Les pertes post-récoltes des cultures de base causées par les insectes ravageurs représentent l'une des principales causes d'insécurité alimentaire en milieu rural au Sénégal. S’y ajoute que le manque d'accès à une technologie appropriée ou la mauvaise utilisation des pesticides conventionnels ont des conséquences désastreuses sur la santé humaine et des dommages environnementaux.
D’où l’urgence de repenser les systèmes de stockage vers des alternatives qui assurent la productivité et la durabilité tout en respectant l'environnement et les êtres humains.
C’est ce qui a motivé ce projet ARES tel que défini « Gestion des pertes post-récoltes par l’utilisation de biopesticides à base d’huiles essentielles pour la durabilité et la sécurité alimentaire au Sénégal et en Afrique de l’Ouest (HE) » qui vise à renforcer les capacités, les connaissances et les outils pour renforcer l'expertise scientifique locale dans ce domaine, puis la diffuser.
D’ailleurs, le lancement officiel a été effectuée ce lundi 04 décembre 2023, à l’Institut de Technologie Alimentaire sous la présence de Monsieur Amadou Sall Dial, Directeur du développement industriel.
« C’est un immense plaisir de venir procéder au lancement du projet « Gestion des pertes post-récoltes par l’utilisation de biopesticides à base d’huiles essentielles pour la durabilité et la sécurité alimentaire au Sénégal et en Afrique de l’Ouest (HE) » financé par l’Académie de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (ARES) de la Belgique.
Je me sens d’autant plus fier que je porte une double casquette, à savoir membre du CA, représentant du MDIPMI et Directeur du Redéploiement Industriel », se réjouit-il de l’événement.
Ce projet de Recherche et de Développement qui est financé par l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES) de Belgique, est coordonné par Gembloux Agro-Bio Tech, Université de Liège/Belgique en partenariat avec l’Institut de Technologie Alimentaire et l’Université Gaston Berger.
Il a pour objectif spécifique, d'une part, d'exploiter la biodiversité locale dans les écosystèmes agricoles sénégalais en produisant des huiles essentielles (HE) par des groupements de femmes et de formuler ces HE pour protéger les cultures post-récoltes pendant le stockage.
En effet, les HE présentent une forte activité bio-insecticide sur divers ravageurs, un faible profil de toxicité pour l'homme et dans l'environnement et sont faciles à produire localement.
« Je n’énumérai pas ici les importants résultats qui ont attiré l’attention du privé. Toutefois, je puis vous assurer de notre soutien pour rendre fonctionnelle la société de valorisation des huiles essentielles (HE), la SAS SEN HE, en création et qui était un des objectifs majeurs de la 2ème phase du précédent projet sur les HE financé par la WBI. Cela, si besoin en était est le témoignage des avancées scientifiques obtenus par nos équipes. Diverses études les ont mises en évidence comme une alternative solide pour protéger les cultures des ravageurs des entrepôts », soutient le Directeur du développement industriel.
En outre, ce projet innovant vise à fournir les connaissances et les compétences nécessaires aux femmes rurales pour faire progresser les développements techniques, politiques et socio-économiques et, en fin de compte, contribuer à réduire les inégalités et lutter contre la pauvreté en sécurisant et en diversifiant leurs sources de revenus.
Tout compte fait, la transformation des matières premières par la création de valeur ajoutée, avant toute exportation, est inscrite comme un viatique. Ceci est conforme au Programme d'Accélération de la Cadence de l'Agriculture Sénégalaise (PRACAS), qui fait de l'agriculture le moteur du développement du Sénégal. À cet effet, trois aspirations majeures ont été formulées : (i) renforcer la sécurité alimentaire du Sénégal et rééquilibrer une balance commerciale détériorée du fait des importations alimentaires ; (ii) développer des filières intégrées compétitives à haute valeur ajoutée ; et (iii) préserver les équilibres socio-économiques et dynamiser l'économie rurale. Ainsi, le développement de la biodiversité locale par la production d'HE à travers une filière bien organisée s'inscrit dans les objectifs du PSE.
D’où l’urgence de repenser les systèmes de stockage vers des alternatives qui assurent la productivité et la durabilité tout en respectant l'environnement et les êtres humains.
C’est ce qui a motivé ce projet ARES tel que défini « Gestion des pertes post-récoltes par l’utilisation de biopesticides à base d’huiles essentielles pour la durabilité et la sécurité alimentaire au Sénégal et en Afrique de l’Ouest (HE) » qui vise à renforcer les capacités, les connaissances et les outils pour renforcer l'expertise scientifique locale dans ce domaine, puis la diffuser.
D’ailleurs, le lancement officiel a été effectuée ce lundi 04 décembre 2023, à l’Institut de Technologie Alimentaire sous la présence de Monsieur Amadou Sall Dial, Directeur du développement industriel.
« C’est un immense plaisir de venir procéder au lancement du projet « Gestion des pertes post-récoltes par l’utilisation de biopesticides à base d’huiles essentielles pour la durabilité et la sécurité alimentaire au Sénégal et en Afrique de l’Ouest (HE) » financé par l’Académie de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (ARES) de la Belgique.
Je me sens d’autant plus fier que je porte une double casquette, à savoir membre du CA, représentant du MDIPMI et Directeur du Redéploiement Industriel », se réjouit-il de l’événement.
Ce projet de Recherche et de Développement qui est financé par l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES) de Belgique, est coordonné par Gembloux Agro-Bio Tech, Université de Liège/Belgique en partenariat avec l’Institut de Technologie Alimentaire et l’Université Gaston Berger.
Il a pour objectif spécifique, d'une part, d'exploiter la biodiversité locale dans les écosystèmes agricoles sénégalais en produisant des huiles essentielles (HE) par des groupements de femmes et de formuler ces HE pour protéger les cultures post-récoltes pendant le stockage.
En effet, les HE présentent une forte activité bio-insecticide sur divers ravageurs, un faible profil de toxicité pour l'homme et dans l'environnement et sont faciles à produire localement.
« Je n’énumérai pas ici les importants résultats qui ont attiré l’attention du privé. Toutefois, je puis vous assurer de notre soutien pour rendre fonctionnelle la société de valorisation des huiles essentielles (HE), la SAS SEN HE, en création et qui était un des objectifs majeurs de la 2ème phase du précédent projet sur les HE financé par la WBI. Cela, si besoin en était est le témoignage des avancées scientifiques obtenus par nos équipes. Diverses études les ont mises en évidence comme une alternative solide pour protéger les cultures des ravageurs des entrepôts », soutient le Directeur du développement industriel.
En outre, ce projet innovant vise à fournir les connaissances et les compétences nécessaires aux femmes rurales pour faire progresser les développements techniques, politiques et socio-économiques et, en fin de compte, contribuer à réduire les inégalités et lutter contre la pauvreté en sécurisant et en diversifiant leurs sources de revenus.
Tout compte fait, la transformation des matières premières par la création de valeur ajoutée, avant toute exportation, est inscrite comme un viatique. Ceci est conforme au Programme d'Accélération de la Cadence de l'Agriculture Sénégalaise (PRACAS), qui fait de l'agriculture le moteur du développement du Sénégal. À cet effet, trois aspirations majeures ont été formulées : (i) renforcer la sécurité alimentaire du Sénégal et rééquilibrer une balance commerciale détériorée du fait des importations alimentaires ; (ii) développer des filières intégrées compétitives à haute valeur ajoutée ; et (iii) préserver les équilibres socio-économiques et dynamiser l'économie rurale. Ainsi, le développement de la biodiversité locale par la production d'HE à travers une filière bien organisée s'inscrit dans les objectifs du PSE.
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