INONDATIONS A TOUBA - DIENE FARBA SARR CRAINT LE PIRE « Ndamatou peut être transformé en lac artificiel si…»


Il ne s’en cache pas! La menace est réelle et il lui a suffi de faire le déplacement sur Touba pour s’en rendre compte. Diène Farba Sarr s’est voulu clair : « Le trop-plein d’eau peut transformer Ndamatou en un lac artificiel ». En wolof,  il parlera de « rivière » pour insister sur l’imminence du danger. En effet, après s’être rendu au bassin de Keur Niang qui a récemment cédé sous la pression des eaux pluviales, le ministre du cadre de vie a trouvé que les eaux venant des quartiers environnants étaient tellement abondantes que la capacité de réception du bassin installé dans ce quartier s’est retrouvée «  supérieure à la capacité d’évacuation de ces mêmes eaux vers le bassin de Darou Rahmane ». 

Autrement dit, il existe un « écart résiduel » non négligeable qui, si mal géré, risque de créer l’irréparable au niveau du quartier Ndamatou. Face à cette situation, l’hôte de Touba a préconisé la mise en place imminente d’une deuxième conduite capable de gérer durablement la situation. Pourtant Diène Farba déclare que de 1993 à aujourd’hui, la situation a beaucoup évolué, notamment avec la décision du Président Macky Sall de mettre en selle le programme décennal par lequel 9 milliards de francs ont été injectés dans le réseau d’assainissement de Touba. Cet investissement a permis de retourner «  au réseau embryonnaire » jadis de mise et la construction de plus de 12 kilomètres de dalots non sans oublier les trois stations de pompage de la mosquée, du marché Ocass et de Keur Niang. Partant de cela, il estime que Touba ne souffre pas, mis à part ces inquiétudes avec Ndamatou, « de véritables inondations ». Il ne s’agit que d’eaux stagnantes qu’il faut endiguer.

De visu, il est tout de même possible de remarquer l’installation dans plusieurs coins de la cité de canaux de pompage. Cela veut dire, de manière claire, que le réseau d’assainissement, même amélioré, tarde encore à être réellement performant. Serigne Bass Abdou Khadre ne dira pas le contraire. En effet, le tronçon qui lie sa maison de Guédé à la route principale est toujours totalement impraticable chaque fois qu’il pleut. D’ailleurs, il est constamment requis de la part des sapeurs pompiers qu’ils installent des pompes pour soulager les populations. C’est pratiquement le même schéma qui est adopté à Keur Niang, Ndamatou, Darou Khoudoss, Niary Etages etc…
 
Vendredi 21 Août 2015




1.Posté par Atypico le 21/08/2015 10:36
construire en priorité absolue une seconde canalisation d'évacuation des eaux de pluies à Touba pour pouvoir canaliser les voix des mourides aux élections vers Macky ! Tant pis pour les autres quartiers inondés !



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