Depuis quelques semaines, des discours extrêmement bruyants et violents relatifs à la gestion de nos ressources naturelles, créent un climat social délétère au Sénégal engendrant de déplorables conditions du vivre ensemble. Tout le monde s’en mêle et jamais on n’a vu autant de contradictions entre les affirmations et les faits. Marches, manifestations, prises de paroles incessantes des médias… L’organisation malveillante ne faiblit pas !
Dans l’opinion c’est l’éternelle incertitude. Même si la démission de Aliou Sall est bien là et qu’il doit bénéficier de la présomption d'innocence, afin de répondre sereinement à la justice, il y a cette proximité avec le pouvoir qui donne le sentiment d’une affaire d’Etat, là où en réalité il s’agit d’intérêts et de rémunérations privés, dans un dossier qu’il faut gérer avec précaution et responsabilité. Je rappelle que le procureur général est chargé d’enquêter sur cette affaire et que visiblement tous ceux qui s’étaient empressés de vouloir déposer à la Dic font aujourd’hui volte-face ou n’avancent aucune preuve.
N’oublions pas qu’il y va non seulement de la réputation de nos élites mais avant tout de celle de notre pays. Qui est derrière cette guerre d’intoxication et quelles couleuvres souhaite-t-on nous faire avaler ? J’aimerais le savoir, mais en attendant, je dis non à la calomnie et à la propagande, et oui à l’information sans ambages ni tapages, et surtout sans haine, tant il est vrai qu’un seul mensonge fait plus de mal que 100 vérités.
Je l’ai déjà dit et écrit, je pars du principe qu’il est urgent d’expliquer que ce n’est pas pour voler le bien d’autrui, mais pour faire le bonheur de la population que le gouvernement travaille ! Il n’empêche que l’état se doit de répondre avec la plus grande franchise aux accusations précises posées contre lui.
Il doit dire la vérité et le Sénégal a la lourde mission de sauver sa réputation pour entrevoir une belle suite dans son projet d’émergence sociale et économique. Nous devons aujourd’hui mener un combat destiné à contredire le juteux marché du mensonge organisé et à désamorcer dans l’opinion la présentation diabolisatrice de la gestion de nos ressources. Ce sera un pari difficile, mais nous allons gagner !
Je ne dis pas par-là que nul n’a rien à se reprocher dans cette affaire, mais nous devons créer un esprit de résistance, afin que l’intégrité de nos dirigeants soit respectée dans le monde et pour en finir avec le mensonge.
Les autres pays concernés par ce scandale ont-ils d’ailleurs interrogés ces firmes étrangères sur de prétendues malversations ? Pourquoi ne le ferions-nous pas nous-mêmes ?
Est-ce notre destin de vilain petit canard noir du reste du monde, qui voudrait qu’il y ait de méchants politiques africains et de gentilles firmes occidentales que personne ne se permet d’inquiéter ?
Après avoir laissé passer l’orage, la lumière doit se faire. C’est jour de vérité pour les sénégalais et ce jour-là est arrivé. Plus le mensonge est énorme plus on le prend pour la vérité !
Mais au mensonge des mots on peut opposer la vérité des actes.
C’est pourquoi il est du devoir de nos dirigeants de pointer une à une les désinformations dans ces dossiers et les accusations mensongères qui ne s’embarrassent pas des faits, de la part de certaines personnalités politiques et autres chefs de partis, dont il faudra bien prononcer les noms.
En attendant, la première question que je pose à nos gouvernants, c’est pourquoi ils laissent s’installer ce climat de suspicion et de doute dans l’esprit des populations.
Afin de passer du fantasme à la réalité dans ces dossiers d’extraction de gaz et de pétrole, il est plus qu’urgent d’expliquer ces ressources aux citoyens.
Car si les exploiter c’est servir l’intérêt général, si ces ressources sont notre bien commun, alors qu’on nous informe, qu’on nous forme et en particulier les jeunes, qu’on nous éduque, qu’on nous prépare à les recevoir ces nouvelles richesses et surtout qu’on communique car à chaque fois qu’une nouvelle fake news apparaît, la vérité sera toujours une stratégie payante.
A l’heure où la société sénégalaise doit faire face à de nouveaux démons, comme la drogue, la violence ou le crime organisé, il était intéressant ce 1er juillet 2019 d’entendre le professeur Lamine Sambe, ancien conseiller technique du Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne en charge de la culture et des questions littéraires, estimer que le Sénégal "souffre d’un déficit abyssal" de dialogue, une situation à laquelle le pays doit remédier en se fondant sur ses traditions, a-t-il laissé entendre.
