Ibrahima Ndoye, conducteur du bus du convoi du Pur qui transportait les journalistes lors de la campagne électorale, a comparu, ce matin, à nouveau au tribunal de Tambacounda. Au sortir de ce procès, Me Ousseynou Gaye avocat à la défense, s’est expliqué sur le cas de son client.
«Ce matin nous avons comparu à nouveau pour la bonne et simple raison qu’à la dernière audience, le parquet avait demandé le rabat du délibéré et la réouverture du débat pour pouvoir produire des éléments nouveaux. Notamment les captures d’écran en couleur et une clé usb dans laquelle figurent ces captures d’écran », a-t-il expliqué.
Il poursuit : «à l’évocation de la cause, nous avons estimé que le parquet manquait un peu de considération au tribunal, aux avocats, à la victime et aux prévenus parce que nous sommes tous là pour la manifestation de la vérité. Il ne peut pas y avoir un film qui soit mis sous le boisseau sous prétexte de raison d’ordre public qu’on ne peut pas projeter. Et le tribunal dans sa sagesse a estimé qu’il fallait quand même le faire à huis-clos pour respecter la règle du parquet consistant à dire que c’est pour des raisons d’ordre public».
À en croire la robe noire, ce film ne led avance en rien. Car, dit-il, le moment de l’impact ne figure pas dans ce film. «Aujourd’hui, le flou est encore là. Le doute est encore là sur le fait que ce soit effectivement Ibrahima Ndoye qui ait heurté et embouti la victime », précise-t-il.
Selon Me Ousseynou Gaye, les demandes formulées devant le juge ont été renouvelées. Ainsi il espère que le tribunal plaidera en leur faveur.
Sur la question liée à la relaxe de son client, Me Gaye estime que c’est tout à fait normal de plaider les circonstances atténuantes et une application bienveillante de la loi « parce qu’il n’est pas certain que le tribunal fasse droit à notre demande ».
« Mais, nous estimons que si par pure fiction le tribunal entre en voie de condamnation, Ibrahima Ndoye et toute autre personne doivent bénéficier des circonstances atténuantes. Pour la bonne et simple raison qu’il a roulé à tombeau ouvert, la tête baissée sur le volant, il ne pouvait voir personne avec un véhicule plein de poussière où la visibilité est nulle devant des personnes qui n’avaient qu’une chose en tête le tuer, lui et tous les autres membres de la délégation. . Je pense que c’est une chose extraordinaire qu’il faut tenir en considération pour lui faire une application bienveillante de la loi », s’est-il défendu.
Se prononçant pour finir, sur les permis de conduire, Me Gaye soutient qu’ils ont demandé la restitution de ces permis. Pour lui, «tout le monde sait aujourd’hui qu’il s’agit d’un homicide involontaire et défaut de maitrise. Et d’ajouter : « dans toutes les juridictions, les juges font application de cette demande quand elle est faite et qu’on sait que les choses n’ont pas été faites de manière intentionnelle. La faute de la victime est très présente dans cette affaire » a t-il conclu
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