Les médecins en spécialisation réclament 14 mois d’arriérés de paiement de leurs bourses aux ministères de la Santé et de l’Action sociale et celui de la Formation professionnelle qui se "renvoient la balle dans l’exécution de la décision du chef de l’Etat", a-t-on appris.
"Il y a un déphasage entre la Présidence et les services des ministères concernés puisque malgré la décision du Chef de l’Etat de revoir cette bourse à la hausse (150 à 300 000 francs CFA)", les médecins boursiers n’ont pas été payé depuis avril 2017, a expliqué le président du Collectif des médecins en spécialisation (COMES).
"Rien des accords signés n’a pas été respecté et il n’existe aucun espace de dialogue", a expliqué Dr Abdoulaye Kane lors d’un point de presse tenu mercredi après-midi au siège de l’Ordre des médecins à Dakar.
Dans les Centres hospitaliers universitaires comme Fann, Aristide le Dantec, Hôpital Pikine, Principal ou encore à l’hôpital Général de Grand Yoff, "les médecins en spécialisation assurent les consultations, les gardes sans être payés dans ces structures de santé", selon Dr Kane.
En effet, en formation dans ces structures, ces médecins n’ont que cette bourse qui constitue leur seule ressource financière pour assurer leur survie, selon le président du Collectif.
C’est pourquoi, disent-ils "dos au mur", et après avoir "épuisé toutes les démarches diplomatiques" en écrivant à toutes les institutions concernées, les médecins en spécialisation comptent mettre en exécution leur plan d’actions.
Le président du COMES a annoncé un sit-in vendredi devant le siège du ministère de la Santé et de l’Action sociale, des séries de marche durant la semaine prochaine, assortis d’un "arrêt de toutes activités hospitalières".
En 2017, les médecins en spécialisation étaient au nombre de 1700 dont 684 Sénégalais et environ 300 boursiers. Une convention relative aux conditions d’octroi de la bourse de spécialisation a été signée entre les concernés et le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
Pour le Collectif, 1, 345 milliard de francs CFA ont été dégagés pour couvrir la formation des médecins en spécialisation.
"Il y a un déphasage entre la Présidence et les services des ministères concernés puisque malgré la décision du Chef de l’Etat de revoir cette bourse à la hausse (150 à 300 000 francs CFA)", les médecins boursiers n’ont pas été payé depuis avril 2017, a expliqué le président du Collectif des médecins en spécialisation (COMES).
"Rien des accords signés n’a pas été respecté et il n’existe aucun espace de dialogue", a expliqué Dr Abdoulaye Kane lors d’un point de presse tenu mercredi après-midi au siège de l’Ordre des médecins à Dakar.
Dans les Centres hospitaliers universitaires comme Fann, Aristide le Dantec, Hôpital Pikine, Principal ou encore à l’hôpital Général de Grand Yoff, "les médecins en spécialisation assurent les consultations, les gardes sans être payés dans ces structures de santé", selon Dr Kane.
En effet, en formation dans ces structures, ces médecins n’ont que cette bourse qui constitue leur seule ressource financière pour assurer leur survie, selon le président du Collectif.
C’est pourquoi, disent-ils "dos au mur", et après avoir "épuisé toutes les démarches diplomatiques" en écrivant à toutes les institutions concernées, les médecins en spécialisation comptent mettre en exécution leur plan d’actions.
Le président du COMES a annoncé un sit-in vendredi devant le siège du ministère de la Santé et de l’Action sociale, des séries de marche durant la semaine prochaine, assortis d’un "arrêt de toutes activités hospitalières".
En 2017, les médecins en spécialisation étaient au nombre de 1700 dont 684 Sénégalais et environ 300 boursiers. Une convention relative aux conditions d’octroi de la bourse de spécialisation a été signée entre les concernés et le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
Pour le Collectif, 1, 345 milliard de francs CFA ont été dégagés pour couvrir la formation des médecins en spécialisation.
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