Le débat entretenu dans notre pays sur les contrats pétroliers et toutes les questions soulevées par une partie de l’opposition politique à ce sujet, appellent à une grande concertation nationale, un grand débat d’idées, des états généraux de l’énergie, à condition, encore une fois, que du côté de l’opposition ce ne soit pas la politique de la chaise vide.
Oumou Wane
Dans l’opinion c’est l’éternelle incertitude. Même si la démission de Aliou Sall est bien là et qu’il doit bénéficier de la présomption d'innocence, afin de répondre sereinement à la justice, il y a cette proximité avec le pouvoir qui donne le sentiment d’une affaire d’Etat, là où en réalité il s’agit d’intérêts et de rémunérations privés, dans un dossier qu’il faut gérer avec précaution et responsabilité. Je rappelle que le procureur général est chargé d’enquêter sur cette affaire et que visiblement tous ceux qui s’étaient empressés de vouloir déposer à la Dic font aujourd’hui volte-face ou n’avancent aucune preuve.
N’oublions pas qu’il y va non seulement de la réputation de nos élites mais avant tout de celle de notre pays. Qui est derrière cette guerre d’intoxication et quelles couleuvres souhaite-t-on nous faire avaler ? J’aimerais le savoir, mais en attendant, je dis non à la calomnie et à la propagande, et oui à l’information sans ambages ni tapages, et surtout sans haine, tant il est vrai qu’un seul mensonge fait plus de mal que 100 vérités.
Je l’ai déjà dit et écrit, je pars du principe qu’il est urgent d’expliquer que ce n’est pas pour voler le bien d’autrui, mais pour faire le bonheur de la population que le gouvernement travaille ! Il n’empêche que l’état se doit de répondre avec la plus grande franchise aux accusations précises posées contre lui.
Il doit dire la vérité et le Sénégal a la lourde mission de sauver sa réputation pour entrevoir une belle suite dans son projet d’émergence sociale et économique. Nous devons aujourd’hui mener un combat destiné à contredire le juteux marché du mensonge organisé et à désamorcer dans l’opinion la présentation diabolisatrice de la gestion de nos ressources. Ce sera un pari difficile, mais nous allons gagner !
Je ne dis pas par-là que nul n’a rien à se reprocher dans cette affaire, mais nous devons créer un esprit de résistance, afin que l’intégrité de nos dirigeants soit respectée dans le monde et pour en finir avec le mensonge.
Les autres pays concernés par ce scandale ont-ils d’ailleurs interrogés ces firmes étrangères sur de prétendues malversations ? Pourquoi ne le ferions-nous pas nous-mêmes ?
Est-ce notre destin de vilain petit canard noir du reste du monde, qui voudrait qu’il y ait de méchants politiques africains et de gentilles firmes occidentales que personne ne se permet d’inquiéter ?
Après avoir laissé passer l’orage, la lumière doit se faire. C’est jour de vérité pour les sénégalais et ce jour-là est arrivé. Plus le mensonge est énorme plus on le prend pour la vérité !
Mais au mensonge des mots on peut opposer la vérité des actes.
C’est pourquoi il est du devoir de nos dirigeants de pointer une à une les désinformations dans ces dossiers et les accusations mensongères qui ne s’embarrassent pas des faits, de la part de certaines personnalités politiques et autres chefs de partis, dont il faudra bien prononcer les noms.
En attendant, la première question que je pose à nos gouvernants, c’est pourquoi ils laissent s’installer ce climat de suspicion et de doute dans l’esprit des populations.
Afin de passer du fantasme à la réalité dans ces dossiers d’extraction de gaz et de pétrole, il est plus qu’urgent d’expliquer ces ressources aux citoyens.
Car si les exploiter c’est servir l’intérêt général, si ces ressources sont notre bien commun, alors qu’on nous informe, qu’on nous forme et en particulier les jeunes, qu’on nous éduque, qu’on nous prépare à les recevoir ces nouvelles richesses et surtout qu’on communique car à chaque fois qu’une nouvelle fake news apparaît, la vérité sera toujours une stratégie payante.
A l’heure où la société sénégalaise doit faire face à de nouveaux démons, comme la drogue, la violence ou le crime organisé, il était intéressant ce 1er juillet 2019 d’entendre le professeur Lamine Sambe, ancien conseiller technique du Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne en charge de la culture et des questions littéraires, estimer que le Sénégal "souffre d’un déficit abyssal" de dialogue, une situation à laquelle le pays doit remédier en se fondant sur ses traditions, a-t-il laissé entendre.
Le débat entretenu dans notre pays sur les contrats pétroliers et toutes les questions soulevées par une partie de l’opposition politique à ce sujet, appellent à une grande concertation nationale, un grand débat d’idées, des états généraux de l’énergie, à condition, encore une fois, que du côté de l’opposition ce ne soit pas la politique de la chaise vide.
Oumou Wane
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