Le 24 Février 2019 les Sénégalais se sont rendus massivement aux urnes et ont à 58,27% choisi de donner un second mandat à M. Macky SALL. Ils ont opté pour la continuité. En face de lui une opposition qui a du mal à s’en remettre. Elle aura commis l’erreur de tomber dans le piège des programmes au lieu d’adopter la stratégie qui consiste à attaquer les choix de Macky SALL.
L’un d’eux, Idrissa SECK, l’a d’ailleurs si bien compris lui qui veut sortir un livre blanc sur la gestion du locataire du palais. C’est hélas trop tard. En politique les erreurs se paient cash.
Mais au-delà du suffrage exprimé par les Sénégalais, cette présidentielle de 2019 est pleine d’enseignements, mais elle a aussi fait ressurgir pas mal de préoccupations. La leçon première est que l’on peut désormais perdre des régions comme DAKAR, THIÈS, DIOURBEL et ZIGUINCHOR et gagner l’élection Présidentielle. Il suffit de faire le plein dans les autres régions pour passer en tête. La deuxième leçon est qu’au Sénégal, on fait fi des programmes, il faut juste réussir à avoir autour de soi ‘’Nit tou nit gni’’. Sur ce terrain Macky SALL l’a réussi mieux que tous les autres, même s’il faut qu’ils se tuent entre eux, il faut les avoir autour de soi, parce qu’on le veuille au non, le vote au Sénégal est affectif, même si certains prétendent qu’il est ethnique, confrérique et ou régionaliste, mais prions pour qu’il soit affectif. Un des autres enseignements de cette élection, c’est un véritable désir de voir du changement dans la gestion de ce pays par un renouvellement de la classe politique ou dans la manière de faire de la politique dans ce pays. Il y a bien évidemment d’autres leçons, dont nous espérons qu’elles seront bien décryptées et bien apprises… À l’issue du vote du 24 Février, les Sénégalais ont donc réélu un homme, M. Macky SALL pour un second mandat. Mais pour une fois au Sénégal, on a un sentiment de malaise, un atmosphère bizarre, même du côté des vainqueurs on ressent un sentiment de goût inachevé, comme si on était pas content d’avoir gagné. C’est comme si les Sénégalais n’étaient pas content. Comme si… Et cela pourrait s’expliquer par le fait qu’il y a dans ce pays des régions qui symboliquement comptent du fait de leur singulière particularité. Si on perd presque dans toutes ces régions, cela donne qu’on le veuille ou non une victoire mitigée. Il s’agit des régions de DAKAR, THIÈS, DIOURBEL, ZIGUINCHOR et KÉDOUGOU. C’est comme pour un Madrilène de gagner la ligue des champions et de perdre deux fois de suite le classico face au Barca. Surtout qu’avant d’arriver au 24 Février, le pays a été profondément secoué, comme jamais il ne l’a été. Des accidents en série et une véritable intifada à Tambacounda aura fin de plonger le pays entier dans une profonde tristesse. Cela pourrait aussi justifier le sentiment de goût inachevé décrit un peu plus haut. Il y a eu trop de morts, presque tous jeunes. Le pays a été profondément secoué par ces événements de Tamba, par les accidents des gendarmes dans le Sud, les accidents ayant occasionné mort d'hommes et de femmes. Et qu’on le veuille le Sénégal notre pays a payé au plus fort cette élection présidentielle. Elle a laissé un pays profondément divisé et coupé de sa diaspora. Divisé du point de vue ethnique, religieux et régionaliste, on aurait voulu qu’il ne soit qu’affectif le vote du 24 Février, mais c’est vouloir se cacher derrière un doigt que d’y croire. Il faut donc recoller les morceaux et au plus vite. C’est, il me semble, le premier et plus important chantier du second mandat de Macky. Mais il semble déjà l’avoir compris, lui qui a appelé au dialogue, pour que vive le Sénégal.
Yafata
L’un d’eux, Idrissa SECK, l’a d’ailleurs si bien compris lui qui veut sortir un livre blanc sur la gestion du locataire du palais. C’est hélas trop tard. En politique les erreurs se paient cash.
Mais au-delà du suffrage exprimé par les Sénégalais, cette présidentielle de 2019 est pleine d’enseignements, mais elle a aussi fait ressurgir pas mal de préoccupations. La leçon première est que l’on peut désormais perdre des régions comme DAKAR, THIÈS, DIOURBEL et ZIGUINCHOR et gagner l’élection Présidentielle. Il suffit de faire le plein dans les autres régions pour passer en tête. La deuxième leçon est qu’au Sénégal, on fait fi des programmes, il faut juste réussir à avoir autour de soi ‘’Nit tou nit gni’’. Sur ce terrain Macky SALL l’a réussi mieux que tous les autres, même s’il faut qu’ils se tuent entre eux, il faut les avoir autour de soi, parce qu’on le veuille au non, le vote au Sénégal est affectif, même si certains prétendent qu’il est ethnique, confrérique et ou régionaliste, mais prions pour qu’il soit affectif. Un des autres enseignements de cette élection, c’est un véritable désir de voir du changement dans la gestion de ce pays par un renouvellement de la classe politique ou dans la manière de faire de la politique dans ce pays. Il y a bien évidemment d’autres leçons, dont nous espérons qu’elles seront bien décryptées et bien apprises… À l’issue du vote du 24 Février, les Sénégalais ont donc réélu un homme, M. Macky SALL pour un second mandat. Mais pour une fois au Sénégal, on a un sentiment de malaise, un atmosphère bizarre, même du côté des vainqueurs on ressent un sentiment de goût inachevé, comme si on était pas content d’avoir gagné. C’est comme si les Sénégalais n’étaient pas content. Comme si… Et cela pourrait s’expliquer par le fait qu’il y a dans ce pays des régions qui symboliquement comptent du fait de leur singulière particularité. Si on perd presque dans toutes ces régions, cela donne qu’on le veuille ou non une victoire mitigée. Il s’agit des régions de DAKAR, THIÈS, DIOURBEL, ZIGUINCHOR et KÉDOUGOU. C’est comme pour un Madrilène de gagner la ligue des champions et de perdre deux fois de suite le classico face au Barca. Surtout qu’avant d’arriver au 24 Février, le pays a été profondément secoué, comme jamais il ne l’a été. Des accidents en série et une véritable intifada à Tambacounda aura fin de plonger le pays entier dans une profonde tristesse. Cela pourrait aussi justifier le sentiment de goût inachevé décrit un peu plus haut. Il y a eu trop de morts, presque tous jeunes. Le pays a été profondément secoué par ces événements de Tamba, par les accidents des gendarmes dans le Sud, les accidents ayant occasionné mort d'hommes et de femmes. Et qu’on le veuille le Sénégal notre pays a payé au plus fort cette élection présidentielle. Elle a laissé un pays profondément divisé et coupé de sa diaspora. Divisé du point de vue ethnique, religieux et régionaliste, on aurait voulu qu’il ne soit qu’affectif le vote du 24 Février, mais c’est vouloir se cacher derrière un doigt que d’y croire. Il faut donc recoller les morceaux et au plus vite. C’est, il me semble, le premier et plus important chantier du second mandat de Macky. Mais il semble déjà l’avoir compris, lui qui a appelé au dialogue, pour que vive le Sénégal.
Yafata
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