Réforme des Chambres de commerce : Les présidents de chambre consulaire réclament plus de moyens pour jouer leur rôle


Les Présidents des chambres consulaires du Sénégal ont réclamé au ministre du commerce, Alioune Sarr, plus de moyens dans l’exécution de leur mission, ceci lors d’une rencontre qui réunissait tous les Secrétaires Généraux des chambres de commerce du Sénégal au cours delaquelle, la communication était axée sur la proposition du CNP de réformer les chambres consulaires.
Serigne Mboup, Président de la Chambre de Commerce de Kaolack et de Président de l’Union, dans son discours d’ouverture, a  critiqué avec véhémence la réforme proposée par Baïdy Agne qu’il tourne en dérision : «Il n’y a pas besoin de réformer. C’est du théâtre, je vous le dis carrément,  pour que les choses soient claires. Pour moi, ça n’a pas de sens! » dira t-il.
«Nous souhaitons que ce dossier soit réglé pour la crédibilité des chambres. Nous devons apprendre à respecter les chambres consulaires et à ne pas les minimiser. Vu qu’elles sont honorées partout dans le monde. Elles sont la porte d’entrée de tout opérateur économique, petit ou grand, local ou international. Je tiens à attirer votre attention sur le fait qu’aucune des chambres ne traverse une crise institutionnelle ou financière à part la chambre de commerce de Dakar, dont la crise trouve son origine dans un conflit opposant les membres d’organisations privées ici présents qui a abouti à l’annulation par la Cour suprême des résultats du vote de certaines sections» a ajouté Serigne M'boup
Pour lui, la question ne se pose pas de savoir s’il faut réformer le cadre réglementaire actuel ou se pencher sérieusement sur son application. « A mon humble avis, les textes nous régissant sont bons, voire très bons. Il nous faut plus de moyens. Mais, nous aussi devons jouer pleinement notre rôle, à l’image des chambres des autres pays de l’Uemoa».
Il a fini par dire au Ministre, leur souhait de voir ce dossier réglé pour la crédibilité des chambres...
 
Jeudi 3 Septembre 2015
Dakar actu




1.Posté par Birane Yaya Wane le 03/09/2015 21:54
NOTE RELATIVE AU CONTENTIEUX DES ÉLECTIONS DES 1ER ET 22 AOUT 2010 DE LA CCIAD.

Le rejet par les arrêts n° 25 et 26 du 20/12/2012 rendus par la Cour suprême (Chambres Réunies) des requêtes en rabat d’arrêt, dirigées contre les arrêts n° 40 et 41 du 08/12/2011 rendus par la Chambre Administrative de Cour suprême, a pour effet de rendre irrévocables ces derniers, aucune voie de recours n’étant plus possible.
Ceux-ci ayant rejeté les pourvois formés contre l’arrêt n° 1 du 12/07/2011 rendu par la Cour d’appel de Dakar statuant en Assemblée Général e, l’autorité de la chose jugée s’attache désormais au seul dispositif de cette décision. Celui-ci est ainsi conçu :
«- Annule les résultats du 1er tour de la sous-section Etablissements Financiers, des élections de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar tenu le 01/08/2010 ;
-Annule le 2ème tour du scrutin des élections de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar tenu le 22/08/2010 dans son entièreté. »

Il appartient alors au Ministre du Commerce et au Gouverneur de la Région de Dakar auxquels toutes les décisions ont été notifiées en tant qu’autorités de tutelle, de faire produire à ce dispositif son plein effet en tirant toutes les conséquences logiques qu’il comporte, à savoir notamment :
1 – Constater l’illégalité de l’actuel bureau de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar ;
2 – Mettre en place de façon concertée une structure provisoire pour diriger l’institution.

Il reste entendu que le refus par l’autorité compétente ou même la simple abstention de donner effet à ce dispositif de l’arrêt de la Cour d’Appel pourra faire l’objet de toutes les voies de recours prévues par la loi, notamment un recours pour excès de pouvoir.



Dans la même rubrique :