Le Sénégal, îlot de paix et de stabilité tient son équilibre social grâce au compact identitaire de son peuple qui vit en parfaite harmonie dans une homogénéité éthnique sans équivoque. Ce socle social, jalousement conservé par son peuple qui le consolide de jours en jours et évite à tout prix tout ce qui pourrait l'impacter. Cet acquis de taille qui fait du Sénégal un pays où il fait bon vivre ne s’effritera jamais.
Or, au sortir des dernières joutes électorales, certains pour des raisons inavouées et incompréhensibles ont voulu emprunter un cachet ethnique à ce scrutin.
En effet, la maturité du peuple Sénégalais et sa volonté de vivre ensemble dans un climat apaisé, dans une solide cordialité ne laisseront jamais prospérer cette véritable farce.
Excellence, Monsieur le Président, à titre illustratif, en 2017 vous avez largement gagné la région de Ziguinchor. Et pourtant le leader de PASTEF était de la course en dirigeant la coalition Ndawi Askan Wi. Avec 3 605 voix, il est arrivé 4ème dans le département de Bignona derrière Kaddu Askan Wi d’Abdoulaye Baldé 5 592 voix, Coalition Gagnante Wattu Sénégal 10 881 voix et Benno Bok Yaakar 25 881 voix (source dakaractu).
En sus de cela, très récemment, vous avez été accueilli en héros par une masse humaine de tous âges confondus de Bignona à Oussouye en passant par Ziguinchor et Goudomp. Cette masse humaine témoigne de l’estime et de l’espoir que le sud porte en vous.
Toutefois, la situation qui a favorisé l’émergence d’une force nouvelle entre les législatives et la présidentielle en Basse Casamance, selon les populations qui pourtant vous vouent une considération énorme, n’a rien à avoir avec des questions d'ordre éthnique mais plutôt par d'autres raisons. Entre autres, nous en citerons à titre indicatif quatre. Il s'agit notamment de :
1- la déclaration malveillante de Moustapha Cissé Lô,
2- l’absence des responsables politiques de la mouvance présidentielle à côté des populations,
3- les résultats insignifiants de PASTEF à la dernière législative,
4- le manque d’unité entre les responsables de BBY.
Excellence Monsieur le Président, nous ignorons en réalité les motivations qui se cachent derrière cette déclaration de Moustapha Cissé Lô. Mais une chose est sûre, elle n’a pas été bien appréciée par les populations de la région de Ziguinchor sans exception. Traiter de « rebelles », tous ceux qui sont venus au meeting du leader de PASTEF était considéré comme une offense à toute la Casamance. A beau vouloir s’expliquer ou présenter ses excuses, il n’a pas su convaincre les populations du sud. Le mal est déjà fait. Et il ne restait qu’à gérer les dégâts.
Plus grave encore, les populations de la Basse Casamance n’ont pas aimé ce qu’elles considèrent comme un silence « coupable » des responsables de la mouvance présidentielle. Certes, il y a eu des sorties pour fustiger le comportement du vice-président de l’Assemblée Nationale, mais en réalité ceux qui doivent le faire n’ont pas réagi.
Quant au 2ème point, les populations de la Casamance prétendent qu’il y a un manque de considération notoire de la part des responsables de la mouvance présidentielle dans leur région. Elles ne les voient pas et ne les sentent pas à leurs côtés. Cette distance n’a fait que créer un vide et ce vide a été exploité avec efficacité par l’adversaire qui a aujourd’hui gagné toute la région de Ziguinchor. Alors que ce dernier avait un résultat insignifiant lors des dernières élections législatives.
Pour certains, ce sont ces résultats qui avaient endormi le camp de BBY dans la région où PASTEF n’avait gagné que la commune de Sindian grâce au Mouvement Bourabé du maire Yancouba Sagna. Faisant face à un terrain presque « vide », le PASTEF a mis en branle une stratégie en s’appuyant sur les enseignants, les infirmiers, et les associations de jeunes à la base qui étaient en contact avec leurs frères et sœurs étudiants des différentes universités du Sénégal. C’est ce travail de synergie en relation avec la diaspora qui a donné ce résultat permettant à Ousmane Sonko de multiplier par presque quinze (15) ses résultats dans le département de Bignona. De 3 605 voix en juillet 2017, Ousmane Sonko est passé 51 438 voix en février 2019. Là où BBY n’a eu que 27 398 voix (source APS). Un vrai exploit vous me direz! Alors toutes nos félicitions au candidat de PASTEF et à son équipe.
