Le sommet de paix prévu dimanche à Luanda entre Kigali et Kinshasa sur le conflit dans l'est de la RDC n'était "plus pertinent" à cause de l'"intransigeance" de négociateurs congolais, a déclaré dimanche à l'AFP le ministre rwandais des affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe.
Ce sommet qui a finalement été annulé "n'était plus pertinent parce que les chefs d’État ne viendront pas juste pour une belle photo sans aucun résultat concret", a-t-il ajouté pour expliquer l'absence du président rwandais Paul Kagame à Luanda, la capitale de l'Angola.
Les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame devaient se rencontrer sous les auspices du président angolais Joao Lourenço, médiateur désigné de l'Union africaine (UA) dans le conflit entre les deux pays voisins.
A la mi-journée, seul M. Tshisekedi était arrivé au siège de la présidence à Luanda.
Selon Kigali, le gouvernement congolais avait initialement accepté un dialogue avec les rebelles du M23.
"C’est dans ce cadre que nous avons participé au sommet, puis nous avons également reçu le texte, le projet d’accord, qui incluait également le dialogue", a ajouté M. Nduhungirehe, joint au téléphone à Luanda depuis Kigali.
Le M23 ("Mouvement du 23 mars"), groupe armé soutenu par Kigali et son armée, s'est emparé depuis novembre 2021 de vastes pans de territoire dans l'est de la RDC riche en minerais et théâtre de violences depuis 30 ans.
"Lorsque nous sommes arrivés ici (à Luanda) en tant que ministres (...) un ministre de la RDC a catégoriquement rejeté toute idée de dialogue avec le M23, affirmant qu’il s’agissait d’une organisation terroriste", a ajouté le chef de la diplomatie rwandaise.
"Si les ministres ne sont pas d’accord, en raison de l’intransigeance de la délégation de la RDC, quelle serait la pertinence de ce sommet?", a ajouté M. Nduhungirehe, soulignant avoir passé "neuf heures presque exclusivement sur cette question".
"Nous avons besoin que les facilitateurs consultent le M23 avec le gouvernement de la RDC, et qu’ils proposent ensuite un langage concret, une voie concrète pour faire avancer le dialogue entre le M23 et le gouvernement de la RDC", a-t-il ajouté. "Et puis, s’ils se mettent d’accord sur quelque chose de concret, ils pourraient nous inviter à nouveau, et alors le Rwanda est prêt, prêt à participer à ce sommet et à aller de l’avant".
La RDC qualifie le M23 d'"ennemis de la République" et considère que les rebelles opèrent grâce au soutien de Kigali et son armée.
Ce sommet qui a finalement été annulé "n'était plus pertinent parce que les chefs d’État ne viendront pas juste pour une belle photo sans aucun résultat concret", a-t-il ajouté pour expliquer l'absence du président rwandais Paul Kagame à Luanda, la capitale de l'Angola.
Les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame devaient se rencontrer sous les auspices du président angolais Joao Lourenço, médiateur désigné de l'Union africaine (UA) dans le conflit entre les deux pays voisins.
A la mi-journée, seul M. Tshisekedi était arrivé au siège de la présidence à Luanda.
Selon Kigali, le gouvernement congolais avait initialement accepté un dialogue avec les rebelles du M23.
"C’est dans ce cadre que nous avons participé au sommet, puis nous avons également reçu le texte, le projet d’accord, qui incluait également le dialogue", a ajouté M. Nduhungirehe, joint au téléphone à Luanda depuis Kigali.
Le M23 ("Mouvement du 23 mars"), groupe armé soutenu par Kigali et son armée, s'est emparé depuis novembre 2021 de vastes pans de territoire dans l'est de la RDC riche en minerais et théâtre de violences depuis 30 ans.
"Lorsque nous sommes arrivés ici (à Luanda) en tant que ministres (...) un ministre de la RDC a catégoriquement rejeté toute idée de dialogue avec le M23, affirmant qu’il s’agissait d’une organisation terroriste", a ajouté le chef de la diplomatie rwandaise.
"Si les ministres ne sont pas d’accord, en raison de l’intransigeance de la délégation de la RDC, quelle serait la pertinence de ce sommet?", a ajouté M. Nduhungirehe, soulignant avoir passé "neuf heures presque exclusivement sur cette question".
"Nous avons besoin que les facilitateurs consultent le M23 avec le gouvernement de la RDC, et qu’ils proposent ensuite un langage concret, une voie concrète pour faire avancer le dialogue entre le M23 et le gouvernement de la RDC", a-t-il ajouté. "Et puis, s’ils se mettent d’accord sur quelque chose de concret, ils pourraient nous inviter à nouveau, et alors le Rwanda est prêt, prêt à participer à ce sommet et à aller de l’avant".
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