Les habitants de la quinzième commune de Dakar se sont réveillés sous les coups de grenades lacrymogènes ce matin. Une vraie intifada qui aura duré plusieurs heures entre les populations de Ngor et les éléments de la gendarmerie qui ont sillonné tout le territoire communal. Pourquoi un tel affrontement en cette matinée de mois de Ramadan finissant? Que se passe-t-il réellement?
Tout est partie de la brigade de gendarmerie qui se trouvait à Ngor et qui a finalement été envahie par les eux pluviales.
Les nombreuses inondations qui se sont enchaînées n’ont pas pu permettre à la gendarmerie de rester sur les lieux et qui s’était déplacé à Ouakam. Maintenant, il fallait bien que les populations de Ngor bénéficient d’une brigade pour gérer les questions sécuritaires dans cette localité où agression et banditisme dictent leur lois. Pour le site qui devra abriter cette unité pour faire régner la quiétude sur les lieux, la gendarmerie semble déjà faire son choix sur le grand parking près du rond-point Ngor. Ce que les populations ont catégoriquement refusé. En réalité, « les populations ne sont pas contre l’implantation d’une brigade. Ce qui pose problème, c’est le lieu choisi » lâche Mamadou Ndiaye, président du mouvement « Ngor Debout » qui s’est confié au micro de Dakaractu.
Ce qui est également à préciser, c’est que ces jeunes qui sont généralement sortis pour résister devant l’Arsenal de la gendarmerie risqueraient de voir leur activités sur les lieux détruites. Aussi, la commune qui a des projets commerciaux (implantations de grandes surfaces) ou des emplois pour la jeunesse, avait rencontré le gouverneur pour mener les discussions avec les autorités chargées de la question du foncier, pour voir l’assiette qui pourrait revenir aux populations. Mais à la surprise générale, la gendarmerie a envahi le site qui, il faut le rappeler, est le domaine de l’Etat.
Les populations ont décidé de s’y opposer car, pour elles, la construction de lycée ou la mise en place d’infrastructures pouvant générer de l’emploi demeurent prioritaires. Une frustration qui vient encore s’ajouter à celles générées par le problème du foncier à l’aéroport. Selon Mamadou Ndiaye, président de Ngor Debout, « la mairie n’est pas partant, de même que l’imamat, la coutume et les dignitaires pour la construction de la brigade sur le site ».
En effet, le site en question qui devrait abriter la brigade est de 300 m2. Les populations craignent que tout l’espace puisse être occupé par les éléments de la sécurité.
Cependant, après plusieurs heures d’affrontements, des échanges ont eu lieu entre la gendarmerie qui était sur place et les populations. Ces dernières ont demandé la libération des jeunes manifestants arrêtés au cours de ces heurts et aussi, que les travaux soient suspendus jusqu’à ce que des discussions approfondies aient lieu entre les différents protagonistes.
Il a fallu d’ailleurs, pour les autorités municipales et coutumières qui se sont entretenus avec les forces de l’ordre, s’adresser aux jeunes manifestants pour apaiser la situation.
Affaire à suivre…
Tout est partie de la brigade de gendarmerie qui se trouvait à Ngor et qui a finalement été envahie par les eux pluviales.
Les nombreuses inondations qui se sont enchaînées n’ont pas pu permettre à la gendarmerie de rester sur les lieux et qui s’était déplacé à Ouakam. Maintenant, il fallait bien que les populations de Ngor bénéficient d’une brigade pour gérer les questions sécuritaires dans cette localité où agression et banditisme dictent leur lois. Pour le site qui devra abriter cette unité pour faire régner la quiétude sur les lieux, la gendarmerie semble déjà faire son choix sur le grand parking près du rond-point Ngor. Ce que les populations ont catégoriquement refusé. En réalité, « les populations ne sont pas contre l’implantation d’une brigade. Ce qui pose problème, c’est le lieu choisi » lâche Mamadou Ndiaye, président du mouvement « Ngor Debout » qui s’est confié au micro de Dakaractu.
Ce qui est également à préciser, c’est que ces jeunes qui sont généralement sortis pour résister devant l’Arsenal de la gendarmerie risqueraient de voir leur activités sur les lieux détruites. Aussi, la commune qui a des projets commerciaux (implantations de grandes surfaces) ou des emplois pour la jeunesse, avait rencontré le gouverneur pour mener les discussions avec les autorités chargées de la question du foncier, pour voir l’assiette qui pourrait revenir aux populations. Mais à la surprise générale, la gendarmerie a envahi le site qui, il faut le rappeler, est le domaine de l’Etat.
Les populations ont décidé de s’y opposer car, pour elles, la construction de lycée ou la mise en place d’infrastructures pouvant générer de l’emploi demeurent prioritaires. Une frustration qui vient encore s’ajouter à celles générées par le problème du foncier à l’aéroport. Selon Mamadou Ndiaye, président de Ngor Debout, « la mairie n’est pas partant, de même que l’imamat, la coutume et les dignitaires pour la construction de la brigade sur le site ».
En effet, le site en question qui devrait abriter la brigade est de 300 m2. Les populations craignent que tout l’espace puisse être occupé par les éléments de la sécurité.
Cependant, après plusieurs heures d’affrontements, des échanges ont eu lieu entre la gendarmerie qui était sur place et les populations. Ces dernières ont demandé la libération des jeunes manifestants arrêtés au cours de ces heurts et aussi, que les travaux soient suspendus jusqu’à ce que des discussions approfondies aient lieu entre les différents protagonistes.
Il a fallu d’ailleurs, pour les autorités municipales et coutumières qui se sont entretenus avec les forces de l’ordre, s’adresser aux jeunes manifestants pour apaiser la situation.
Affaire à suivre…
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