Ce lundi, la Mission d’Observation Électorale de l’Union européenne (MOE UE) a rendu public son rapport final sur l’élection présidentielle du 24 février lors d’une conférence de presse tenue à Dakar.
Dans son rapport, fait traditionnellement après des études finales sur le processus électoral du début à la fin, la mission d'observation électorale de l'UE a défini les grandes lignes de ce rapport qui estime globalement un scrutin qui s'est déroulé dans une atmosphère paisible.
Selon la mission, « les opérations de vote se sont déroulées dans le calme. Le vote a été évalué positivement dans plus de 98% des bureaux de vote observés. Les procédures étaient généralement respectées, à l’exception de la vérification de traces d’encre indélébile, qui n’a pas été systématiquement effectuée. Des cas d’électeur ne trouvant pas leur nom sur la liste d’émargement et, de ce fait, empêchés de voter, ont été relevés dans des bureaux de vote visités ».
Suivant cet ordre d'idées, la mission, selon son rapport a reconnu que dans certaines localités, des efforts ont été accomplis pour une orientation conséquente des électeurs. Une consigne a été d'ailleurs donnée par le Ministère de l’intérieur à la mi-journée, dans le but de permettre le vote dans des bureaux de vote dont la liste contenait le nom de l’électeur, mais qui n’était pas celui figurant sur sa carte, n’a, semble-t-il, pas été appliquée ou de manière extrêmement limitée. Sa légalité a été immédiatement contestée par l’opposition. Le dépouillement a globalement été conduit de manière transparente, ordonnée et généralement consensuelle. Seules quelques irrégularités ont été notées. La loi ne prévoit pas l’archivage des bulletins de vote utilisés comme non utilisés, ne permettant pas de recompte. Une fois le vote terminé, ces bulletins ont été traités avec négligence, ce qui n’est pas une bonne pratique. Les observateurs ont évalué positivement le recensement des votes. Cependant sa mise en œuvre met en lumière des faiblesses dont une perte d’information entre les différents échelons de la compilation des résultats, en particulier les observations portées aux procès-verbaux de résultats. La présence très importante d’observateurs de la société civile et des candidats a contribué à la transparence et au bon déroulement du scrutin.
« Aucun recours n’ayant été déposé contestant les résultats provisoires, le Conseil constitutionnel a prononcé les résultats définitifs le 5 mars. Avec 58,26% des votes exprimés en sa faveur, Macky Sall est arrivé en tête dans la quasi-totalité du territoire national. Il enregistre ses meilleurs résultats dans le Fouta, ainsi que dans les régions de Fatick, Kaffrine, et Tambacounda. Il arrive également en tête à Dakar. Idrissa Seck a obtenu 20,51% de voix, en tête à Mbacké (région de Diourbel) et à Thiès (région de Thiès). Il prend également une part notable des voix à Dakar et Louga. Avec 15,67% de voix, Ousmane Sonko est troisième, en tête dans la région de Ziguinchor. El Hadji Sall et Madické Niang ont obtenu des scores plus modestes, 4,07% et 1,48% de voix respectivement » souligne le rapport.
Dans son rapport, fait traditionnellement après des études finales sur le processus électoral du début à la fin, la mission d'observation électorale de l'UE a défini les grandes lignes de ce rapport qui estime globalement un scrutin qui s'est déroulé dans une atmosphère paisible.
Selon la mission, « les opérations de vote se sont déroulées dans le calme. Le vote a été évalué positivement dans plus de 98% des bureaux de vote observés. Les procédures étaient généralement respectées, à l’exception de la vérification de traces d’encre indélébile, qui n’a pas été systématiquement effectuée. Des cas d’électeur ne trouvant pas leur nom sur la liste d’émargement et, de ce fait, empêchés de voter, ont été relevés dans des bureaux de vote visités ».
Suivant cet ordre d'idées, la mission, selon son rapport a reconnu que dans certaines localités, des efforts ont été accomplis pour une orientation conséquente des électeurs. Une consigne a été d'ailleurs donnée par le Ministère de l’intérieur à la mi-journée, dans le but de permettre le vote dans des bureaux de vote dont la liste contenait le nom de l’électeur, mais qui n’était pas celui figurant sur sa carte, n’a, semble-t-il, pas été appliquée ou de manière extrêmement limitée. Sa légalité a été immédiatement contestée par l’opposition. Le dépouillement a globalement été conduit de manière transparente, ordonnée et généralement consensuelle. Seules quelques irrégularités ont été notées. La loi ne prévoit pas l’archivage des bulletins de vote utilisés comme non utilisés, ne permettant pas de recompte. Une fois le vote terminé, ces bulletins ont été traités avec négligence, ce qui n’est pas une bonne pratique. Les observateurs ont évalué positivement le recensement des votes. Cependant sa mise en œuvre met en lumière des faiblesses dont une perte d’information entre les différents échelons de la compilation des résultats, en particulier les observations portées aux procès-verbaux de résultats. La présence très importante d’observateurs de la société civile et des candidats a contribué à la transparence et au bon déroulement du scrutin.
« Aucun recours n’ayant été déposé contestant les résultats provisoires, le Conseil constitutionnel a prononcé les résultats définitifs le 5 mars. Avec 58,26% des votes exprimés en sa faveur, Macky Sall est arrivé en tête dans la quasi-totalité du territoire national. Il enregistre ses meilleurs résultats dans le Fouta, ainsi que dans les régions de Fatick, Kaffrine, et Tambacounda. Il arrive également en tête à Dakar. Idrissa Seck a obtenu 20,51% de voix, en tête à Mbacké (région de Diourbel) et à Thiès (région de Thiès). Il prend également une part notable des voix à Dakar et Louga. Avec 15,67% de voix, Ousmane Sonko est troisième, en tête dans la région de Ziguinchor. El Hadji Sall et Madické Niang ont obtenu des scores plus modestes, 4,07% et 1,48% de voix respectivement » souligne le rapport.
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