Présenté devant le juge , Karim Wade reste en prison


Présenté devant le juge , Karim Wade reste en prison
L’audition de Karim Wade, avant hier mardi nuit, a trainé en longueur pour finir en queue de poisson. L’on a assisté sans le vouloir à une instruction qui, selon ses avocats, n’en était pas une dès lors que pour la seconde mise en demeure, Karim a refusé de répondre à toutes les questions du juge en charge du dossier. « Il est resté de marbre et n’a même pas voulu répondu aux questions relatives à la vérification de son identité, pour symboliser sa révolte et son indifférence à ce qui se faisait ».
L’un de ses avocats, Me Ciré Clédor Ly, a déclaré que la journée avait débuté par la violation grave des droits de son client . « A quatre heures du matin et le jour férié de la Tabaski les juges décident de dévoiler la véritable raison de l’extraction de Karim . Cheikh Diallo, Boubacar Konaté ont coopéré et obtenu leur liberté provisoire. Bibo Bourgi n’a même pas été convoqué et reste en liberté alors que les présumés comptes ouverts à Monaco et qui ont motivé le dépôt de la seconde mise en demeure contre Karim, sont à son nom » a-t-il dit.
Mascarade judiciaire? C’est ce que martèle Me Ciré Clédor Ly pour qui, « les masques sont tombés et que Karim Wade est détenu politique et la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite, un bras armé du pouvoir politique».
Les dés étaient-ils pipés lorsque les juges avaient rejeté le report demandé par la défense, pour obtenir communication du dossier au vu des dernières auditions ? C’est ce que l’on ne saura pas puisque l’ensemble des avocats ont boudé l’audience, suivi par Karim Wade.
Jeudi 17 Octobre 2013




1.Posté par balioo le 17/10/2013 11:16
C'est de la pure haine qui Karim subit de la part de Macky SALL. Mais tôt ou tard ils comprendront qu'on ne barre pas l'océan par un tissu de mensonges.
Le temps fera le reste.

2.Posté par MANE Moussa le 17/10/2013 11:42

Intox ou application de la partition communicative ? En écoutant R.F.I (Radio France International) de ce matin 17 octobre 2013, comme d’habitude, je suis tombé sur sa revue de presse journalière qui relate les faits concernant « le dossier sur M. Karim WADE ». Le constat est assez cocasse ; cette radio a pour habitude dans ses revues de presse de s’appuyer sur les écrits de journaux des pays, les plus démocratiques du continent négro-Africain, en l’occurrence, le BURKINA FASSO de KAMPAORE et la Guinée de Alpha KONDE. Pour le BURKINA FASSO, il s’agit des journaux, le Pays et l’Observateur et pour la Guinée, le journal Guinée Info. Sur la base des informations traitées des journaux du BURKINA FASSO, R.F.I nous apprend que M. Karim WADE n’a pas pu justifier la provenance de 99 milliards de francs C.F.A contenus dans ses 98 comptes bancaires de MONACO. Et en mémoire, la même R.F.I, en avril 2013 donnait pour information, « M. Karim WADE n’a pas su justifier les 697 milliards qu’il a investi pour son compte à DPW ». Ainsi, malgré la connaissance par R.F.I de l’issue de l’accusation portée sur M. Karim WADE en ce qui concerne DPW, résultat dont elle occulte sciemment de parler. Vue la position de cette radio dans le dispositif d’influence de la langue Française dans le monde, R.F.I n’est pas sensée ignorer le fond du dossier et ses aboutissements. La preuve est que R.F.I ne nous parle plus des 697 milliards qu’en termes d’addition aux 99 milliards figurant à la nouvelle inculpation de M. Karim WADE par la C.R.E.I. Alors, R.F.I est-elle moins informée que les journaux de ces pays démocratiques ? Je ne le pense pas et je crois plutôt qu’elle connait bien le dossier dont le contenu est vide mais elle prend tout simplement la précaution d’attribuer la paternité des allégations aux journaux des pays démocratiques (BURKINA ET Guinée) dans le but de servir les fanatisés et de répondre à la divulgation des notes de « presse » transmises par les diplômés (non des intellectuels mais des pamphlétaires du château que sont Latif COULIBALY et Jules Souleymane DIOP) en collaboration avec les officines journalistiques des pays démocratiques. Qu’à cela ne tienne, R.F.I joue à la prudence en rapportant des commentaires d’autrui car elle sait pertinemment que ses allégations sont fausses et elle ne saurait ternir sa crédibilité et son image pour l’avenir puisqu’elle appartient à un pays où la fausseté d’une information peut coûter chère à son auteur. Précautions dont les journaux Africains n’ont que cure, surtout lorsqu’ils appartiennent à des gouvernements issus de coups d’état militaire qu’ils épargnent par peur ou soumission à leurs présidents dictateurs qui raffolent des 84% de vote en leur faveur et restent 30 ans au pouvoir. De telles méthodes de gestion de l’information me réconfortent dans mes convictions de croire que les nouvelles formes de coups d’état (la communication) supplantent les coups d’état militaires et sanguinaires d’antan. Il suffit de nos jours d’avoir de l’argent ou de partager ses intérêts avec les médias pour faire passer un message en sa faveur ou pour sa propagande au détriment de la majorité. Sinon, comment les Sénégalais peuvent-ils comprendre que le seul invité permanent de France 24, R.F.I et TV5 soit Youssou N’DOUR, l’espoir et le sauveur du pays avec sa culture ? Et où sont nos cadres, experts, chercheurs et intellectuels que regorge le Sénégal ? Ah, ils sont dans la prudence, la mesure et le jeu d’équilibristes pour gagner leur pain quotidien sans engagement, ni risque. Ainsi, nos vaillantes ressources cultivées laissent la place sans combat aux faussaires, ces messieurs qui croient à une cause mais emploient des méthodes malhonnêtes pour la défendre. Et s’y ajoutent, les mercenaires qui ne croient en rien, si ce n’est à eux-mêmes. Ils vont adhérer (ou plutôt faire semblant d’adhérer) à des causes, non parce qu’ils sont convaincus de leur bien-fondé, mais parce qu’ils estiment qu’elles sont porteuses, qu’elles vont dans le sens du vent dominant. Pauvre Afrique qui se réveillera mais difficilement et peut-être trop tard. Vive le Sénégal et vive la démocratie et l’engagement politique par conviction et non par intérêt stratégique. MANE Moussa de Simbandi Brassou


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3.Posté par jeditout le 18/10/2013 15:30
Bon il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard !!! ce monsieur ne pouvant justifier des montants aussi colossaux dans ses comptes est un voleur potentiel et ainsi se retrouve derrière les barreaux , Si mes souvenirs sont bons il a été très inquiété disons même sérieusement inquiété dans une affaire de drogue transportée à bord d'un avion en provenance d'un pays frère ! Certes on veut nous faire croire que c'était un homme d'état mais c'était plutôt un homme d'affaire et dans les affaires il n'a pas pris les précautions élémentaires vu la position de son papa qui l'a toujours encouragé à aller plus loin vers le sommet !!



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