Annoncé mort mercredi 14 décembre par un compte pro-Ei suivi par Dakaractu, Moustapha Diop était l’émir des djihadistes sénégalais à Syrte. Appelé « Cheikh » par ses compatriotes qui voyaient en lui un savant, Abou Hatem n’était pas pourtant plus influent qu’un certain Abou Hamza, lui aussi Sénégalais.
Chef du bureau des services sous le règne de l’Etat islamique, il a privé les Syrtois d’Internet non sans menaces la veille de l’intervention militaire des milices de Misrata et de leurs alliés de l’ex Fadjr Libya. Les médias libyens ont consacré plusieurs pages à cet émir Sénégalais de l’Ei qui se cachait derrière le nom de guerre « Abou Hamza ».
Début avril 2016, c’est encore lui qui aurait donné l’autorisation aux habitants de Syrte qui souhaitaient quitter la ville avant l’assaut des forces anti-djihadistes. Il est décrit sous ses plus sombres jours par Reuters dans un article racontant le calvaire des captives de l’Etat islamique en Libye.
Ainsi, une érythréenne du nom de Ruta Fisehaye affirme avoir été confiée à Abou Hamza par un djihadiste Erythréen à qui elle a été vendue. Si on se fie à son témoignage, le Sénégalais a fait montre d’une monstruosité sans commune mesure. En quoi faisant ?
Selon l’ancienne captive de « Daesh » qui vit aujourd’hui en Allemagne, Abou Hamza a soulagé sa libido sur l’une de ses compatriotes. La femme de l’islamiste radical a assisté à la scène, les larmes aux yeux. Le lendemain, l’Erythréenne convainc sa compatriote de prendre la poudre d’escampette. Seulement, elles n’iront pas loin. En d’autres termes, elles ont été rattrapées par la police religieuse, la « hisba ». Ruta retourne auprès de celui qui l’avait « prêtée » au Sénégalais tandis que sa concitoyenne est de nouveau remise à son bourreau. Qui, d’après Paris Match, a vidé les lieux, avec sa femme et leurs trois enfants, dans la foulée de l’offensive lancée par Misrata pour arracher Syrte des mains de l’Etat islamique qui en avait fait l’un de ses principaux bastions.
Derrière lui, le djihadiste dont Dakaractu a eu la confirmation qu’il s’agit bien d’un Sénégalais, n’a laissé qu’un manuel d’arabe classique, avec quelques annotations en français et des prescriptions…médicales datées du mois de février 2016. Ce qui suppose qu’il n’était pas bien portant. Quoi qu’il en soit, cet autre émir sénégalais de la franchise libyenne de l’Etat islamique a beaucoup fait parler de lui à Syrte et ses environs.
Chef du bureau des services sous le règne de l’Etat islamique, il a privé les Syrtois d’Internet non sans menaces la veille de l’intervention militaire des milices de Misrata et de leurs alliés de l’ex Fadjr Libya. Les médias libyens ont consacré plusieurs pages à cet émir Sénégalais de l’Ei qui se cachait derrière le nom de guerre « Abou Hamza ».
Début avril 2016, c’est encore lui qui aurait donné l’autorisation aux habitants de Syrte qui souhaitaient quitter la ville avant l’assaut des forces anti-djihadistes. Il est décrit sous ses plus sombres jours par Reuters dans un article racontant le calvaire des captives de l’Etat islamique en Libye.
Ainsi, une érythréenne du nom de Ruta Fisehaye affirme avoir été confiée à Abou Hamza par un djihadiste Erythréen à qui elle a été vendue. Si on se fie à son témoignage, le Sénégalais a fait montre d’une monstruosité sans commune mesure. En quoi faisant ?
Selon l’ancienne captive de « Daesh » qui vit aujourd’hui en Allemagne, Abou Hamza a soulagé sa libido sur l’une de ses compatriotes. La femme de l’islamiste radical a assisté à la scène, les larmes aux yeux. Le lendemain, l’Erythréenne convainc sa compatriote de prendre la poudre d’escampette. Seulement, elles n’iront pas loin. En d’autres termes, elles ont été rattrapées par la police religieuse, la « hisba ». Ruta retourne auprès de celui qui l’avait « prêtée » au Sénégalais tandis que sa concitoyenne est de nouveau remise à son bourreau. Qui, d’après Paris Match, a vidé les lieux, avec sa femme et leurs trois enfants, dans la foulée de l’offensive lancée par Misrata pour arracher Syrte des mains de l’Etat islamique qui en avait fait l’un de ses principaux bastions.
Derrière lui, le djihadiste dont Dakaractu a eu la confirmation qu’il s’agit bien d’un Sénégalais, n’a laissé qu’un manuel d’arabe classique, avec quelques annotations en français et des prescriptions…médicales datées du mois de février 2016. Ce qui suppose qu’il n’était pas bien portant. Quoi qu’il en soit, cet autre émir sénégalais de la franchise libyenne de l’Etat islamique a beaucoup fait parler de lui à Syrte et ses environs.
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