuvent être annulés. Le rapport de l’IGE est une pièce de la procédure. La juridiction correctionnelle peut procéder l’annulation des actes. Au Sénégal, aucune juridiction de fond ne peut annuler une pièce. Le rapport de l’IGE n’est pas annulable pour cette raison », a requis le maitre des poursuites.
« J’avais dit que Khalifa Sall a pris, je le répète. Je le démontrerai quand on abordera le fond de ce dossier. On a toujours soutenu que le procureur est un comploteur, aujourd’hui qu’on vous donne l’occasion de démontrer en quoi le procureur est comploteur, vous refusez d’aller au fond », prévient Serigne Bassirou Guèye.
Il révèle au sujet de la demande de mise en liberté provisoire : « Pendant toute la procédure, on vous a dit qu’on a cautionné. Jusqu’au moment où je suis en train de prendre mes réquisitions, on ne m’a pas encore consigné. »
« J’ai souffert trois jours au cours desquels on a déconstruit le droit dans ce pays », a d’emblée déclaré le maitre des poursuites qui, estime que les exceptions sont soulevées pour empêcher d’aller au fond du dossier. Mais, à son avis, elles sont toutes irrecevables.
Selon le maitre des poursuites, la défense s’est beaucoup trompée en soulevant les exceptions. Il a évoqué l’article 373 du Code de procédure qui stipule que les exceptions sont discutées avant toute défense au fond. Or, la défense a déjà abordé le fond de ce procès.
D’après lui, la défense a fait des contradictions dans ses plaidoiries. Comme par exemple la thèse demandant l’annulation du rapport de l’IGE.
« Le droit, c’est qu’au Sénégal, aucun juge ne peut annuler une pièce de procédure. Seuls des actes de procédure peuvent être annulés. Le rapport de l’IGE est une pièce de la procédure. La juridiction correctionnelle peut procéder l’annulation des actes. Au Sénégal, aucune juridiction de fond ne peut annuler une pièce. Le rapport de l’IGE n’est pas annulable pour cette raison », a requis le maitre des poursuites.
« J’avais dit que Khalifa Sall a pris, je le répète. Je le démontrerai quand on abordera le fond de ce dossier. On a toujours soutenu que le procureur est un comploteur, aujourd’hui qu’on vous donne l’occasion de démontrer en quoi le procureur est comploteur, vous refusez d’aller au fond », prévient Serigne Bassirou Guèye.
Il révèle au sujet de la demande de mise en liberté provisoire : « Pendant toute la procédure, on vous a dit qu’on a cautionné. Jusqu’au moment où je suis en train de prendre mes réquisitions, on ne m’a pas encore consigné. »
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