Coup de théâtre en Guinée Bissau ! La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest a reconnu la victoire du Général Umaro Sissoco Embalo, à l'issue du deuxième tour de la présidentielle bissau-guinéenne qui s'est tenu le 29 décembre dernier. Pour justifier cette posture, la CEDEAO à travers son organe exécutif note que « la CNE a proclamé à trois reprises les résultats définitifs des élections présidentielles dans les délais prévus ».
« Une de ces proclamations a été faite sous l'égide de la CEDEAO après une vérification des procès verbaux des régions demandée par le comité ministériel de suivi de la crise bissau-guinéenne et toutes ces proclamations ont donné le même résultat », renchérit le communiqué de l'institution régionale ouest-africaine.
Il s'y ajoute que les « incompréhensions entre la CNE et la Cour suprême n'ont pas permis de régler ce contentieux électoral qui dure depuis bientôt quatre mois ».
Après avoir reconnu la victoire de l'ancien Premier ministre, la CEDEAO lui demande de « procéder à la nomination d'un Premier ministre et d'un nouveau gouvernement au plus tard le 22 mai, conformément aux dispositions de la Constitution ». La CEDEAO a souligné la nécessité d'engager immédiatement la réforme de la Constitution et la tenue d'un référendum dans six mois afin d'assurer la stabilité du pays.
Ce nouveau rebondissement sera sans nul doute un coup dur pour le Parti africain pour l'Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert et son candidat Domingos Simoes Pereira. Il ne fait aucun doute qu'ils contesteront la décision de la CEDEAO. Mais le vin semble déjà tiré. Il ne reste plus qu'à le boire.
En tout cas, le camp du Madem et de ses alliés avaient pris les devants en investissant Umaro Sissoco Embalo dès le 27 février. Suite à cela, le président s'est installé au Palais et a nommé un nouveau Premier ministre en la personne de Nuno Nabiam Gomes avant de former un gouvernement, avec le soutien de l'armée.
« Une de ces proclamations a été faite sous l'égide de la CEDEAO après une vérification des procès verbaux des régions demandée par le comité ministériel de suivi de la crise bissau-guinéenne et toutes ces proclamations ont donné le même résultat », renchérit le communiqué de l'institution régionale ouest-africaine.
Il s'y ajoute que les « incompréhensions entre la CNE et la Cour suprême n'ont pas permis de régler ce contentieux électoral qui dure depuis bientôt quatre mois ».
Après avoir reconnu la victoire de l'ancien Premier ministre, la CEDEAO lui demande de « procéder à la nomination d'un Premier ministre et d'un nouveau gouvernement au plus tard le 22 mai, conformément aux dispositions de la Constitution ». La CEDEAO a souligné la nécessité d'engager immédiatement la réforme de la Constitution et la tenue d'un référendum dans six mois afin d'assurer la stabilité du pays.
Ce nouveau rebondissement sera sans nul doute un coup dur pour le Parti africain pour l'Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert et son candidat Domingos Simoes Pereira. Il ne fait aucun doute qu'ils contesteront la décision de la CEDEAO. Mais le vin semble déjà tiré. Il ne reste plus qu'à le boire.
En tout cas, le camp du Madem et de ses alliés avaient pris les devants en investissant Umaro Sissoco Embalo dès le 27 février. Suite à cela, le président s'est installé au Palais et a nommé un nouveau Premier ministre en la personne de Nuno Nabiam Gomes avant de former un gouvernement, avec le soutien de l'armée.
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