Un panel a réuni, ce weekend, magistrats, militants des droits humains, avocats et journalistes dans un conclave organisé par la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) et l’Ordre des avocats du Sénégal.
Au cours des échanges, des acteurs de la justice sont revenus sur les difficultés rencontrées par les avocats pour assister leurs clients en garde à vue dans les commissariats et brigades de gendarmerie. Selon Me Ousmane Thiam, les Officiers de police judiciaire (Opj) refusent souvent qu’un avocat puisse accéder dans leurs locaux pour assister son client dès les premières heures de la garde à vue.
Le président de l’Association des jeunes avocats du Sénégal (Ajas) se désole du fait que l’avocat ne peut pas s’assurer que les droits de son client sont respectés. « Les enquêteurs nous disent souvent qu’ils attendent une notification de leurs supérieurs hiérarchiques. Or, ils n’ont pas besoin de cela, car la loi a été faite pour qu’on l’applique immédiatement», a rappelé Me Thiam.
Le nouveau bâtonnier de l’Ordre des avocats a abondé dans le même sens. Me M'baye Guèye est outré par le fait qu’au Sénégal l’ordre de la loi précède toujours le commandement de l’autorité. Selon lui, le comportement des officiers de police judiciaire (Opj) n’est pas conforme à la loi. Le bâtonnier de l’Ordre des avocats a ainsi exprimé toute son indignation face à ce qu’il appelle une violation manifeste de la loi. Il est d’avis que les règlements de l’Uemoa sont d’application directe et immédiate.
Me Cheikh Ahmadou N'diaye, quant à lui, parle d’un «manque de volonté politique».
Au cours des échanges, des acteurs de la justice sont revenus sur les difficultés rencontrées par les avocats pour assister leurs clients en garde à vue dans les commissariats et brigades de gendarmerie. Selon Me Ousmane Thiam, les Officiers de police judiciaire (Opj) refusent souvent qu’un avocat puisse accéder dans leurs locaux pour assister son client dès les premières heures de la garde à vue.
Le président de l’Association des jeunes avocats du Sénégal (Ajas) se désole du fait que l’avocat ne peut pas s’assurer que les droits de son client sont respectés. « Les enquêteurs nous disent souvent qu’ils attendent une notification de leurs supérieurs hiérarchiques. Or, ils n’ont pas besoin de cela, car la loi a été faite pour qu’on l’applique immédiatement», a rappelé Me Thiam.
Le nouveau bâtonnier de l’Ordre des avocats a abondé dans le même sens. Me M'baye Guèye est outré par le fait qu’au Sénégal l’ordre de la loi précède toujours le commandement de l’autorité. Selon lui, le comportement des officiers de police judiciaire (Opj) n’est pas conforme à la loi. Le bâtonnier de l’Ordre des avocats a ainsi exprimé toute son indignation face à ce qu’il appelle une violation manifeste de la loi. Il est d’avis que les règlements de l’Uemoa sont d’application directe et immédiate.
Me Cheikh Ahmadou N'diaye, quant à lui, parle d’un «manque de volonté politique».
Autres articles
-
Forum de l’Investissement Turquie-Sénégal : le plaidoyer du président Bassirou Diomaye Faye pour les secteurs de l’agro-industrie, l’énergie et l’industrie manufacturière
-
Kaolack : L’homme d’affaires Modou Ndiaye Rakhma reçu par le leader de Pastef Ousmane Sonko
-
La situation au nord de Gaza est "apocalyptique", selon les chefs d'agences de l'ONU
-
Visite Officielle en Turquie : Le chef de l’État invite à un partenariat fécond avec le Sénégal
-
Kaolack / Législatives 2024 : « Notre posture sera celle d’un député au service de sa communauté... » (Zeynabou Cissé, UGP)