Dans certaines zones, c’est la division entre les responsables qui a donné une force à l’opposition. Comme dit le proverbe ivoirien, « si le lézard est entré dans le mur, c’est parce que c’est le mur qui s’est fissuré ». C’était le cas à Ziguinchor. Dans cette capitale de la Basse Casamance, la bataille des leaders a fini par donner de la puissance à l’adversaire.
Chers camarades de l’APR et alliés de BBY, l’heure n’est plus aux invectives ou aux accusations, l’heure est à l’introspection pouvant nous permettre de remonter la pente en récupérant les bastions déjà perdus. Certes le Président Macky SALL est réélu pour un second mandat, mais n’oublions pas que la région de Ziguinchor est aujourd’hui politiquement dans les mains de l’opposition.
Excellence, Monsieur le Président la République, votre attachement inébranlable aux principes sacrés d’égalité ethnique s’est manifesté au cours de ces sept dernières années par :
- La réparation des grosses disparités économiques dont la Casamance a été la principale bénéficiaire,
- La desserte maritime par la mise en œuvre de deux navires accompagnée d’un dragage du Fleuve Casamance de l’embouchure à Ziguinchor,
- La réhabilitation des aéroports de Ziguinchor et de Cap Skiring,
- La construction du pont de Farafégni sur le Fleuve Gambie afin de mettre un terme aux calvaires des populations des régions sud du Sénégal,
- Les réalisations de routes principales et secondaires, de forages, d’électrification des villages, etc.
En réalité Excellence, puis-je vous rassurer que votre bilan pourtant loin d’être exhaustif, hautement apprécié par les populations ne militent pas en faveur d’un favoritisme, mais plutôt par un souci de réparer les disparités en réajustant certaines inégalités.
Aux populations de ma région natale, je vous comprends et vous remercie de votre acte hautement responsable. Car il a permis aux Président de la République de recevoir et de comprendre votre message. Et sans nul doute, il sera traité avec toute la rigueur requise.
Par contre, il est important de comprendre que c’est pour des raisons purement politiques que certains ont voulu créer une scission entre les populations de la Casamance qui est hétéroclite. Notre terroir est la condensée de toutes les ethnies du Sénégal et reste et demeure indivisible.
Vive la démocratie,
Vive la République,
Vive le Sénégal.
Par Talibouye AIDARA
Communicant/Journaliste
Responsable APR Commune Kataba1
Or, au sortir des dernières joutes électorales, certains pour des raisons inavouées et incompréhensibles ont voulu emprunter un cachet ethnique à ce scrutin.
En effet, la maturité du peuple Sénégalais et sa volonté de vivre ensemble dans un climat apaisé, dans une solide cordialité ne laisseront jamais prospérer cette véritable farce.
Excellence, Monsieur le Président, à titre illustratif, en 2017 vous avez largement gagné la région de Ziguinchor. Et pourtant le leader de PASTEF était de la course en dirigeant la coalition Ndawi Askan Wi. Avec 3 605 voix, il est arrivé 4ème dans le département de Bignona derrière Kaddu Askan Wi d’Abdoulaye Baldé 5 592 voix, Coalition Gagnante Wattu Sénégal 10 881 voix et Benno Bok Yaakar 25 881 voix (source dakaractu).
En sus de cela, très récemment, vous avez été accueilli en héros par une masse humaine de tous âges confondus de Bignona à Oussouye en passant par Ziguinchor et Goudomp. Cette masse humaine témoigne de l’estime et de l’espoir que le sud porte en vous.
Toutefois, la situation qui a favorisé l’émergence d’une force nouvelle entre les législatives et la présidentielle en Basse Casamance, selon les populations qui pourtant vous vouent une considération énorme, n’a rien à avoir avec des questions d'ordre éthnique mais plutôt par d'autres raisons. Entre autres, nous en citerons à titre indicatif quatre. Il s'agit notamment de :
1- la déclaration malveillante de Moustapha Cissé Lô,
2- l’absence des responsables politiques de la mouvance présidentielle à côté des populations,
3- les résultats insignifiants de PASTEF à la dernière législative,
4- le manque d’unité entre les responsables de BBY.
