Sans avoir prononcé dans son allocution, le concept de neutralité de la dégradation des terres qui est le point chaud des discussions de cette COP12 sur la désertification, le Président Turc, accueilli par une salve d’applaudissements dans l’auditorium de Ato Congresium a ainsi donné une orientation pour un succès fort des négociations qui doivent être bouclées en fin de semaine.
Selon la Convention de lutte contre la désertification, on peut définir la neutralité de la dégradation des terres comme un état où les ressources terrestres saines et productives nécessaires pour soutenir les services éco systémiques restent stables ou augmentent à des échelles temporelles et spatiales données.
Le concept inscrit dans les textes de Rio+20, a été dernièrement adopté par l’assemblée des Nations-Unies comme un des objectifs du Développement durable en son objectif 15. Il est aujourd’hui l’un des points chauds de cette conférence. Lors de cette cérémonie de haut niveau, les groupes de négociation ont tous mis un accent particulier sur ce concept qui reste à être adopté par la convention en dépit de l’adoption par l’Assemblée générale des nations-unies des objectifs de Développement durable (cf 15.3)
Selon Igor Kashanovski, ministre de l’environnement de Biélorussie, au nom des états d’Europe orientale : « le mandat de la convention de lutte contre la désertification ne saurait être mondial s’il se limite aux seules zones arides ».
Les pays de l’Europe de l’Est estiment que le mandat de la convention devrait être revu pour intégrer toutes les formes de dégradation des terres et constituer ainsi un mécanisme qui prendrait en compte les intérêts de la région. Toutefois, cette proposition est contestée par certains pays, surtout le Brésil, qui voit en cela un risque d’inclure leurs forêts amazoniennes.
Pour Barbara Thomson, vice ministre de l’Environnement de l’Afrique du Sud, parlant au nom du G77 + la Chine : « la convention est un instrument important et il faut adopter la neutralité de la dégradation des terres comme objectif ».
Ce groupe inclut les pays africains qui font de la neutralité de la dégradation des terres une opportunité pour s’attaquer aux questions de restauration des terres. En effet, gérer les terres de façon durable peut freiner les flux migratoires et réduire considérablement la pauvreté.
Monique Barbut, secrétaire exécutive de la convention de lutte contre la désertification (UNCCD), est revenue sur l’importance d’avoir comme objectif de la convention la neutralité de la dégradation des terres. « Quand je me réfère à la Neutralité de la dégradation des Terres, je ne vous parle donc pas de concepts techniques ni de procédures savantes. Je vous parle de contribuer à l’atténuation et à la résilience au changement climatique. Je vous parle de renforcer la sécurité alimentaire et hydrique, mais également des défis émergents de sécurité. », a dit Monique Barbut. « Je parle de traiter sous un angle renforcé, des problèmes d’emploi et d’opportunités économiques dans les régions vulnérables, des migrations forcées et des conflits causés par la compétition autours des ressources naturelles de plus en plus rares. », a rajouté la secrétaire exécutive
Pour finir, celle qui a reçu les félicitations et encouragements de pratiquement toutes les parties a fait une invitation à l’ensemble des délégués : « En nous engageant à obtenir la neutralité en matière dégradation des terres sur le plan international, nous donnerons d’immenses avantages à tous les pays et à toutes les industries. »
En remettant en état les sols des écosystèmes dégradés, on peut stocker jusqu’à trois milliards de tonnes de carbone par an, ce qui équivaut à stocker jusqu’à 30% des émissions actuelles de CO2 issues des combustibles fossiles.
Des sols sains peuvent stocker de grandes quantités de carbone jusqu’à 50 à 300 tonnes par hectare, ce qui équivaut à 180 à 1100 tonnes de dioxyde de carbone. Le prix du carbone détermine le potentiel économique mondial d’atténuation basée sur la terre. Plus ce prix est élevé, plus le potentiel est important. Le coût de la remise en état des terres est compris entre 33 et 227 euros par hectare.
Ce qui fait dire à Ibrahima Thiaw du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE), « un dollar investi dans la dégradation des terres rapporte sept dollars … il ne s’agit pas de projets à perte, mais d’investissements rentables ».
Le groupe Africain a invité le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), à « augmenter substantiellement les ressources allouées au domaine focal de la Gestion Durable des Terres ». Tchabi Théophile Ouoro, Ministre de l’Environnement du Bénin a été également demandé au Mécanisme Mondial (autre fenêtre de financement de la convention) de : « renforcer ses efforts d’assistance des pays en développement, dans la mobilisation des ressources additionnelles ».
Rappelons que le Sénégal est le premier pays à avoir signé le mémorandum d’entente sur la Neutralité de la Dégradation des Terres. Dans les échanges informels, l’espoir exprimé par la Secrétaire Exécutive, quant à l’adoption de la « Neutralité de la Dégradation des Terres » par la Convention, reste le sentiment le plus partagé.
