Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a été interrogé jeudi par les enquêteurs pendant cinq heures, pour la deuxième fois en une semaine, dans le cadre d'une enquête sur des cadeaux qu'il est soupçonné d'avoir reçus illégalement d'hommes d'affaires, a indiqué la police.
Selon un communiqué, les enquêteurs israéliens ont interrogé M. Netanyahu à son domicile de Jérusalem dans le cadre d'une enquête pour corruption.
M. Netanyahu a également été interrogé sur un autre dossier, a indiqué la police, ajoutant qu'une autre personne avait été interrogée ces derniers jours.
Le bureau de M. Netanyahu n'a pas souhaité faire de commentaires.
Plusieurs médias avaient indiqué que les enquêteurs étaient arrivés dans l'après-midi à la résidence du Premier ministre dans le centre de Jérusalem pour un deuxième interrogatoire après celui de lundi, qui avait duré environ trois heures.
L'enquête porte sur des cadeaux que M. Netanyahu est soupçonné d'avoir reçus de la part d'hommes d'affaires, avait dit le ministère de la Justice lundi sans plus de précision. La valeur totale de ces cadeaux a été chiffrée par les médias à des dizaines de milliers de dollars.
Les médias avaient également fait état d'un deuxième dossier ouvert sur des soupçons plus graves de corruption, mais sans donner plus de détails.
Ces investigations ont soulevé des interrogations sur la possibilité que M. Netanyahu, sans rival apparent sur la scène politique, puisse être inculpé et poussé à la démission.
M. Netanyahu se défend farouchement de tout méfait, répétant: il n'y aura rien parce qu'il n'y a rien. Il accuse ses adversaires ainsi qu'une partie des médias de cabale contre lui pour le faire tomber.
M. Netanyahu, 67 ans, est à la tête du gouvernement depuis 2009, après un premier mandat entre 1996 et 1999. Il a dépassé les dix ans de pouvoir au total et pourrait battre le record de longévité de l'historique David Ben Gourion, fondateur de l'Etat d'Israël, si l'actuelle législature allait à son terme en novembre 2019.
M. Netanyahu a été soupçonné à plusieurs reprises par le passé, sans être inquiété.
La justice israélienne peut avoir la main lourde contre les plus hauts dirigeants. Le prédécesseur de M. Netanyahu, Ehud Olmert, est devenu en février 2016 le premier ancien chef de gouvernement incarcéré. Il purge une peine de 19 mois pour avoir touché des pots de vin. Les soupçons de corruption pesant contre lui l'avaient contraint à renoncer à se présenter aux primaires de son parti Kadima et à quitter la tête du gouvernement, ouvrant la voie à Benjamin Netanyahu.
Quand un Premier ministre est inculpé, il n'est tenu de démissionner qu'une fois épuisés tous les recours contre son inculpation, a indiqué à l'AFP l'expert Ofer Kenig, de l'Israel Democracy Institute.
La loi permet cependant au Parlement d'engager une procédure spéciale contre le Premier ministre après l'inculpation et avant l'épuisement des recours si le chef du gouvernement est mis en cause pour turpitude morale, a-t-il dit.
Selon un communiqué, les enquêteurs israéliens ont interrogé M. Netanyahu à son domicile de Jérusalem dans le cadre d'une enquête pour corruption.
M. Netanyahu a également été interrogé sur un autre dossier, a indiqué la police, ajoutant qu'une autre personne avait été interrogée ces derniers jours.
Le bureau de M. Netanyahu n'a pas souhaité faire de commentaires.
Plusieurs médias avaient indiqué que les enquêteurs étaient arrivés dans l'après-midi à la résidence du Premier ministre dans le centre de Jérusalem pour un deuxième interrogatoire après celui de lundi, qui avait duré environ trois heures.
L'enquête porte sur des cadeaux que M. Netanyahu est soupçonné d'avoir reçus de la part d'hommes d'affaires, avait dit le ministère de la Justice lundi sans plus de précision. La valeur totale de ces cadeaux a été chiffrée par les médias à des dizaines de milliers de dollars.
Les médias avaient également fait état d'un deuxième dossier ouvert sur des soupçons plus graves de corruption, mais sans donner plus de détails.
Ces investigations ont soulevé des interrogations sur la possibilité que M. Netanyahu, sans rival apparent sur la scène politique, puisse être inculpé et poussé à la démission.
M. Netanyahu se défend farouchement de tout méfait, répétant: il n'y aura rien parce qu'il n'y a rien. Il accuse ses adversaires ainsi qu'une partie des médias de cabale contre lui pour le faire tomber.
M. Netanyahu, 67 ans, est à la tête du gouvernement depuis 2009, après un premier mandat entre 1996 et 1999. Il a dépassé les dix ans de pouvoir au total et pourrait battre le record de longévité de l'historique David Ben Gourion, fondateur de l'Etat d'Israël, si l'actuelle législature allait à son terme en novembre 2019.
M. Netanyahu a été soupçonné à plusieurs reprises par le passé, sans être inquiété.
La justice israélienne peut avoir la main lourde contre les plus hauts dirigeants. Le prédécesseur de M. Netanyahu, Ehud Olmert, est devenu en février 2016 le premier ancien chef de gouvernement incarcéré. Il purge une peine de 19 mois pour avoir touché des pots de vin. Les soupçons de corruption pesant contre lui l'avaient contraint à renoncer à se présenter aux primaires de son parti Kadima et à quitter la tête du gouvernement, ouvrant la voie à Benjamin Netanyahu.
Quand un Premier ministre est inculpé, il n'est tenu de démissionner qu'une fois épuisés tous les recours contre son inculpation, a indiqué à l'AFP l'expert Ofer Kenig, de l'Israel Democracy Institute.
La loi permet cependant au Parlement d'engager une procédure spéciale contre le Premier ministre après l'inculpation et avant l'épuisement des recours si le chef du gouvernement est mis en cause pour turpitude morale, a-t-il dit.
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