Excellence Monsieur le Président, nous ignorons en réalité les motivations qui se cachent derrière cette déclaration de Moustapha Cissé Lô. Mais une chose est sûre, elle n’a pas été bien appréciée par les populations de la région de Ziguinchor sans exception. Traiter de « rebelles », tous ceux qui sont venus au meeting du leader de PASTEF était considéré comme une offense à toute la Casamance. A beau vouloir s’expliquer ou présenter ses excuses, il n’a pas su convaincre les populations du sud. Le mal est déjà fait. Et il ne restait qu’à gérer les dégâts.
Plus grave encore, les populations de la Basse Casamance n’ont pas aimé ce qu’elles considèrent comme un silence « coupable » des responsables de la mouvance présidentielle. Certes, il y a eu des sorties pour fustiger le comportement du vice-président de l’Assemblée Nationale, mais en réalité ceux qui doivent le faire n’ont pas réagi.
Quant au 2ème point, les populations de la Casamance prétendent qu’il y a un manque de considération notoire de la part des responsables de la mouvance présidentielle dans leur région. Elles ne les voient pas et ne les sentent pas à leurs côtés. Cette distance n’a fait que créer un vide et ce vide a été exploité avec efficacité par l’adversaire qui a aujourd’hui gagné toute la région de Ziguinchor. Alors que ce dernier avait un résultat insignifiant lors des dernières élections législatives.
Pour certains, ce sont ces résultats qui avaient endormi le camp de BBY dans la région où PASTEF n’avait gagné que la commune de Sindian grâce au Mouvement Bourabé du maire Yancouba Sagna. Faisant face à un terrain presque « vide », le PASTEF a mis en branle une stratégie en s’appuyant sur les enseignants, les infirmiers, et les associations de jeunes à la base qui étaient en contact avec leurs frères et sœurs étudiants des différentes universités du Sénégal. C’est ce travail de synergie en relation avec la diaspora qui a donné ce résultat permettant à Ousmane Sonko de multiplier par presque quinze (15) ses résultats dans le département de Bignona. De 3 605 voix en juillet 2017, Ousmane Sonko est passé 51 438 voix en février 2019. Là où BBY n’a eu que 27 398 voix (source APS). Un vrai exploit vous me direz! Alors toutes nos félicitions au candidat de PASTEF et à son équipe.
Dans certaines zones, c’est la division entre les responsables qui a donné une force à l’opposition. Comme dit le proverbe ivoirien, « si le lézard est entré dans le mur, c’est parce que c’est le mur qui s’est fissuré ». C’était le cas à Ziguinchor. Dans cette capitale de la Basse Casamance, la bataille des leaders a fini par donner de la puissance à l’adversaire.
Chers camarades de l’APR et alliés de BBY, l’heure n’est plus aux invectives ou aux accusations, l’heure est à l’introspection pouvant nous permettre de remonter la pente en récupérant les bastions déjà perdus. Certes le Président Macky SALL est réélu pour un second mandat, mais n’oublions pas que la région de Ziguinchor est aujourd’hui politiquement dans les mains de l’opposition.
Excellence, Monsieur le Président la République, votre attachement inébranlable aux principes sacrés d’égalité ethnique s’est manifesté au cours de ces sept dernières années par :
- La réparation des grosses disparités économiques dont la Casamance a été la principale bénéficiaire,
- La desserte maritime par la mise en œuvre de deux navires accompagnée d’un dragage du Fleuve Casamance de l’embouchure à Ziguinchor,
- La réhabilitation des aéroports de Ziguinchor et de Cap Skiring,
- La construction du pont de Farafégni sur le Fleuve Gambie afin de mettre un terme aux calvaires des populations des régions sud du Sénégal,
- Les réalisations de routes principales et secondaires, de forages, d’électrification des villages, etc.
En réalité Excellence, puis-je vous rassurer que votre bilan pourtant loin d’être exhaustif, hautement apprécié par les populations ne militent pas en faveur d’un favoritisme, mais plutôt par un souci de réparer les disparités en réajustant certaines inégalités.
Aux populations de ma région natale, je vous comprends et vous remercie de votre acte hautement responsable. Car il a permis aux Président de la République de recevoir et de comprendre votre message. Et sans nul doute, il sera traité avec toute la rigueur requise.
Par contre, il est important de comprendre que c’est pour des raisons purement politiques que certains ont voulu créer une scission entre les populations de la Casamance qui est hétéroclite. Notre terroir est la condensée de toutes les ethnies du Sénégal et reste et demeure indivisible.
Vive la démocratie,
Vive la République,
Vive le Sénégal.
Par Talibouye AIDARA
Communicant/Journaliste
Responsable APR Commune Kataba1
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