L’organisation du scrutin a considérablement évolué depuis l’accession de Abdou Diouf à la présidence du Sénégal. À l'époque, c'était la guerre aux bonnes manières. Le vouvoiement et autres « monsieur » et « madame » ont disparu avec le temps. Aujourd'hui, l' « anti-politesse » fait désormais partie des mœurs.
Le Quotidien renseigne que l’organisation des Législatives de 2017 est un clone de 1996 et de 2007. L'on a encore en tête la version de l'opposition selon laquelle les Socialistes avaient peiné à mettre en place le matériel électoral à Dakar.
C’est Maham Diallo, le regretté coordonnateur des sages de l’Apr, qui était alors gouverneur de Dakar. En 2007, les électeurs avaient voté à 12 heures et même 16h dans l’arrondissement de Ndame.
Dix années après, en 2017, le même scénario s’est passé dans cette circonscription administrative où l’organisation du vote a été un chaos, selon les archives. Des travers d’une mauvaise organisation qui avaient donné un alibi commode aux perdants d’alors.
Le journaliste Madiambal Diagne se rappelant des élections locales de 1996 qu’ « un ministre du nom de Abdourahmane Sow avait mal organisées ». Si elles peuvent conduire à la sérénité dans le camp présidentiel, les fausses notes avaient fait jaser du côté de l’opposition prise encore de court par les couacs.
Des ratés et autres couacs ont été constatés dans l’organisation du scrutin du 30 juillet 2017. Les cafouillages ont pu entacher des législatives qui auraient pu être exemplaires, surtout que la refonte du fichier électoral avait permis de purger le fichier de toutes les scories.
L’élection avait tourné au cauchemar dans de nombreux bureaux de vote, notamment à Touba. Les organisateurs n’avaient pas réussi grand-chose dans cette zone, où un scrutin qui devait débuter à 8 heures, jusqu’à midi rien n’avait bougé.
Excédés, les électeurs avaient vidé leur colère sur ce trop-plein de couacs en saccageant les bureaux de vote du centre Baye Lahad. C’est ainsi que 80 bureaux de vote avaient été saccagés y compris des isoloirs détruits.
Comme alternative, une partie du matériel électoral a été transportée par hélicoptère l’après-midi. Avec comme mesure d’accompagnement, la prolongation du vote jusqu’à minuit. Et, des dépenses importantes ont été engagées inutilement, aux frais du contribuable.
L’histoire retiendra que ce sont toujours les mêmes acteurs qui se distinguent par leurs mauvais comportements. On peut alors augurer que toutes les conséquences et leçons pertinentes seront tirées.
Pour les élections locales prévues ce dimanche 23 janvier, le ministre de l'Intérieur a mis en garde les éventuels fauteurs de troubles. Antoine Félix Diome a assuré d’une préparation d'un dispositif sécuritaire pour le bon déroulement du scrutin. C’était lors de sa visite à Touba, jeudi dernier.
D’ailleurs, plusieurs centaines d’éléments du Groupe mobile d'intervention (Gmi) sont déjà déployés en renfort dans les communes de Touba et Mbacké, où le vote a récemment ressemblé à un scénario inachevé avec au bout, le saccage de bureaux de vote.
Au-delà des couacs, il y a eu des reports, sous le règne de Macky Sall. L'actuel Président de la République a eu à reporter des élections locales, à deux reprises. Après 2019, celles de 2014, initialement prévues au mois de mars, avaient finalement été renvoyées au 29 juin 2014.
Le Quotidien renseigne que l’organisation des Législatives de 2017 est un clone de 1996 et de 2007. L'on a encore en tête la version de l'opposition selon laquelle les Socialistes avaient peiné à mettre en place le matériel électoral à Dakar.
C’est Maham Diallo, le regretté coordonnateur des sages de l’Apr, qui était alors gouverneur de Dakar. En 2007, les électeurs avaient voté à 12 heures et même 16h dans l’arrondissement de Ndame.
Dix années après, en 2017, le même scénario s’est passé dans cette circonscription administrative où l’organisation du vote a été un chaos, selon les archives. Des travers d’une mauvaise organisation qui avaient donné un alibi commode aux perdants d’alors.
Le journaliste Madiambal Diagne se rappelant des élections locales de 1996 qu’ « un ministre du nom de Abdourahmane Sow avait mal organisées ». Si elles peuvent conduire à la sérénité dans le camp présidentiel, les fausses notes avaient fait jaser du côté de l’opposition prise encore de court par les couacs.
Des ratés et autres couacs ont été constatés dans l’organisation du scrutin du 30 juillet 2017. Les cafouillages ont pu entacher des législatives qui auraient pu être exemplaires, surtout que la refonte du fichier électoral avait permis de purger le fichier de toutes les scories.
L’élection avait tourné au cauchemar dans de nombreux bureaux de vote, notamment à Touba. Les organisateurs n’avaient pas réussi grand-chose dans cette zone, où un scrutin qui devait débuter à 8 heures, jusqu’à midi rien n’avait bougé.
Excédés, les électeurs avaient vidé leur colère sur ce trop-plein de couacs en saccageant les bureaux de vote du centre Baye Lahad. C’est ainsi que 80 bureaux de vote avaient été saccagés y compris des isoloirs détruits.
Comme alternative, une partie du matériel électoral a été transportée par hélicoptère l’après-midi. Avec comme mesure d’accompagnement, la prolongation du vote jusqu’à minuit. Et, des dépenses importantes ont été engagées inutilement, aux frais du contribuable.
L’histoire retiendra que ce sont toujours les mêmes acteurs qui se distinguent par leurs mauvais comportements. On peut alors augurer que toutes les conséquences et leçons pertinentes seront tirées.
Pour les élections locales prévues ce dimanche 23 janvier, le ministre de l'Intérieur a mis en garde les éventuels fauteurs de troubles. Antoine Félix Diome a assuré d’une préparation d'un dispositif sécuritaire pour le bon déroulement du scrutin. C’était lors de sa visite à Touba, jeudi dernier.
D’ailleurs, plusieurs centaines d’éléments du Groupe mobile d'intervention (Gmi) sont déjà déployés en renfort dans les communes de Touba et Mbacké, où le vote a récemment ressemblé à un scénario inachevé avec au bout, le saccage de bureaux de vote.
Au-delà des couacs, il y a eu des reports, sous le règne de Macky Sall. L'actuel Président de la République a eu à reporter des élections locales, à deux reprises. Après 2019, celles de 2014, initialement prévues au mois de mars, avaient finalement été renvoyées au 29 juin 2014.
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