Le Secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (AFP, opposition), Moustapha Niasse, est arrivé lundi après-midi dans l’arrondissement de Fimela, première étape d’une ’’tournée économique’’ dans la région de Fatick.
A la tête d’une importante délégation du bureau politique de son parti, M. Niasse entend ainsi diagnostiquer les difficultés que rencontre cette partie du Sénégal.
A l’étape de Fimela, durant près de trois tours d’horloge, jeunes, femmes, adultes, notables, enseignants etc.,. ont exposé les difficultés qu’ils vivent malgré les potentialités économiques de la zone.
Des différentes interventions, il ressort que les populations de cette communauté rurale vivent dans "une extrême pauvreté". Une situation liée à la sous-exploitation des potentialités dans les domaines de la pêche, du tourisme, de l’agriculture, de l’élevage.
Au premier rang des maux dont souffre la zone, les populations citent l’état de dégradation très avancée de la route croisement Ndiosmone Ndangane-Fimela.
Le manque de financement et l’accès difficile voire inexistant au crédit, surtout pour les femmes et les jeunes, ainsi que la cherté des taux d’intérêt des différentes structures financières ont aussi été évoqués.
Dans son allocution, Moustapha Niasse a estimé que "seul l’Etat peut permettre une baisse de la fiscalité au Sénégal, surtout au niveau des structures financières décentralisées’’.
"Il faut créer de nouvelles dynamiques pour impulser une politique de crédit qui facilite l’accès au crédit aux femmes, aux jeunes, aux personnes du troisième âge, aux artisans, aux éleveurs, aux paysans. Et que personne ne soit laissé en rade", a poursuivi le leader de l’AFP.
Sur un autre plan, il a promis la création d’une société d’exploitation du sel, un vieux projet qu’il avait mis en place avec des partenaires, mais qui a été "suspendu" à cause du problème du goitre.
Moustapha Niasse a estimé que le Sénégal devrait accorder davantage d’importance au sable titanifère, une matière première dont dispose la zone.
Puisque le Sénégal a la chance d’avoir des matières premières stratégiques, il faut qu’on fasse quelque chose pour pouvoir en profiter", a dit Moustapha Niasse.
Selon lui, en réaction aux problèmes du secteur de la pêche, l’axe Fawol-Simal-Djilor-Ndangane-Marlothie-Niodior-Dionwar et toutes les îles du Saloum doit faire l’objet d’un programme spécial.
D’après lui, il faut des unités de transformation et de traitement, ainsi qu’une bonne stratégie de commercialisation des produits issus de la pêche dans cette zone.
"Aujourd’hui, le Sénégal n’a pas de politique touristique qui soit acceptable et qui s’adapte aux conditions actuelles du marchés et à l’évolution du secteur. C’est ça le problème de notre tourisme !", a ajouté Moustapha Niasse en parlant du secteur du tourisme. ll faut, à son avis, des mesures incitatives sur les billets d’avion qui sont trop chers.
Il faut, dit-il, "assainir, organiser et travailler à développer ce secteur stratégique pour l’économie du Sénégal, ajoutant qu’il faut aussi œuvrer à promouvoir les bonnes valeurs pour une bonne promotion du tourisme sénégalais’’.
Il a également appelé à revoir le code minier sénégalais. "Il y a avait un comité minier au Sénégal, mais c’est le pouvoir en place qui l’a dissout. Pourtant, cet instrument permet un contrôle strict et rigoureux de la gestion des ressources minières dans ce pays", a-t-il indiqué.
( APS )
A la tête d’une importante délégation du bureau politique de son parti, M. Niasse entend ainsi diagnostiquer les difficultés que rencontre cette partie du Sénégal.
A l’étape de Fimela, durant près de trois tours d’horloge, jeunes, femmes, adultes, notables, enseignants etc.,. ont exposé les difficultés qu’ils vivent malgré les potentialités économiques de la zone.
Des différentes interventions, il ressort que les populations de cette communauté rurale vivent dans "une extrême pauvreté". Une situation liée à la sous-exploitation des potentialités dans les domaines de la pêche, du tourisme, de l’agriculture, de l’élevage.
Au premier rang des maux dont souffre la zone, les populations citent l’état de dégradation très avancée de la route croisement Ndiosmone Ndangane-Fimela.
Le manque de financement et l’accès difficile voire inexistant au crédit, surtout pour les femmes et les jeunes, ainsi que la cherté des taux d’intérêt des différentes structures financières ont aussi été évoqués.
Dans son allocution, Moustapha Niasse a estimé que "seul l’Etat peut permettre une baisse de la fiscalité au Sénégal, surtout au niveau des structures financières décentralisées’’.
"Il faut créer de nouvelles dynamiques pour impulser une politique de crédit qui facilite l’accès au crédit aux femmes, aux jeunes, aux personnes du troisième âge, aux artisans, aux éleveurs, aux paysans. Et que personne ne soit laissé en rade", a poursuivi le leader de l’AFP.
Sur un autre plan, il a promis la création d’une société d’exploitation du sel, un vieux projet qu’il avait mis en place avec des partenaires, mais qui a été "suspendu" à cause du problème du goitre.
Moustapha Niasse a estimé que le Sénégal devrait accorder davantage d’importance au sable titanifère, une matière première dont dispose la zone.
Puisque le Sénégal a la chance d’avoir des matières premières stratégiques, il faut qu’on fasse quelque chose pour pouvoir en profiter", a dit Moustapha Niasse.
Selon lui, en réaction aux problèmes du secteur de la pêche, l’axe Fawol-Simal-Djilor-Ndangane-Marlothie-Niodior-Dionwar et toutes les îles du Saloum doit faire l’objet d’un programme spécial.
D’après lui, il faut des unités de transformation et de traitement, ainsi qu’une bonne stratégie de commercialisation des produits issus de la pêche dans cette zone.
"Aujourd’hui, le Sénégal n’a pas de politique touristique qui soit acceptable et qui s’adapte aux conditions actuelles du marchés et à l’évolution du secteur. C’est ça le problème de notre tourisme !", a ajouté Moustapha Niasse en parlant du secteur du tourisme. ll faut, à son avis, des mesures incitatives sur les billets d’avion qui sont trop chers.
Il faut, dit-il, "assainir, organiser et travailler à développer ce secteur stratégique pour l’économie du Sénégal, ajoutant qu’il faut aussi œuvrer à promouvoir les bonnes valeurs pour une bonne promotion du tourisme sénégalais’’.
Il a également appelé à revoir le code minier sénégalais. "Il y a avait un comité minier au Sénégal, mais c’est le pouvoir en place qui l’a dissout. Pourtant, cet instrument permet un contrôle strict et rigoureux de la gestion des ressources minières dans ce pays", a-t-il indiqué.
( APS )
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