Le Sénégal est le 1er pays à avoir signé le mémorandum d’entente avec la convention de lutte contre la désertification sur la neutralité de la dégradation des terres.
Selon la Convention de lutte contre la désertification, on peut définir la neutralité de la dégradation des terres comme un état où les ressources terrestres saines et productives nécessaires pour soutenir les services éco systémiques restent stables ou augmentent à des échelles temporelles et spatiales données.
Le concept inscrit dans les textes de Rio+20, a été dernièrement adopté par l’assemblée des Nations-Unies comme un des objectifs du Développement durable en son objectif 15. Il est aujourd’hui l’un des points chauds de cette conférence. Lors de cette cérémonie de haut niveau, les groupes de négociation ont tous mis un accent particulier sur ce concept qui reste à être adopté par la convention en dépit de l’adoption par l’Assemblée générale des nations-unies des objectifs de Développement durable (cf 15.3)
Selon Igor Kashanovski, ministre de l’environnement de Biélorussie, au nom des états d’Europe orientale : « le mandat de la convention de lutte contre la désertification ne saurait être mondial s’il se limite aux seules zones arides ».
Les pays de l’Europe de l’Est estiment que le mandat de la convention devrait être revu pour intégrer toutes les formes de dégradation des terres et constituer ainsi un mécanisme qui prendrait en compte les intérêts de la région. Toutefois, cette proposition est contestée par certains pays, surtout le Brésil, qui voit en cela un risque d’inclure leurs forêts amazoniennes.
Pour Barbara Thomson, vice ministre de l’Environnement de l’Afrique du Sud, parlant au nom du G77 + la Chine : « la convention est un instrument important et il faut adopter la neutralité de la dégradation des terres comme objectif ».
Ce groupe inclut les pays africains qui font de la neutralité de la dégradation des terres une opportunité pour s’attaquer aux questions de restauration des terres. En effet, gérer les terres de façon durable peut freiner les flux migratoires et réduire considérablement la pauvreté.
Monique Barbut, secrétaire exécutive de la convention de lutte contre la désertification (UNCCD), est revenue sur l’importance d’avoir comme objectif de la convention la neutralité de la dégradation des terres. « Quand je me réfère à la Neutralité de la dégradation des Terres, je ne vous parle donc pas de concepts techniques ni de procédures savantes. Je vous parle de contribuer à l’atténuation et à la résilience au changement climatique. Je vous parle de renforcer la sécurité alimentaire et hydrique, mais également des défis émergents de sécurité. », a dit Monique Barbut. « Je parle de traiter sous un angle renforcé, des problèmes d’emploi et d’opportunités économiques dans les régions vulnérables, des migrations forcées et des conflits causés par la compétition autours des ressources naturelles de plus en plus rares. », a rajouté la secrétaire exécutive
Pour finir, celle qui a reçu les félicitations et encouragements de pratiquement toutes les parties a fait une invitation à l’ensemble des délégués : « En nous engageant à obtenir la neutralité en matière dégradation des terres sur le plan international, nous donnerons d’immenses avantages à tous les pays et à toutes les industries. »
En remettant en état les sols des écosystèmes dégradés, on peut stocker jusqu’à trois milliards de tonnes de carbone par an, ce qui équivaut à stocker jusqu’à 30% des émissions actuelles de CO2 issues des combustibles fossiles.
Des sols sains peuvent stocker de grandes quantités de carbone jusqu’à 50 à 300 tonnes par hectare, ce qui équivaut à 180 à 1100 tonnes de dioxyde de carbone. Le prix du carbone détermine le potentiel économique mondial d’atténuation basée sur la terre. Plus ce prix est élevé, plus le potentiel est important. Le coût de la remise en état des terres est compris entre 33 et 227 euros par hectare.
Ce qui fait dire à Ibrahima Thiaw du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE), « un dollar investi dans la dégradation des terres rapporte sept dollars … il ne s’agit pas de projets à perte, mais d’investissements rentables ».
Le groupe Africain a invité le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), à « augmenter substantiellement les ressources allouées au domaine focal de la Gestion Durable des Terres ». Tchabi Théophile Ouoro, Ministre de l’Environnement du Bénin a été également demandé au Mécanisme Mondial (autre fenêtre de financement de la convention) de : « renforcer ses efforts d’assistance des pays en développement, dans la mobilisation des ressources additionnelles ».
Rappelons que le Sénégal est le premier pays à avoir signé le mémorandum d’entente sur la Neutralité de la Dégradation des Terres. Dans les échanges informels, l’espoir exprimé par la Secrétaire Exécutive, quant à l’adoption de la « Neutralité de la Dégradation des Terres » par la Convention, reste le sentiment le plus partagé.
Le Sénégal est le 1er pays à avoir signé le mémorandum d’entente avec la convention de lutte contre la désertification sur la neutralité de la dégradation des terres.
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