Le leader de Rewmi, Idrissa Seck, a nié lundi avoir émis l’idée d’un report de l’élection présidentielle de 2012, affirmant que ‘’le calendrier républicain doit être respecté ainsi que les règles édictées par la Constitution’’.
Venu participer au Magal de Darou Salam, le leader de Rewmi a saisi l’occasion pour revenir sur la question de la présidentielle du 26 février 2012 et la candidature de l’actuel président de la République, Abdoulaye Wade.
‘’Je crois que les Sénégalais ont une très grande maturité en matière d’organisation d’élections. Je prie pour que l’ensemble des acteurs, au premier des rangs desquels le Président de la République, respecte le calendrier et que l’opportunité soit donnée à toutes les Sénégalaises et Sénégalais de se choisir un nouveau Président de la République’’, a notamment dit M. Seck.
‘’J’ai toujours dit, a rappelé M. Seck, que sur la base des consultations que j’avais effectuées auprès des constitutionnalistes du pays et de l’étranger, qu’au regard de la Constitution actuelle, le Président de la République terminait son mandat en février et qu’il n’avait pas droit à un 3e mandat.’’
Dans son argumentaire, il a expliqué que les constitutionnalistes avaient envisagé l’hypothèse d’une révision constitutionnelle qui restait dans l’ordre du possible.
Cette révision constitutionnelle, dit-il, aurait pu s’effectuer dans deux directions : soit effacer purement et simplement la limitation du nombre de mandat à deux, soit appliquer la nouvelle prolongation du mandat de cinq à sept ans, au mandat en cours.
Ce qui, selon lui, aurait ramené l’élection en 2014. Interpellé sur ses priorités au cas où il gagnerait la présidentielle, Idrissa Seck a d’abord cité la paix, la sécurité et la stabilité, notamment dans la région Sud.
Selon lui, c’est la condition sine qua none pour que ‘’l’ensemble du territoire sénégalais soit apte à accueillir et à permettre l’éclosion des talents des fils et des filles de ce pays’’.
Parmi les autres priorités dégagées par M.Seck figurent la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et la restauration de la crédibilité de l’Etat, afin que l’Etat de droit soit respecté.
Cependant, il a précisé que sa priorité absolue sera l’agriculture, à travers une maîtrise accrue de l’eau et le renforcement du capital à travers une nourriture adéquate. Le leader de Rewmi compte aussi adopter une politique de santé appropriée et promouvoir une éducation de qualité.
Il entend également miser sur le secteur des nouvelles technologies et des télé-services, assurant qu’il ne fera pas de chasse aux sorcières. ‘’Je serais suffisamment occupé à redresser le Sénégal pour qu’il ne me reste ni de temps, ni d’énergie à consacrer à une quelconque chasse aux sorcières’’, a-t-il déclaré.
( APS )
Venu participer au Magal de Darou Salam, le leader de Rewmi a saisi l’occasion pour revenir sur la question de la présidentielle du 26 février 2012 et la candidature de l’actuel président de la République, Abdoulaye Wade.
‘’Je crois que les Sénégalais ont une très grande maturité en matière d’organisation d’élections. Je prie pour que l’ensemble des acteurs, au premier des rangs desquels le Président de la République, respecte le calendrier et que l’opportunité soit donnée à toutes les Sénégalaises et Sénégalais de se choisir un nouveau Président de la République’’, a notamment dit M. Seck.
‘’J’ai toujours dit, a rappelé M. Seck, que sur la base des consultations que j’avais effectuées auprès des constitutionnalistes du pays et de l’étranger, qu’au regard de la Constitution actuelle, le Président de la République terminait son mandat en février et qu’il n’avait pas droit à un 3e mandat.’’
Dans son argumentaire, il a expliqué que les constitutionnalistes avaient envisagé l’hypothèse d’une révision constitutionnelle qui restait dans l’ordre du possible.
Cette révision constitutionnelle, dit-il, aurait pu s’effectuer dans deux directions : soit effacer purement et simplement la limitation du nombre de mandat à deux, soit appliquer la nouvelle prolongation du mandat de cinq à sept ans, au mandat en cours.
Ce qui, selon lui, aurait ramené l’élection en 2014. Interpellé sur ses priorités au cas où il gagnerait la présidentielle, Idrissa Seck a d’abord cité la paix, la sécurité et la stabilité, notamment dans la région Sud.
Selon lui, c’est la condition sine qua none pour que ‘’l’ensemble du territoire sénégalais soit apte à accueillir et à permettre l’éclosion des talents des fils et des filles de ce pays’’.
Parmi les autres priorités dégagées par M.Seck figurent la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et la restauration de la crédibilité de l’Etat, afin que l’Etat de droit soit respecté.
Cependant, il a précisé que sa priorité absolue sera l’agriculture, à travers une maîtrise accrue de l’eau et le renforcement du capital à travers une nourriture adéquate. Le leader de Rewmi compte aussi adopter une politique de santé appropriée et promouvoir une éducation de qualité.
Il entend également miser sur le secteur des nouvelles technologies et des télé-services, assurant qu’il ne fera pas de chasse aux sorcières. ‘’Je serais suffisamment occupé à redresser le Sénégal pour qu’il ne me reste ni de temps, ni d’énergie à consacrer à une quelconque chasse aux sorcières’’, a-t-il déclaré.
( APS )
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