DAKARACTU.COM Pour couper court aux supputations de toutes sortes sur la moralité de ses membres, le Conseil constitutionnel a invité la mission d'observation de l'Union européenne (UE), le 3 février.
Dakaractu est en mesure d'affirmer que le débat entre les deux institutions a été profond et technique. Les observateurs de l'Union européenne ont cherché à savoir les raisons sur lesquelles se fonde la décision de validation de la candidature controversée du président sortant, Abdoulaye Wade. Les sages ont explicité les deux principes de droit qu'ils ont appliqués: le principe de la non-rétroactivité de la loi et le principe de cohérence. Les observateurs ont ensuite abordé la question relative aux candidatures invalidées, notamment celle de Youssou Ndour. Les juges se sont attelés à leur démontrer que le leader de Fekké Ma Ci Bolé a fraudé et qu'il n'avait pas réuni les 10 000 signatures nécessaires à la validation de sa candidature.
Après quoi les émissaires de l'Union européenne ont reconnu les difficultés que rencontre le Conseil constitutionnel dans l'exécution de sa mission. Composé de cinq membres, il doit statuer sur les candidatures en trois jours. A titre de comparaison, les cours constitutionnelles du Bénin et du Niger sont composées, chacune, de sept juges qui ont dix à quinze jours pour délibérer sur la validité des candidatures qui leur sont soumises. Après ce diagnostic, l'UE s'est proposée d'aider la haute juridiction à mieux s'acquitter de son devoir. En la dotant, par exemple, d'un logiciel capable de permettre de dénombrer et authentifier les signatures déposées par les candidats indépendants.
Dakaractu est en mesure d'affirmer que le débat entre les deux institutions a été profond et technique. Les observateurs de l'Union européenne ont cherché à savoir les raisons sur lesquelles se fonde la décision de validation de la candidature controversée du président sortant, Abdoulaye Wade. Les sages ont explicité les deux principes de droit qu'ils ont appliqués: le principe de la non-rétroactivité de la loi et le principe de cohérence. Les observateurs ont ensuite abordé la question relative aux candidatures invalidées, notamment celle de Youssou Ndour. Les juges se sont attelés à leur démontrer que le leader de Fekké Ma Ci Bolé a fraudé et qu'il n'avait pas réuni les 10 000 signatures nécessaires à la validation de sa candidature.
Après quoi les émissaires de l'Union européenne ont reconnu les difficultés que rencontre le Conseil constitutionnel dans l'exécution de sa mission. Composé de cinq membres, il doit statuer sur les candidatures en trois jours. A titre de comparaison, les cours constitutionnelles du Bénin et du Niger sont composées, chacune, de sept juges qui ont dix à quinze jours pour délibérer sur la validité des candidatures qui leur sont soumises. Après ce diagnostic, l'UE s'est proposée d'aider la haute juridiction à mieux s'acquitter de son devoir. En la dotant, par exemple, d'un logiciel capable de permettre de dénombrer et authentifier les signatures déposées par les candidats indépendants.
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