Deux centaines de travailleurs ont élevé la voix pour exiger de l’actuel directeur général de la Sapco la validation de leurs contrats. Et c’est mordicus qu’ils veulent leurs doléances satisfaites. Ils se sont même permis de réclamer la tête de Bocar Ly… comme par enchantement et comme si tout se faisait sur commande.
Dans leur message pour le moins téléguidé, le nom d’un ex-Dg est revenu tel un refrain. Suffisant pour donner foi aux soupçons de manipulations exercées sur des pères de famille en quête d’un mieux-être par un homme qui donne l’impression d’être prêt à tout. Dans ce rôle du manipulateur, un ex-Directeur général de l’entreprise est identifié.
Il s’agit de Paul Faye qui semble avoir mal digéré sa défenestration et qui voudrait, sans doute, revenir aux commandes. Des sources de renseigner que l’homme a fini d’armer l’ennemi après avoir instrumentalisé et obtenu la situation escomptée… Installer la crise au sein de l’entreprise aux fins de déstabiliser son remplaçant Bocar Ly.
Pourtant, de l’enquête menée, il ressort que l’actuel Dg est victime d’un héritage truffé de promesses utopiques et irréalisables. En effet, la Sapco sous Paul Faye était confrontée à de réelles difficultés financières. Elle tirait ses retombées de près d’un milliard de francs, d’un bail qui lui permettait de fonctionner. Un fonctionnement, tout de même, peu reluisant du fait des charges énormes qui pesaient sur les « épaules » de l’entreprise. Le caractère difficile de la situation rendue intenable par la conjoncture économique délétère poussera la direction d’alors à se rabattre sur l’Etat. Les incidences financières inhérentes au bail seront désormais perçues par ce dernier qui, en créant la Pointe de Sarène, était censé tirer de meilleurs profits. La Sapco, mathématiquement, devait y trouver son compte et se refaire une santé économique. Malheureusement, les calculs seront faussés, car d’emblée, la société de la petite côte était obligée de vivre « aux crochets » des subventions de l’Etat.
Dans ce contexte, Paul Faye s’était donné le droit de promettre aux travailleurs la validation de leurs contrats. Promesses qu’il ne tiendra jamais. Ce n’était pas, pourtant, faute d’un manque de volonté de sa part… mais d’une incapacité de la société à avoir sur le dos de nouvelles charges financières. Limogé, Paul était remplacé par Bocar Ly. Les choses n’ayant pas changé pour autant, le nouveau directeur s’est néanmoins inscrit dans la continuité, acceptant à terme, de respecter l’ensemble des engagements pris par son prédécesseur. Aux dernières nouvelles, sa volonté se heurte à l’impossibilité (encore affichée) de la Sapco de supporter dare-dare les frais additionnels que devront occasionner la contractualisation des travailleurs, même s’il promet de satisfaire les doléances au fur et à mesure que les choses évoluent.
Aujourd’hui, c’est la Sapco qui perd plus que son directeur. Les manipulations, le cas échéant, risqueront de plomber le développement d’une entreprise qui pourrait être la fierté d’une petite côte en quête d’une revalorisation.
Dans leur message pour le moins téléguidé, le nom d’un ex-Dg est revenu tel un refrain. Suffisant pour donner foi aux soupçons de manipulations exercées sur des pères de famille en quête d’un mieux-être par un homme qui donne l’impression d’être prêt à tout. Dans ce rôle du manipulateur, un ex-Directeur général de l’entreprise est identifié.
Il s’agit de Paul Faye qui semble avoir mal digéré sa défenestration et qui voudrait, sans doute, revenir aux commandes. Des sources de renseigner que l’homme a fini d’armer l’ennemi après avoir instrumentalisé et obtenu la situation escomptée… Installer la crise au sein de l’entreprise aux fins de déstabiliser son remplaçant Bocar Ly.
Pourtant, de l’enquête menée, il ressort que l’actuel Dg est victime d’un héritage truffé de promesses utopiques et irréalisables. En effet, la Sapco sous Paul Faye était confrontée à de réelles difficultés financières. Elle tirait ses retombées de près d’un milliard de francs, d’un bail qui lui permettait de fonctionner. Un fonctionnement, tout de même, peu reluisant du fait des charges énormes qui pesaient sur les « épaules » de l’entreprise. Le caractère difficile de la situation rendue intenable par la conjoncture économique délétère poussera la direction d’alors à se rabattre sur l’Etat. Les incidences financières inhérentes au bail seront désormais perçues par ce dernier qui, en créant la Pointe de Sarène, était censé tirer de meilleurs profits. La Sapco, mathématiquement, devait y trouver son compte et se refaire une santé économique. Malheureusement, les calculs seront faussés, car d’emblée, la société de la petite côte était obligée de vivre « aux crochets » des subventions de l’Etat.
Dans ce contexte, Paul Faye s’était donné le droit de promettre aux travailleurs la validation de leurs contrats. Promesses qu’il ne tiendra jamais. Ce n’était pas, pourtant, faute d’un manque de volonté de sa part… mais d’une incapacité de la société à avoir sur le dos de nouvelles charges financières. Limogé, Paul était remplacé par Bocar Ly. Les choses n’ayant pas changé pour autant, le nouveau directeur s’est néanmoins inscrit dans la continuité, acceptant à terme, de respecter l’ensemble des engagements pris par son prédécesseur. Aux dernières nouvelles, sa volonté se heurte à l’impossibilité (encore affichée) de la Sapco de supporter dare-dare les frais additionnels que devront occasionner la contractualisation des travailleurs, même s’il promet de satisfaire les doléances au fur et à mesure que les choses évoluent.
Aujourd’hui, c’est la Sapco qui perd plus que son directeur. Les manipulations, le cas échéant, risqueront de plomber le développement d’une entreprise qui pourrait être la fierté d’une petite côte en quête d’une revalorisation.
Autres articles
-
Développement de la Casamance: Ousmane Sonko donne les clés du succès
-
Niger: des routiers dénoncent des attaques jihadistes sur la route du Burkina
-
Le guide iranien Khamenei menace de riposter à toute attaque menée contre l'Iran ou ses groupes alliés
-
Enclavement, manque d’infrastructures à Saraya : le diagnostic amer d’Amadou Ba, tête de liste de la coalition Jamm Ak Jariñ
-
KOLDA : Diatou Thiaw et le mouvement JEFER valident le référentiel 2050…