Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Saint-Louis, Ibrahima Ndoye, a assuré mercredi que l’enquête ouverte sur la mort de l’étudiant Fallou Sène, suite à des échauffourées avec des gendarmes, sera bouclé dimanche.
S’exprimant lors d’un point de presse destiné à faire le point sur cette affaire de laquelle le parquet s’est de Saint-Louis autosaisi, le procureur Ndoye a lancé un appel à "la sérénité", assurant que "tous les moyens seront mis en œuvre, pour une véritable qualification des faits, qui aboutira à une suite judiciaire légale, appropriée, afin que justice soit bien rendue, pour restaurer la crédibilité de la justice".
Il est revenu sur "les périphéries" ayant entrainé la mort de Mouhamadou Fallou Sène, 26 ans, marié et père d’un enfant, dans des échauffourées entre forces de l’ordre et pensionnaires de l’UGB qui manifestaient pour le versement de leurs bourses et de meilleures conditions d’études.
L’intervention des gendarmes fait suite à une réquisition du recteur dont la volonté était de ramener le calme. Il s’en était suivi des échauffourées ayant entraîné la mort de l’étudiant en question et occasionné 21 blessés.
Le commandant de la Brigade de gendarmerie territoriale de Saint-Louis a été chargé de l’enquête dont les premiers éléments indiquent que "la victime a succombé suite à ses blessures, une plaie sous le bassin causée par une arme à feu", selon le certificat de genre de mort délivré par le médecin légiste de l’hôpital régional de Saint-Louis.
Ibrahima Ndoye a également signalé qu’un médecin légiste de Dakar a été également saisi pour procéder à l’autopsie dont les résultats révèlent une "lésion viscérale, avec hémorragie abondante, causée par une arme à feu".
Selon le procureur, il s’agit d’un "drame national qui n’honore le pays", mais "la justice fera son travail en toute sérénité et impartialité et toutes parties impliquées feront l’objet d’une audition afin d’élucider l’implication des uns et uns et des autres dans cette affaire" ayant occasionné mort d’homme et saccages
Il a toutefois apporté des précisions sur la compétence du parquet de Saint-Louis qui s’est autosaisi de cette affaire, soulignant que si l’enquête met en cause la gendarmerie, le Tribunal de grande instance de Saint-Louis n’a pas compétence à engager des poursuites.
Dans ce cas, une fois l’enquête bouclée, "le dossier sera transféré au procureur de la République près le Tribunal hors classe de Dakar", qui va à son tour saisir le Tribunal militaire, seul habilité à juger les gendarmes, militaires et sapeurs-pompiers.
S’exprimant lors d’un point de presse destiné à faire le point sur cette affaire de laquelle le parquet s’est de Saint-Louis autosaisi, le procureur Ndoye a lancé un appel à "la sérénité", assurant que "tous les moyens seront mis en œuvre, pour une véritable qualification des faits, qui aboutira à une suite judiciaire légale, appropriée, afin que justice soit bien rendue, pour restaurer la crédibilité de la justice".
Il est revenu sur "les périphéries" ayant entrainé la mort de Mouhamadou Fallou Sène, 26 ans, marié et père d’un enfant, dans des échauffourées entre forces de l’ordre et pensionnaires de l’UGB qui manifestaient pour le versement de leurs bourses et de meilleures conditions d’études.
L’intervention des gendarmes fait suite à une réquisition du recteur dont la volonté était de ramener le calme. Il s’en était suivi des échauffourées ayant entraîné la mort de l’étudiant en question et occasionné 21 blessés.
Le commandant de la Brigade de gendarmerie territoriale de Saint-Louis a été chargé de l’enquête dont les premiers éléments indiquent que "la victime a succombé suite à ses blessures, une plaie sous le bassin causée par une arme à feu", selon le certificat de genre de mort délivré par le médecin légiste de l’hôpital régional de Saint-Louis.
Ibrahima Ndoye a également signalé qu’un médecin légiste de Dakar a été également saisi pour procéder à l’autopsie dont les résultats révèlent une "lésion viscérale, avec hémorragie abondante, causée par une arme à feu".
Selon le procureur, il s’agit d’un "drame national qui n’honore le pays", mais "la justice fera son travail en toute sérénité et impartialité et toutes parties impliquées feront l’objet d’une audition afin d’élucider l’implication des uns et uns et des autres dans cette affaire" ayant occasionné mort d’homme et saccages
Il a toutefois apporté des précisions sur la compétence du parquet de Saint-Louis qui s’est autosaisi de cette affaire, soulignant que si l’enquête met en cause la gendarmerie, le Tribunal de grande instance de Saint-Louis n’a pas compétence à engager des poursuites.
Dans ce cas, une fois l’enquête bouclée, "le dossier sera transféré au procureur de la République près le Tribunal hors classe de Dakar", qui va à son tour saisir le Tribunal militaire, seul habilité à juger les gendarmes, militaires et sapeurs-pompiers.
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