Il y a un débat qu'il faudra forcément poser au Sénégal : les métiers et les sources de revenus des acteurs politiques. Notre pays a enfanté une race de politiciens dont on ne connait pas les sources de revenus. Quel est le métier de Khalifa Sall? de Serigne Mbacké Ndiaye? de Modou Diagne Fada? La liste n'est pas exhaustive.
S'il y a une monstruosité que le régime libéral a léguée au Sénégal c'est bien l’avènement de politiciens qui n'ont comme métier que...la politique. Qui connait la profession de Diagne Fada, de Malick Gakou, de Talla Sylla en dehors d’être des responsables politiques qui ont fait leurs humanités dans des partis politiques pour se voir bombardés du jour au lendemain ministre, maire ou député? Le cas Fada est un cas d'école qui illustre parfaitement cette dérive d'un jeune étudiant quittant l’amphithéâtre pour la table du conseil des ministres.
Maître Wade a beaucoup contribué à faire des politiciens des professionnels de la politique sans qualification dans un autre domaine professionnel. D'ailleurs, la fonction que la plupart de ces politiciens "sans métier" mettent sur leur carte de visite est " consultant" dans le domaine du portefeuille qu'ils ont occupé dans le pouvoir. Ainsi Aliou Sow dira, sans sourciller, qu'il est expert de la décentralisation, là ou Khalifa Sall se bombarde consultant international au même titre qu'un téméraire Ousmane N'gom.
Le problème que pose cette situation est profond et mérite que les chantres de la bonne gouvernance se penchent sur cette maldonne. Surtout que l'affaire du "protocole de Rebeuss" rappelle, à bien des égards, que nos hommes politiques brassent des fortunes. Qui connait les sources de revenus de Tanor Dieng? d'Idrissa Seck? de Talla Sylla? en dehors des émoluments qu'ils tirent des fonctions politiques?
Il ne s'agit pas de jeter l'anathème sur qui que ce soit, mais plutôt de poser un débat salutaire sur les sources de revenus licites de ceux qui nous gouvernent ou qui veulent briguer nos suffrages. C'est un minimum d’honnêteté qui est ainsi demandé à ces dizaines de leaders politiques dont les revenus restent une nébuleuse pour les citoyens.
S'il y a une monstruosité que le régime libéral a léguée au Sénégal c'est bien l’avènement de politiciens qui n'ont comme métier que...la politique. Qui connait la profession de Diagne Fada, de Malick Gakou, de Talla Sylla en dehors d’être des responsables politiques qui ont fait leurs humanités dans des partis politiques pour se voir bombardés du jour au lendemain ministre, maire ou député? Le cas Fada est un cas d'école qui illustre parfaitement cette dérive d'un jeune étudiant quittant l’amphithéâtre pour la table du conseil des ministres.
Maître Wade a beaucoup contribué à faire des politiciens des professionnels de la politique sans qualification dans un autre domaine professionnel. D'ailleurs, la fonction que la plupart de ces politiciens "sans métier" mettent sur leur carte de visite est " consultant" dans le domaine du portefeuille qu'ils ont occupé dans le pouvoir. Ainsi Aliou Sow dira, sans sourciller, qu'il est expert de la décentralisation, là ou Khalifa Sall se bombarde consultant international au même titre qu'un téméraire Ousmane N'gom.
Le problème que pose cette situation est profond et mérite que les chantres de la bonne gouvernance se penchent sur cette maldonne. Surtout que l'affaire du "protocole de Rebeuss" rappelle, à bien des égards, que nos hommes politiques brassent des fortunes. Qui connait les sources de revenus de Tanor Dieng? d'Idrissa Seck? de Talla Sylla? en dehors des émoluments qu'ils tirent des fonctions politiques?
Il ne s'agit pas de jeter l'anathème sur qui que ce soit, mais plutôt de poser un débat salutaire sur les sources de revenus licites de ceux qui nous gouvernent ou qui veulent briguer nos suffrages. C'est un minimum d’honnêteté qui est ainsi demandé à ces dizaines de leaders politiques dont les revenus restent une nébuleuse pour les citoyens.
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